Accueillit par ses partisans! Photo (C) Ibrahim Chalhoub
Durant la rencontre avec son public, Aoun a déclaré [qu’il parait que certains de nos alliés dans le gouvernement ont essayé de s’adapter à notre mouvement mais il n’ont pas pu arriver à en faire partie]i. L’ancien chef de l’armée libanaise de 1984 à 1989, visait le Premier ministre Najib Mikati depuis des mois directement aussi bien qu’indirectement du point de vu des déclarations de ce dernier à propos de son engagement à payer la somme requise comme contribution du gouvernement au fonctionnement du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL*). Michel Aoun, porte parole de son allié le Hezbollah refuse catégoriquement cet acte, répétant à maintes reprises que si M Mikati voudrait payer au TSL qu’il le fasse par ses propres moyens.
A la veille de cette rencontre avec le chef du courant patriotique libre (CPL) dans le caza du Koura au Liban nord, une annonce fut distribuée partout dans Tripoli à moins de 10 Km du lieu de la rencontre refusant les déclarations qui ne cessent d’affecter le premier ministre personnellement et cherchent à manipuler l’opinion publique contre lui tout en utilisant un langage d’insultes. Ce papier qui n’a pas été signé n’a pas indiqué la ou les personne(s) visée(s), mais la description correspond largement au général Aoun qui utilise ce genre de langage dans la plupart de ses conférences de presse.
Sachant que Michel Aoun n’est pas venu à cette région du pays depuis presque un an, l’évènement ne peut pas être détaché alors des préparatifs aux élections parlementaires en 2013 puisque le gouvernement, exclusivement compris de l’alliance du 8 mars (pour une explication voire notre article De Nasrallah à Geagea: un Liban hors de ses frontières), insiste à changer le système du vote.
Une semaine avant la rencontre, le général Aoun a renouvelé dans une conférence de presse télévisée son soutient au Hezbollah, un soutient qui lui fait changer de stratégie pour ainsi se placer à une distance remarquable de tout le peuple libanais et ainsi des aounistes eux-mêmes. Si le gouvernement et la société sont corrompus que pourrait-on faire? Il n’y aurait d’essentiel que la réforme qui ne peut pas exister sans la résistance. En effet, le mot réforme vient du nom du “Bloc du Changement et de la Réforme” dont le CPL présidé par Aoun est un des membres fondateurs alors que le mot résistance n’indique actuellement au Liban que le Hezbollah.
Si le gouvernement libanais a obtenu son pouvoir, ce serait grâce à sa représentation de la plus large partie du peuple libanais. Malgré que cette théorie ne tienne pas puisque l’alliance du 14 mars n’a pas de ministres dans le gouvernement, elle vient d’être réfutée par son émetteur lui-même qui considère la société et ses représentants, et donc tout le peuple libanais y compris le gouvernement dont il fait partie, corrompus.
Pour combien de temps un tel gouvernement pourrait-il tenir?
* Pour plus d’information sur le TSL voire notre article: Message vidéo des estoniens enlevés
Et le site du TSL http://www.stl-tsl.org
A la veille de cette rencontre avec le chef du courant patriotique libre (CPL) dans le caza du Koura au Liban nord, une annonce fut distribuée partout dans Tripoli à moins de 10 Km du lieu de la rencontre refusant les déclarations qui ne cessent d’affecter le premier ministre personnellement et cherchent à manipuler l’opinion publique contre lui tout en utilisant un langage d’insultes. Ce papier qui n’a pas été signé n’a pas indiqué la ou les personne(s) visée(s), mais la description correspond largement au général Aoun qui utilise ce genre de langage dans la plupart de ses conférences de presse.
Sachant que Michel Aoun n’est pas venu à cette région du pays depuis presque un an, l’évènement ne peut pas être détaché alors des préparatifs aux élections parlementaires en 2013 puisque le gouvernement, exclusivement compris de l’alliance du 8 mars (pour une explication voire notre article De Nasrallah à Geagea: un Liban hors de ses frontières), insiste à changer le système du vote.
Une semaine avant la rencontre, le général Aoun a renouvelé dans une conférence de presse télévisée son soutient au Hezbollah, un soutient qui lui fait changer de stratégie pour ainsi se placer à une distance remarquable de tout le peuple libanais et ainsi des aounistes eux-mêmes. Si le gouvernement et la société sont corrompus que pourrait-on faire? Il n’y aurait d’essentiel que la réforme qui ne peut pas exister sans la résistance. En effet, le mot réforme vient du nom du “Bloc du Changement et de la Réforme” dont le CPL présidé par Aoun est un des membres fondateurs alors que le mot résistance n’indique actuellement au Liban que le Hezbollah.
Si le gouvernement libanais a obtenu son pouvoir, ce serait grâce à sa représentation de la plus large partie du peuple libanais. Malgré que cette théorie ne tienne pas puisque l’alliance du 14 mars n’a pas de ministres dans le gouvernement, elle vient d’être réfutée par son émetteur lui-même qui considère la société et ses représentants, et donc tout le peuple libanais y compris le gouvernement dont il fait partie, corrompus.
Pour combien de temps un tel gouvernement pourrait-il tenir?
* Pour plus d’information sur le TSL voire notre article: Message vidéo des estoniens enlevés
Et le site du TSL http://www.stl-tsl.org