"J'ai la chance de jouer sans me fatiguer et celle, surtout, de continuer à m'amuser." Photo (c) Georges Biard
"Je passais des heures à regarder par la fenêtre et j'apercevais des gens qui paressaient au soleil, confiait-il de son vivant. C'est ce qui m'a donné envie de faire du théâtre. J'ai voulu être un gars qui pouvait fumer des cigarettes à 3 heures de l'après-midi sur un banc!" Oui, parce que du haut de ses 17 ans, employé dans une banque, Claude s’ennuie. Mais à ce moment-là, le garçon n’a pas le choix. Son père est mort de la grippe espagnole lorsqu’il était âgé de cinq ans. Et sa mère, qui élève seule ses quatre enfants, a besoin que son fils travaille. Nulle autre option que de s’inscrire aux cours du soir. Il optera pour Charles Dullin et intégrera le Centre du spectacle. C’est à cette période que Céline change sa vie. "C'est grâce à Céline que j'ai voulu être acteur, grâce à Mort à crédit", aimait-il raconter. "Ma vie n'était pas aussi misérable que celle qu'il décrit, mais cette enfance ressemblait à la mienne et, ainsi écrite, elle devenait de l'art. J'ai compris que l'horreur pouvait se transformer et je me suis dit que si, un jour, moi aussi j'y arrivais, ma vie de petit orphelin ne paraîtrait pas si triste".
Théâtre et rideau rouge, une nouvelle vie commence. Élève d’un maître en la matière, George Le Roy, il rencontre ceux qui deviendront ses amis de toujours. Jean Rochefort, Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo, Annie Girardot, Bruno Crémer. Vient ensuite la consécration. Repéré sur les Boulevards, René Clair lui offre ses débuts au cinéma au détriment du théâtre, nous sommes en 1955. Le petit Parisien qui rêvait d’une carrière sur les planches devient une figure emblématique du grand écran. Il côtoie les plus grands. François Truffaut, Jean-Pierre Mocky, Édouard Molinaro et tant d’autres.
Des seconds rôles à l’acteur prisé des plus grands réalisateurs, l'homme se fait une place. Durant une partie des années soixante, Claude sera cantonné à des rôles de jeune premier. C’est à cette période, qu’il incarnera le futur gendre à Lino Ventura dans les "Tontons flingueurs". Mais, son cœur affectionne les rôles historiques. Et sa filmographie en est la preuve. De Claude Rich, il passe à Léon Blum, Voltaire, Magazein, Althusser ou encore le général Leclerc. Le rôle de Talleyrand dans le "Le souper" d’Edouard Molinaro adapté à l’écran lui vaudra un César en 1993. En 1967, il donnera la réplique à Louis de Funès dans "Oscar".
A la télévision, il interprétera Léon Blum (2000), Galilée (2005) ou Voltaire (2007). Une carrière couronnée d’un César d’honneur en 2002. Entre le cinéma et la télévision, une centaine de films. Sur les planches, plus de cinquante pièces dont celles qu'il écrivit, lui, dans les années soixante-dix. "Je suis heureux", confiait-il encore récemment en revenant sur les rôles de sa vie, reconnaissant jouer chaque pièce comme si c'était la dernière: "J'ai la chance de jouer sans me fatiguer et celle, surtout, de continuer à m'amuser".
Théâtre et rideau rouge, une nouvelle vie commence. Élève d’un maître en la matière, George Le Roy, il rencontre ceux qui deviendront ses amis de toujours. Jean Rochefort, Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo, Annie Girardot, Bruno Crémer. Vient ensuite la consécration. Repéré sur les Boulevards, René Clair lui offre ses débuts au cinéma au détriment du théâtre, nous sommes en 1955. Le petit Parisien qui rêvait d’une carrière sur les planches devient une figure emblématique du grand écran. Il côtoie les plus grands. François Truffaut, Jean-Pierre Mocky, Édouard Molinaro et tant d’autres.
Des seconds rôles à l’acteur prisé des plus grands réalisateurs, l'homme se fait une place. Durant une partie des années soixante, Claude sera cantonné à des rôles de jeune premier. C’est à cette période, qu’il incarnera le futur gendre à Lino Ventura dans les "Tontons flingueurs". Mais, son cœur affectionne les rôles historiques. Et sa filmographie en est la preuve. De Claude Rich, il passe à Léon Blum, Voltaire, Magazein, Althusser ou encore le général Leclerc. Le rôle de Talleyrand dans le "Le souper" d’Edouard Molinaro adapté à l’écran lui vaudra un César en 1993. En 1967, il donnera la réplique à Louis de Funès dans "Oscar".
A la télévision, il interprétera Léon Blum (2000), Galilée (2005) ou Voltaire (2007). Une carrière couronnée d’un César d’honneur en 2002. Entre le cinéma et la télévision, une centaine de films. Sur les planches, plus de cinquante pièces dont celles qu'il écrivit, lui, dans les années soixante-dix. "Je suis heureux", confiait-il encore récemment en revenant sur les rôles de sa vie, reconnaissant jouer chaque pièce comme si c'était la dernière: "J'ai la chance de jouer sans me fatiguer et celle, surtout, de continuer à m'amuser".