Des goûts de luxe trop onéreux pour le commun des mortels
Du sérieux dans la gestion des choses publiques. Photo libre de droits
On se souvient il y a quelques semaines de l’affaire Gallet, du nom de président de Radio France. Une affaire de rénovation de bureau dont les dépenses "no limite" avaient activé l’ire des salariés déjà en mal face à leur incertitude professionnelle. Des difficultés de gestion et de finances. La maison ronde en souffrance depuis des années a rendu frileux une bonne partie du personnel. Comment expliquer que leur directeur, évoque la suppression d’une antenne et des départs volontaires de plus de 300 personnes pendant qu’il décaisse plus de 50.000 euros pour l’embellissement de son bureau…
Mathieu Gallet a néanmoins été blanchi par l’inspection générale des finances (IGF). Pour eux, la rénovation de son mobilier de bureau et autres dépenses liées à sa voiture de fonction et à l’embauche d’un conseiller personnel en communication ne présente aucunement un caractère abusif au vue de ses fonctions.
Même si l’image a été écornée, il reste toujours à la tête de cette structure. Il garde la confiance de Fleur Pèlerin, sa ministre de tutelle. Ce qui n’est pas le cas d’Agnès Saal. Fleur Pèlerin a demandé à la présidente de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) de lui remettre sa démission malgré le fait que celle-ci ait décidé de rembourser une partie des 41.000 euros consacrés à ses frais de transports.
Âgée de 57 ans, l’ex-directrice de l’INA - dont la démission a pris effet immédiatement - est à la tête de cet institut depuis un an où elle a remplacé Mathieu Gallet… Sa gestion dispendieuse l’aura tristement rendu impopulaire dans le monde de l’audiovisuel et au niveau du grand public.
Mathieu Gallet a néanmoins été blanchi par l’inspection générale des finances (IGF). Pour eux, la rénovation de son mobilier de bureau et autres dépenses liées à sa voiture de fonction et à l’embauche d’un conseiller personnel en communication ne présente aucunement un caractère abusif au vue de ses fonctions.
Même si l’image a été écornée, il reste toujours à la tête de cette structure. Il garde la confiance de Fleur Pèlerin, sa ministre de tutelle. Ce qui n’est pas le cas d’Agnès Saal. Fleur Pèlerin a demandé à la présidente de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) de lui remettre sa démission malgré le fait que celle-ci ait décidé de rembourser une partie des 41.000 euros consacrés à ses frais de transports.
Âgée de 57 ans, l’ex-directrice de l’INA - dont la démission a pris effet immédiatement - est à la tête de cet institut depuis un an où elle a remplacé Mathieu Gallet… Sa gestion dispendieuse l’aura tristement rendu impopulaire dans le monde de l’audiovisuel et au niveau du grand public.
Des économies et une rigueur dans la gestion de la chose publique
Les difficultés financières actuelles et la montée du chômage sont telles que la majorité des Français ne justifient aucunement les attitudes dépensières des dirigeants de la chose étatique. Des comportements hasardeux qui n’ont pas d’augure à rétablir leur probité et par ricochet celui du gouvernement à qui on reproche de ne rien faire pour l’augmentation du pouvoir d’achat.
La démission d’Agnès Saal est un signal fort que le gouvernement veut envoyer à tous les responsables des institutions publiques. Faire preuve de rigueur dans leur gestion et préserver une fiabilité gage d’un professionnalisme.
On se souvient du renvoi manu militari d'Aquilino Morelle, le patron de la communication de l'Élysée et le conseiller politique attitré de François Hollande dégagé du palais par le président lui-même. Au-delà des diverses raisons évoquées, Aquilino Morelle est réputée pour son luxe ronflant corroborée aussi par son "cireur de pompes" reçu à l’Élysée.
Le gouvernement de Manuel Valls veut insuffler le rigorisme dans la gestion de la chose publique. Un leitmotiv qu’il compte sceller et étendre sur toutes les institutions publiques. Un exemple à la Kenneth Arrow qui disait: "La confiance est une institution invisible qui régit le développement économique".
La démission d’Agnès Saal est un signal fort que le gouvernement veut envoyer à tous les responsables des institutions publiques. Faire preuve de rigueur dans leur gestion et préserver une fiabilité gage d’un professionnalisme.
On se souvient du renvoi manu militari d'Aquilino Morelle, le patron de la communication de l'Élysée et le conseiller politique attitré de François Hollande dégagé du palais par le président lui-même. Au-delà des diverses raisons évoquées, Aquilino Morelle est réputée pour son luxe ronflant corroborée aussi par son "cireur de pompes" reçu à l’Élysée.
Le gouvernement de Manuel Valls veut insuffler le rigorisme dans la gestion de la chose publique. Un leitmotiv qu’il compte sceller et étendre sur toutes les institutions publiques. Un exemple à la Kenneth Arrow qui disait: "La confiance est une institution invisible qui régit le développement économique".