Le contrat de performance au Madagascar


Par Rédigé le 03/08/2018 (dernière modification le 02/08/2018)

La ministre des Finances et du Budget contribue activement au déploiement et à l’extension du concept de performance au sein de son département, au niveau des administrations douanière et fiscale malgaches, bénéficiant du soutien continu de la Banque mondiale.


"Utilisation des données pour une performance et une gestion efficace"

Le directeur général des douanes malgaches, Eric Narivony Rabenja. Photo prise par l'auteur

Douane.mp3  (2.09 Mo)

Le contrat de performance, mis en place au sein de l’administration des douanes malgaches, a suscité une nouvelle fois l’intérêt des participants au cours de la 9e session du comité de renforcement des capacités de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), qui s’est tenu à Bruxelles. "Douanes intelligentes: passerelle vers la haute performance et pérennité", tel a été le thème de la session de cette année. Le directeur général des douanes malgaches, Eric Narivony Rabenja, a été invité à intervenir sur le volet "Utilisation des données pour une performance et une gestion efficace". Il a exposé les instruments de mesure à travers l’analyse des données, permettant l’évaluation de la performance organisationnelle, incluant l’analyse des comportements de par le contrat de performance. Le suivi et l’analyse de l’implication de l’organisation dans le processus de changement constituent des éléments importants pour la mise en œuvre des mesures de réforme et de modernisation au sein de l’administration. L’objectif étant de mettre les agents de l’administration douanière face à leurs responsabilités de manière à atteindre les objectifs assignés; telles que la réduction des détails de dédouanement, l’efficacité des contrôles ou encore l’augmentation des recettes.


Résoudre en une partie le problème de congestion du port

Par ailleurs, il est notoire que des mesures sont prises face aux problèmes de MICTSL (Madagascar International Containers Terminal Services Ltd) au niveau du port de Toamasina qui s’apparente ainsi à des solutions ponctuelles. Les opérateurs économiques et les autres usagers du port sont les victimes de cette défaillance qui provoque un blocage de containers durant des semaines. La direction générale des douanes avance entre autres: si une demande est formulée 12 heures à l’avance, il est possible d’opérer la visite à l’importation un samedi. Le portail n°1 est ouvert 24h/24h, afin d’assurer l’enlèvement des marchandises ayant reçu l’autorisation de sortie.

Avec ces démarches, le directeur général des douanes estime que cela pourrait résoudre en une partie le problème de congestion du port, ainsi que le retard d’enlèvement de marchandises dans le terminal à conteneur du port de Toamasina. Combinées aux mesures déjà prises par la douane, le gestionnaire du terminal à conteneur du port, celles-ci consistent à appliquer la coordination des horaires des mouvements du terminal avec les horaires de travail, afin que les enlèvements de conteneur puissent s’effectuer à longueur de temps. Ainsi, les problèmes d’encombrement seront résolus en partie en attendant les projets d’élargissement des infrastructures portuaires. La direction générale des douanes reste ouverte au dialogue avec le secteur privé ainsi que toutes les parties prenantes, dans le cas où des propositions de solution provenant de ces derniers seraient avancées pour résoudre le problème.







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