Un appel au secours bouleversant
Le maire d'Alep, Brita Hagi Hasan (à gauche), et son interprète Momen Seddik. Photo (c) Anaïs Mariotti
Aujourd’hui, 250.000 civils sont toujours bloqués à Alep-Est, "leur temps se décompte en sang" déclare Brita Hagi Hasan. Depuis le 15 novembre 2016, alors que l’offensive russo-syrienne redouble d’intensité, 1.500 morts s’ajoutent à l’hécatombe. Il confirme que le régime de Damas n’hésite pas à mener des attaques au chlore et à parachuter des barils de TNT contre sa propre population.
Aux frappes aériennes, s’ajoutent les pénuries alimentaires et médicales qui tuent à petit feu les derniers survivants. Selon le maire, 100.000 enfants vivent toujours à Alep, dont 20.000 en bas âge, qui ne bénéficient ni des premiers soins, ni même de lait infantile. Seuls 27 médecins continuent d’exercer tant bien que mal dans les sous-sols des bâtiments en ruine. Mais sans médicament, ni dispositif médical, les soins aux blessés sont quasi-inexistants.
Aux frappes aériennes, s’ajoutent les pénuries alimentaires et médicales qui tuent à petit feu les derniers survivants. Selon le maire, 100.000 enfants vivent toujours à Alep, dont 20.000 en bas âge, qui ne bénéficient ni des premiers soins, ni même de lait infantile. Seuls 27 médecins continuent d’exercer tant bien que mal dans les sous-sols des bâtiments en ruine. Mais sans médicament, ni dispositif médical, les soins aux blessés sont quasi-inexistants.
Le silence de la communauté internationale
De nombreux appels à l’aide ont été envoyés aux gouvernements du monde entier, en vain. Trois tentatives de négociations pour la mise en place de couloirs humanitaires avaient été amorcées à l’ONU, toutes ont été rejetées par la Russie, par le biais de son droit de véto.
Les deux premières visites en France, en septembre et octobre 2016, de Brita Hagi Hasan étaient passées inaperçues dans les médias. Reçu cette fois-ci par Jean-Marc Ayrault le 30 novembre 2016, il espère à nouveau attirer l’attention des élus et des citoyens sur ce crime de guerre et désastre humanitaire.
Le sauvetage d’Alep, passe par la mise en place de couloirs humanitaires: "nous ne demandons pas d’armes, nous ne demandons pas de troupes au sol. Au nom de l’Humanité, nous demandons simplement que les innocents soient épargnés". Si les gouvernements ne réagissent pas rapidement, les 250.000 survivants seront tués, et Alep ville fantôme, redeviendra poussière avant le début de l’année 2017. Brita Hagi Hasan a conscience que, sans l’aide de la coalition, sa cause est perdue d’avance. Il estime cependant que si les hommes ne peuvent pas vivre, au moins, la résistance à l’oppression survivra.
Les deux premières visites en France, en septembre et octobre 2016, de Brita Hagi Hasan étaient passées inaperçues dans les médias. Reçu cette fois-ci par Jean-Marc Ayrault le 30 novembre 2016, il espère à nouveau attirer l’attention des élus et des citoyens sur ce crime de guerre et désastre humanitaire.
Le sauvetage d’Alep, passe par la mise en place de couloirs humanitaires: "nous ne demandons pas d’armes, nous ne demandons pas de troupes au sol. Au nom de l’Humanité, nous demandons simplement que les innocents soient épargnés". Si les gouvernements ne réagissent pas rapidement, les 250.000 survivants seront tués, et Alep ville fantôme, redeviendra poussière avant le début de l’année 2017. Brita Hagi Hasan a conscience que, sans l’aide de la coalition, sa cause est perdue d’avance. Il estime cependant que si les hommes ne peuvent pas vivre, au moins, la résistance à l’oppression survivra.