Le président français a choisi la Corse pour clore les débats. Il n’est pas sûr qu’il ait gardé le meilleur pour la fin. L’heure des bilans a sonné et là non plus, il n’est pas sûr qu’ils lui soient favorables. Il y a des expressions perçues comme maladroites. Le coût de la démocratie en est une. Et on a beau savoir que le président français et son gouvernement s’en sont fait une spécialité, cela surprend encore. Devant le Sénat, le ministre chargé d’organiser le Grand débat a expliqué sans sourciller que cela avait coûté aux contribuables français la modique somme de 12 millions d’euros, version officielle. On n’ose imaginer l’officieuse car par exemple, n’y sont pas comptabilisés les déplacements présidentiels. Après les 10 millions que le gouvernement a concédés aux Français sous la pression du mouvement des Gilets jaunes, le ministre annonce qu’il en a dépensé davantage encore pour que le chef de l’État découvre pour qui il travaillait! Toutefois, vu qu’Emmanuel Macron a utilisé les grands débats à des fins électorales comme l’a reconnu le CSA, les Français vont peut-être faire des économies sur les élections européennes! Mieux encore, on apprend encore que la moitié de ces 12 millions a été avancée par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Après cela il ne faut pas s’étonner qu’il manque des fonds pour réaliser la transition écologique!
Au passage le ministre Lecornu nous rappelle qu’une élection présidentielle coûte aux Français 250 millions d’euros. Au moment où plus de la moitié de Français interrogés dans un sondage ont déclaré qu’ils étaient prêts à accueillir un militaire à la tête de l’État, la démocratie risque de ne plus valoir grand-chose…
Quelle suite donner au Grand débat et aux doléances rédigées par les Français? Il paraît que ces derniers doivent se préparer à être déçus. Faut-il vraiment une préparation à cette évidence? Y en a-t-il vraiment qui ont cru que quelque chose allait changer après la lecture par nos ministres de ces fameux cahiers de doléances? Les Français sont prévenus, toutes les demandes et autres revendications ne pourront être prises en compte. Le national prévaudra sur l’individuel. A priori cela semble évident, toutefois, à demander leur avis aux Français on risquait de le recevoir en pleine figure et pas toujours avec les nuances dont les politiques usent habituellement.
En attendant, le président leur a donné du grain à moudre et de quoi s’entredéchirer. Nommer porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a été vécu par certains comme une vraie provocation. La jeune femme ne fait pas l’unanimité et a été jetée en pâture par le président aux racistes de tout poil. A lui le beau rôle. Nommer à ce poste une femme, jeune, noire et comme elle le dit elle-même cumularde. Dommage qu’elle n’ait pas été handicapée, cela aurait été la totale! Elle est pour certains autoritaire, vulgaire, coiffée trop ethniquement et habillée n’importe comment, et alors? comme d’autres non? On ne peut pas lui enlever un certain courage. Affronter tout ce torrent de boue derrière lequel nombre de personnes se cachent pour vomir leur racisme, leur sexisme tient du courage, de l’ambition et de la ténacité. Et oui, elle est comme tous les autres Sibeth Ndiaye, elle veut "réussir", c’est-à-dire dans son langage et dans celui de beaucoup d’autres devenir ministre. Cette réussite-là, cela se discute. Ni plus ni moins, ni mieux ni pire. Cette femme-là qu’on le veuille ou non, c’est la France d’aujourd’hui comme Lori Lightfoot la nouvelle maire de Chicago, est les États-Unis d’aujourd’hui. Il va falloir vous y habituer les gars!
Au passage le ministre Lecornu nous rappelle qu’une élection présidentielle coûte aux Français 250 millions d’euros. Au moment où plus de la moitié de Français interrogés dans un sondage ont déclaré qu’ils étaient prêts à accueillir un militaire à la tête de l’État, la démocratie risque de ne plus valoir grand-chose…
Quelle suite donner au Grand débat et aux doléances rédigées par les Français? Il paraît que ces derniers doivent se préparer à être déçus. Faut-il vraiment une préparation à cette évidence? Y en a-t-il vraiment qui ont cru que quelque chose allait changer après la lecture par nos ministres de ces fameux cahiers de doléances? Les Français sont prévenus, toutes les demandes et autres revendications ne pourront être prises en compte. Le national prévaudra sur l’individuel. A priori cela semble évident, toutefois, à demander leur avis aux Français on risquait de le recevoir en pleine figure et pas toujours avec les nuances dont les politiques usent habituellement.
En attendant, le président leur a donné du grain à moudre et de quoi s’entredéchirer. Nommer porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a été vécu par certains comme une vraie provocation. La jeune femme ne fait pas l’unanimité et a été jetée en pâture par le président aux racistes de tout poil. A lui le beau rôle. Nommer à ce poste une femme, jeune, noire et comme elle le dit elle-même cumularde. Dommage qu’elle n’ait pas été handicapée, cela aurait été la totale! Elle est pour certains autoritaire, vulgaire, coiffée trop ethniquement et habillée n’importe comment, et alors? comme d’autres non? On ne peut pas lui enlever un certain courage. Affronter tout ce torrent de boue derrière lequel nombre de personnes se cachent pour vomir leur racisme, leur sexisme tient du courage, de l’ambition et de la ténacité. Et oui, elle est comme tous les autres Sibeth Ndiaye, elle veut "réussir", c’est-à-dire dans son langage et dans celui de beaucoup d’autres devenir ministre. Cette réussite-là, cela se discute. Ni plus ni moins, ni mieux ni pire. Cette femme-là qu’on le veuille ou non, c’est la France d’aujourd’hui comme Lori Lightfoot la nouvelle maire de Chicago, est les États-Unis d’aujourd’hui. Il va falloir vous y habituer les gars!