Bonnets "poutoh" ou "poutoorou". Photo prise par Boubacar Barry
Il est apparu après la bataille de 1725, conduite par Karamoko Alpha Barry de Timbo, à l’issue de laquelle est crée le Royaume Théocratique du Foutah Djallon (1726-1896). "Poutoorou", est ainsi crée en l’honneur et pour la mémoire de cet ancien royaume du Foutah dont il arbore les symboles des neufs "diwés" (provinces).
Au Foutah (aujourd’hui la Moyenne-Guinée), "Poutoorou", en tant que symbole de la grandeur et de la pureté, quatre catégories de personnes étaient habilités à le porter. Ce sont le "gando" (l’érudit), le "landho" (chef ou roi), "djion Djaoudi" (le riche) et le "maoudho gorol" (le notable).
La préfecture de Mamou est réputée pour la qualité du "poutoorou" qu’elle confectionne, en occurrence à Timbo (ancien capitale politique du royaume théocratique du Foutah Djallon. Le prix du poutoorou varie donc en fonction de sa qualité, et la meilleure peut coûter jusqu’à 600.000 GNF. Rond ou carré, le "poutoh" arbore plusieurs couleurs et est conçu sur des dimensions variables.
Bonnet masculin, "poutoorou" est porté avec un joli boubou et des babouches, lors des fêtes ou des cérémonies.
Élément identitaire peulh exprimant au départ le rang social de son porteur, "poutoorou", est de nos jours, porté par toute personne (adulte et vieux) désirant attirer vers soi le respect et l’admiration. "Aujourd’hui, il est généralement porté par celui qui veut exprimer sa maturité", témoigne Bah Alladjei, originaire de Timbi, un des diwés (provinces) de l’ancien royaume théocratique du Fouta Djallon.
Au Foutah (aujourd’hui la Moyenne-Guinée), "Poutoorou", en tant que symbole de la grandeur et de la pureté, quatre catégories de personnes étaient habilités à le porter. Ce sont le "gando" (l’érudit), le "landho" (chef ou roi), "djion Djaoudi" (le riche) et le "maoudho gorol" (le notable).
La préfecture de Mamou est réputée pour la qualité du "poutoorou" qu’elle confectionne, en occurrence à Timbo (ancien capitale politique du royaume théocratique du Foutah Djallon. Le prix du poutoorou varie donc en fonction de sa qualité, et la meilleure peut coûter jusqu’à 600.000 GNF. Rond ou carré, le "poutoh" arbore plusieurs couleurs et est conçu sur des dimensions variables.
Bonnet masculin, "poutoorou" est porté avec un joli boubou et des babouches, lors des fêtes ou des cérémonies.
Élément identitaire peulh exprimant au départ le rang social de son porteur, "poutoorou", est de nos jours, porté par toute personne (adulte et vieux) désirant attirer vers soi le respect et l’admiration. "Aujourd’hui, il est généralement porté par celui qui veut exprimer sa maturité", témoigne Bah Alladjei, originaire de Timbi, un des diwés (provinces) de l’ancien royaume théocratique du Fouta Djallon.