Affiche du film (image partielle)
Quatrième long-métrage de la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar, "Le ciel attendra" aborde un sujet d’actualité brûlant: la radicalisation djihadiste. A travers l’histoire de Mélanie 16 ans et Sonia 17 ans, la réalisatrice nous fait découvrir la perversité des systèmes d’embrigadement employés par Daesh.
La caméra retrace leur parcours de façon inversée. Sonia est arrêtée dès les premières minutes du film pour avoir voulu partir en Syrie. Fanatique de l’Islam radicale elle va, au fur et à mesure du film, ouvrir les yeux sur l’emprisonnement idéologique dont elle est victime tandis que Mélanie, insouciante et sensible, va se faire embrigader par un jeune "prince" dont elle tombe amoureuse via internet; un destin tragique qui va l’amener à rejoindre le "califat".
La radicalisation des deux personnages dépeint par Marie-Castille Mention-Schaar est poignante. Elle place l'adolescent en proie aux doutes de la société actuelle en tant qu'objet particulièrement vulnérable. Les deux ados n’ont en effet aucune prédisposition à partir faire le djihad. Mélanie est une jeune fille heureuse, engagée dans une association qui fait des dons pour des enfants d’Afrique et une grande amatrice de violoncelle. Sonia vient quant à elle d’une famille aisée dont le père d’origine maghrébine est profondément athée.
Afin d’éviter tout amalgame entre Islam et terrorisme, la caméra nous embarque au sein des séances de dé-radicalisation, menées par Dounia Bouzar, figure médiatique sur les questions de l’Islam et de laïcité, directrice de Centre de Prévention contre les Dérives sectaires liées à l’Islam (CPDSI) qui a également participé à l’écriture du scénario. Actrice de son propre rôle, elle explique les systèmes de perversion employés par Daesh pour embrigader les jeunes femmes et pose les différences entre l’Islam et l’idéologie radicale en accompagnant les parents de Sonia et Mélanie dans ce douloureux parcours.
"Le ciel attendra" dépeint une réalité singulière de l’embrigadement qu’il ne faut pas envisager de façon systématique. Il questionne la force d'emprise des rabatteurs au djihad sur les adolescents de notre société tout en ayant le mérite de bousculer certains de nos préjugés.
La caméra retrace leur parcours de façon inversée. Sonia est arrêtée dès les premières minutes du film pour avoir voulu partir en Syrie. Fanatique de l’Islam radicale elle va, au fur et à mesure du film, ouvrir les yeux sur l’emprisonnement idéologique dont elle est victime tandis que Mélanie, insouciante et sensible, va se faire embrigader par un jeune "prince" dont elle tombe amoureuse via internet; un destin tragique qui va l’amener à rejoindre le "califat".
La radicalisation des deux personnages dépeint par Marie-Castille Mention-Schaar est poignante. Elle place l'adolescent en proie aux doutes de la société actuelle en tant qu'objet particulièrement vulnérable. Les deux ados n’ont en effet aucune prédisposition à partir faire le djihad. Mélanie est une jeune fille heureuse, engagée dans une association qui fait des dons pour des enfants d’Afrique et une grande amatrice de violoncelle. Sonia vient quant à elle d’une famille aisée dont le père d’origine maghrébine est profondément athée.
Afin d’éviter tout amalgame entre Islam et terrorisme, la caméra nous embarque au sein des séances de dé-radicalisation, menées par Dounia Bouzar, figure médiatique sur les questions de l’Islam et de laïcité, directrice de Centre de Prévention contre les Dérives sectaires liées à l’Islam (CPDSI) qui a également participé à l’écriture du scénario. Actrice de son propre rôle, elle explique les systèmes de perversion employés par Daesh pour embrigader les jeunes femmes et pose les différences entre l’Islam et l’idéologie radicale en accompagnant les parents de Sonia et Mélanie dans ce douloureux parcours.
"Le ciel attendra" dépeint une réalité singulière de l’embrigadement qu’il ne faut pas envisager de façon systématique. Il questionne la force d'emprise des rabatteurs au djihad sur les adolescents de notre société tout en ayant le mérite de bousculer certains de nos préjugés.