Illustration. Image du domaine public.
Dans les ateliers de couture, les salons de coiffure, les habitations, les femmes ne manquent pas leurs émissions préférées. Que regardent-elles? Les chaines étrangères en occurrence, Nollywood (avec sa spécialité de films nigérians), Zee Magic (chaîne de cinéma indien) et Novelas (exclusivités en série mexicaine et brésilienne).
Les conseils en amour sont surtout ce qui semble les attirer. Nenen Diallo dont la machine de couture est en face du post téléviseur, est passionnée de la chaine Novelas TV: "Tout ce qu’on montre dans ces séries se passe dans la réalité à travers le monde. C’est une fiction mais qui cultive l’intelligence. Parfois tu te retrouves dans les situations abordées par ces films". Quant à Binta Barry, ses deux chaines préférées sont Nollywood et Zee Magic. Pour elle, si Nollywood montre généralement les coutumes du Nigeria et les acteurs très glamour qui "ont du style et l’art de s’habiller à la mode", Zee Magic, bien que passable ("le sens est dénaturé parfois"), est aussi envoûtant. "A part l’amour qui est seul traité dans les séries indoues, celles-ci enseignent comment vivre avec plusieurs personnes dans la même maison ou au sein d’une même famille", a-t-elle témoigné. Mariam Fofana, regarde Novelas S Plus et Zee Magic. Le contenu des films et séries qui jouent sur ces chaines, "c’est joli, ça donne de l’expérience et c’est glamour aussi. Tu y apprends à bien gérer ton mari ou ton amant", s’exclame t-elle. Grâce à ces séries, Fatou Sylla a compris comment distinguer le séducteur malhonnête de l’homme sincère.
Les femmes reprochent au cinéma guinéen son manque de professionnalisme notamment l’inexpérience des acteurs et réalisateurs. Si "le disque guinéen tourne mal", c’est aussi parce que les acteurs n’expriment plus leur identité culturelle. Ils font un mimétisme imparfait mêlant un peu de tout: occidental, nigérian. Ce qui ôte au contenu son caractère mélodieux, condamne Bah Alladjei. Par contre, il est des femmes qui admirent le cinéma guinéen aux dépens des films étrangers, mais reconnaissent toutefois son inaccessibilité. Le disque guinéen a chuté de 10.000 à 5.000 FG. Mais les cinéphiles préfèrent le coût moyen (10.000 à 15.000 FG le mois) de la distribution locale de chaines TV. Alors que les acteurs culturels ont interdit le passage de leurs films sur cette distribution locale, incitant en vain les citoyens à acheter les CD.
Les conseils en amour sont surtout ce qui semble les attirer. Nenen Diallo dont la machine de couture est en face du post téléviseur, est passionnée de la chaine Novelas TV: "Tout ce qu’on montre dans ces séries se passe dans la réalité à travers le monde. C’est une fiction mais qui cultive l’intelligence. Parfois tu te retrouves dans les situations abordées par ces films". Quant à Binta Barry, ses deux chaines préférées sont Nollywood et Zee Magic. Pour elle, si Nollywood montre généralement les coutumes du Nigeria et les acteurs très glamour qui "ont du style et l’art de s’habiller à la mode", Zee Magic, bien que passable ("le sens est dénaturé parfois"), est aussi envoûtant. "A part l’amour qui est seul traité dans les séries indoues, celles-ci enseignent comment vivre avec plusieurs personnes dans la même maison ou au sein d’une même famille", a-t-elle témoigné. Mariam Fofana, regarde Novelas S Plus et Zee Magic. Le contenu des films et séries qui jouent sur ces chaines, "c’est joli, ça donne de l’expérience et c’est glamour aussi. Tu y apprends à bien gérer ton mari ou ton amant", s’exclame t-elle. Grâce à ces séries, Fatou Sylla a compris comment distinguer le séducteur malhonnête de l’homme sincère.
Les femmes reprochent au cinéma guinéen son manque de professionnalisme notamment l’inexpérience des acteurs et réalisateurs. Si "le disque guinéen tourne mal", c’est aussi parce que les acteurs n’expriment plus leur identité culturelle. Ils font un mimétisme imparfait mêlant un peu de tout: occidental, nigérian. Ce qui ôte au contenu son caractère mélodieux, condamne Bah Alladjei. Par contre, il est des femmes qui admirent le cinéma guinéen aux dépens des films étrangers, mais reconnaissent toutefois son inaccessibilité. Le disque guinéen a chuté de 10.000 à 5.000 FG. Mais les cinéphiles préfèrent le coût moyen (10.000 à 15.000 FG le mois) de la distribution locale de chaines TV. Alors que les acteurs culturels ont interdit le passage de leurs films sur cette distribution locale, incitant en vain les citoyens à acheter les CD.