La donne a changé à tel point que c'est le ministère algérien de l'Environnement qui a initié cette semaine de formation des journalistes à l'écologie. Au premier abord, nombreux seront ceux qui penseront certainement à raison, attention danger, manipulations! N'est-ce pas antinomique un ministère qui accueille une formation pour journalistes? Par principe, les journalistes et les autorités quelle qu'elles soient n'ont pas la même démarche, le même but. Et il semble a priori certain que ce fut le cas lors de cette session. Et pourtant, celle-ci a eu lieu et elle a permis aux journalistes présents d'être sensibilisés aux questions environnementales. A eux après de prendre leur envol.
Le journalisme environnemental est une spécialité difficile semble-t-il à revendiquer aujourd'hui. Après avoir eu le vent en poupe jusqu'aux années 90, il paraîtrait que depuis, que ce soit dans les médias anglo-saxons ou francophones, sa côte de popularité soit nettement en baisse. En effet, difficile de trouver aujourd'hui dans notre presse écrite aux mains de groupes financiers aux ramifications complexes, une rubrique spécifiquement dédiée à l'écologie. Désormais noyée dans dans d'autres thématiques, telles que l'économie, le social ou autres, celle-ci n'existe plus vraiment en tant que tel.
C'est heureusement loin d'être le cas à la radio ou à la télévision où il existe insuffisamment certes, mais qui existe quand même, de très intéressantes émissions dédiées aux questions environnementales. Il suffit de prendre un magazine de programmes télévisés pour s'en rendre compte. Le nombre de documentaires consacrés à l'écologie, parfois là aussi sous le prisme du politique - mais celle-ci n'est-elle pas avant tout politique? - mais aussi économique, social voire même à travers le combat de femmes, mais aussi tout simplement lié à la nature est impressionnant. En effet, il ressort aujourd'hui que le journaliste environnemental peut difficilement échapper à l'étiquette du journaliste-citoyen. Le veut-il d'ailleurs? Aujourd'hui, écrire, parler, montrer des sujets écologiques, c'est souvent dénoncer une situation, s'engager dans un combat de sauvegarde.
Nous le disions plus haut, réduite à peau de chagrin, les rubriques consacrées à l'écologie dans les médias ont redistribué les cartes du panorama médiatique. Parallèlement aux médias classiques, que certains qualifient de médias à la botte de la finance et à la ligne éditoriale en partie muselée, s'est créé une presse papier ou web le plus souvent affectée spécifiquement aux questions environnementales. Les dossiers qui y sont présentés sont souvent du très bon journalisme d'enquête. Mais tous sont de gauche et pas à la sauce hollandaise, de la vraie gauche comme ils se qualifient. Ils ne s'en cachent pas, ne le pourrait d'ailleurs pas, le revendiquent même. C'est leur droit, mais cet aspect ne prendra toute sa valeur que le jour où parallèlement à cette presse écologique de gauche naîtra une presse écologique de droite.
Le journalisme environnemental est une spécialité difficile semble-t-il à revendiquer aujourd'hui. Après avoir eu le vent en poupe jusqu'aux années 90, il paraîtrait que depuis, que ce soit dans les médias anglo-saxons ou francophones, sa côte de popularité soit nettement en baisse. En effet, difficile de trouver aujourd'hui dans notre presse écrite aux mains de groupes financiers aux ramifications complexes, une rubrique spécifiquement dédiée à l'écologie. Désormais noyée dans dans d'autres thématiques, telles que l'économie, le social ou autres, celle-ci n'existe plus vraiment en tant que tel.
C'est heureusement loin d'être le cas à la radio ou à la télévision où il existe insuffisamment certes, mais qui existe quand même, de très intéressantes émissions dédiées aux questions environnementales. Il suffit de prendre un magazine de programmes télévisés pour s'en rendre compte. Le nombre de documentaires consacrés à l'écologie, parfois là aussi sous le prisme du politique - mais celle-ci n'est-elle pas avant tout politique? - mais aussi économique, social voire même à travers le combat de femmes, mais aussi tout simplement lié à la nature est impressionnant. En effet, il ressort aujourd'hui que le journaliste environnemental peut difficilement échapper à l'étiquette du journaliste-citoyen. Le veut-il d'ailleurs? Aujourd'hui, écrire, parler, montrer des sujets écologiques, c'est souvent dénoncer une situation, s'engager dans un combat de sauvegarde.
Nous le disions plus haut, réduite à peau de chagrin, les rubriques consacrées à l'écologie dans les médias ont redistribué les cartes du panorama médiatique. Parallèlement aux médias classiques, que certains qualifient de médias à la botte de la finance et à la ligne éditoriale en partie muselée, s'est créé une presse papier ou web le plus souvent affectée spécifiquement aux questions environnementales. Les dossiers qui y sont présentés sont souvent du très bon journalisme d'enquête. Mais tous sont de gauche et pas à la sauce hollandaise, de la vraie gauche comme ils se qualifient. Ils ne s'en cachent pas, ne le pourrait d'ailleurs pas, le revendiquent même. C'est leur droit, mais cet aspect ne prendra toute sa valeur que le jour où parallèlement à cette presse écologique de gauche naîtra une presse écologique de droite.