Illustration. Photo (c) Kaboompics
C’est un "style" ("bian" pour dire "bien"). C’est aussi un "raccourci" en vue de la rapidité ("zu" pour dire "bisou"). "Dors bian ! Zu !", écrivent des filles à leurs copains. Des images ou signes sont utilisés pour exprimer des émotions. A force de s’habituer à abréger, devient-on paresseux ?
Pour ces ados, abréger permet, d’économiser: le temps de rédaction du message, l’énergie, les forfaits SMS (au lieu d’envoyer plusieurs SMS, le tout est résumé en un seul). "Ça nous permet également de causer en même temps avec plusieurs amis", affirme Camara Alseny, élève. Dans certaines écoles ou universités, des maîtres enseignent aux élèves les abréviations afin d’écrire rapidement la dictée des cours, sans perdurer.
La conséquence immédiate de cette pratique qui crée des réflexes conditionnels, c’est la baisse du niveau d’expression écrite. "Il est des élèves qui s’expriment bien à l’oral mais dont le niveau est faible à l’écrit", témoigne Kaba Kalidou, professeur. Ce fait se répercute non seulement sur la vie d’études des élèves mais aussi sur leur vie future. "Beaucoup, sont ceux, qui ne savent pas rédiger correctement une correspondance administrative ou une demande d’emploi", poursuit Kaba Kalidou.
Le phénomène empire du fait d’un manque de suivi et par l’inaction des encadreurs. Dans les foyers, nombreux sont les mineurs qui détiennent des téléphones. Les parents ne contrôlant pas ce qu’ils (elles) font. Et par le défaut de l’orientation parentale, "les enfants n’ont pas d’objectifs, ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire. Du coup, n’ont nullement besoin de persévérer dans les études". Alpha Amadou Guissé, étudiant, condamne cette communication en syncope, entre ainés et cadets, entre ascendants et descendants et entre enseignants et élèves.
De nos jours, il est très facile d’écrire avec les smartphones ; dès les premières lettres, l’appareil suggère la bonne orthographe du mot. Mais les enfants préfèrent la mode. Toutefois, il y a des enfants qui aiment abréger tout en maintenant la bonne orthographe à l’écrit.
Pour ces ados, abréger permet, d’économiser: le temps de rédaction du message, l’énergie, les forfaits SMS (au lieu d’envoyer plusieurs SMS, le tout est résumé en un seul). "Ça nous permet également de causer en même temps avec plusieurs amis", affirme Camara Alseny, élève. Dans certaines écoles ou universités, des maîtres enseignent aux élèves les abréviations afin d’écrire rapidement la dictée des cours, sans perdurer.
La conséquence immédiate de cette pratique qui crée des réflexes conditionnels, c’est la baisse du niveau d’expression écrite. "Il est des élèves qui s’expriment bien à l’oral mais dont le niveau est faible à l’écrit", témoigne Kaba Kalidou, professeur. Ce fait se répercute non seulement sur la vie d’études des élèves mais aussi sur leur vie future. "Beaucoup, sont ceux, qui ne savent pas rédiger correctement une correspondance administrative ou une demande d’emploi", poursuit Kaba Kalidou.
Le phénomène empire du fait d’un manque de suivi et par l’inaction des encadreurs. Dans les foyers, nombreux sont les mineurs qui détiennent des téléphones. Les parents ne contrôlant pas ce qu’ils (elles) font. Et par le défaut de l’orientation parentale, "les enfants n’ont pas d’objectifs, ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire. Du coup, n’ont nullement besoin de persévérer dans les études". Alpha Amadou Guissé, étudiant, condamne cette communication en syncope, entre ainés et cadets, entre ascendants et descendants et entre enseignants et élèves.
De nos jours, il est très facile d’écrire avec les smartphones ; dès les premières lettres, l’appareil suggère la bonne orthographe du mot. Mais les enfants préfèrent la mode. Toutefois, il y a des enfants qui aiment abréger tout en maintenant la bonne orthographe à l’écrit.