Une nouvelle analyse de Global Witness révèle que des sociétés importent pour plusieurs milliards d’euros de minerais en Europe sans être tenues d’indiquer si leurs achats financent des groupes armés ou des violations des droits humains dans des pays ravagés par le conflit.
"À l’heure actuelle, nous n’avons aucun moyen de savoir ce que font les entreprises européennes pour éviter de financer des conflits ou des atteintes aux droits humains. La Commission européenne a proposé un texte qui, selon elle, luttera contre ce problème, mais son projet de règlement ne fait que suggérer aux entreprises de vérifier et de déclarer l’origine de leurs minerais sur une base volontaire. Des études montrent que les entreprises ne vérifient pas leur chaîne d’approvisionnement si elles n’y sont pas obligées. Pour dire clairement les choses, ce texte législatif ne réduira pas réellement le commerce des minerais du conflit", a déclaré Michael Gibb, directeur de campagne chez Global Witness.
L’analyse révèle l’ampleur du rôle de l’UE dans le commerce de minerais, qui, s’ils proviennent de zones de conflit et de zones à risque et ne font pas l’objet de contrôles en bonne et due forme, peuvent servir à financer des groupes armés et des forces de sécurité qui infligent des violences insupportables aux populations locales.
"À l’heure actuelle, nous n’avons aucun moyen de savoir ce que font les entreprises européennes pour éviter de financer des conflits ou des atteintes aux droits humains. La Commission européenne a proposé un texte qui, selon elle, luttera contre ce problème, mais son projet de règlement ne fait que suggérer aux entreprises de vérifier et de déclarer l’origine de leurs minerais sur une base volontaire. Des études montrent que les entreprises ne vérifient pas leur chaîne d’approvisionnement si elles n’y sont pas obligées. Pour dire clairement les choses, ce texte législatif ne réduira pas réellement le commerce des minerais du conflit", a déclaré Michael Gibb, directeur de campagne chez Global Witness.
L’analyse révèle l’ampleur du rôle de l’UE dans le commerce de minerais, qui, s’ils proviennent de zones de conflit et de zones à risque et ne font pas l’objet de contrôles en bonne et due forme, peuvent servir à financer des groupes armés et des forces de sécurité qui infligent des violences insupportables aux populations locales.