Paul Biya. Photo du domaine public.
Le prétexte de cette prise de position a été la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux pour la nouvelle année au chef de l’Etat par les membres du corps diplomatique accrédité à Yaoundé ce 5 janvier 2011.
Tout commence à 9h32, lorsque le président Paul Biya franchit le perron du somptueux palais de l’unité ou l’attendent les ambassadeurs accrédités au Cameroun avec à leur tête son excellence Michel Madoungou, doyen du corps diplomatique. L’exécution de l’hymne national du Cameroun et la lecture du discours du doyen du corps diplomatique seront suivis par une allocution du chef de l’Etat camerounais. En plus de dix minutes de discours Paul Biya va balayer les transformations importantes et les enjeux majeurs du système international actuel avant de marquer un temps d’arrêt sur la Côte d’ivoire ou il exhortera les protagonistes à suivre l’exemple guinéen.
Rappelons que depuis décembre 2010, ce riche pays de l’Afrique de l’ouest est divisé par un conflit post électoral opposant les partisans d’Alassane Drahmane Ouattara déclaré, par la Commission Electorale Indépendante ivoirienne, vainqueur du second tour du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010 et reconnu par la communauté internationale et ceux du président sortant Laurent Gbagbo déclaré vainqueur par le conseil constitutionnel ivoirien et qui tous les deux ont prêté serment quelques jours plus tard.
Depuis lors malgré les pressions de la communauté internationale qui voit en Ouattara le vainqueur légitime du scrutin du 28 novembre, Laurent Gbagbo n’est pas disposé à lâcher le pouvoir en arguant une tentative des Etats-Unis et de la France de vouloir imposer un président au peuple souverain ivoirien.
Cet énième cri du cœur émis par le président Paul Biya suffira-t-il à convaincre les protagonistes de la crise ivoirienne à fumer le calumet de la paix ou restera-t-il lettre morte ? L’évolution des évènements dans le pays de Houphouët Boigny dans les prochains jours nous en apportera la réponse.
Tout commence à 9h32, lorsque le président Paul Biya franchit le perron du somptueux palais de l’unité ou l’attendent les ambassadeurs accrédités au Cameroun avec à leur tête son excellence Michel Madoungou, doyen du corps diplomatique. L’exécution de l’hymne national du Cameroun et la lecture du discours du doyen du corps diplomatique seront suivis par une allocution du chef de l’Etat camerounais. En plus de dix minutes de discours Paul Biya va balayer les transformations importantes et les enjeux majeurs du système international actuel avant de marquer un temps d’arrêt sur la Côte d’ivoire ou il exhortera les protagonistes à suivre l’exemple guinéen.
Rappelons que depuis décembre 2010, ce riche pays de l’Afrique de l’ouest est divisé par un conflit post électoral opposant les partisans d’Alassane Drahmane Ouattara déclaré, par la Commission Electorale Indépendante ivoirienne, vainqueur du second tour du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010 et reconnu par la communauté internationale et ceux du président sortant Laurent Gbagbo déclaré vainqueur par le conseil constitutionnel ivoirien et qui tous les deux ont prêté serment quelques jours plus tard.
Depuis lors malgré les pressions de la communauté internationale qui voit en Ouattara le vainqueur légitime du scrutin du 28 novembre, Laurent Gbagbo n’est pas disposé à lâcher le pouvoir en arguant une tentative des Etats-Unis et de la France de vouloir imposer un président au peuple souverain ivoirien.
Cet énième cri du cœur émis par le président Paul Biya suffira-t-il à convaincre les protagonistes de la crise ivoirienne à fumer le calumet de la paix ou restera-t-il lettre morte ? L’évolution des évènements dans le pays de Houphouët Boigny dans les prochains jours nous en apportera la réponse.