Le bilan de la Banane: l’avenir leur sourit


Par Rédigé le 27/04/2016 (dernière modification le 27/04/2016)

Un an après la première soirée non officielle "À toi l’honneur", la Banane de Dijon est parvenue à instaurer un rendez-vous humoristique mensuel auprès des Dijonnais. Le président de l’association, Selim Beloufa, ainsi que son équipe fourmillent d’idées pour emmener la Banane à son apogée.


Selim Beloufa, le président de l'association La Banane de Dijon lors de la 5e soirée "À toi l’honneur" du mercredi 30 mars 2016. Photo (c) Jocelyn Marques.

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Pari gagné pour l’association la Banane de Dijon! Les questions du mercredi 25 mars 2015 ont rapidement laissé place à un public fidèle et enjoué. Depuis la mise en place d’un système de réservation en ligne, les places - toujours gratuites - s’arrachent désormais en moins d’une heure; il faut donc être rapide pour assister aux soirées "À toi l’honneur" car le pub Irlandais le Kilkenny ne peut pousser ses murs et accueillir plus de 130 personnes. Mais les retardataires peuvent dire merci au civisme du public, qui prévient systématiquement l’association en cas d’empêchement.

Côté scène, 25 personnes allant de la vingtaine à la soixantaine ont pu se confronter au regard du public depuis la première. Selim Beloufa, le président de la Banane de Dijon, est heureux de pouvoir noter un changement majeur depuis notre première rencontre, deux filles se sont emparées du micro! L’une d’elle serait d’ailleurs présente lors de la 6e soirée ce 27 avril 2016. Des personnes qui viennent pour le plaisir, pour dépasser une timidité, pour s’améliorer mais aussi pour promouvoir leur spectacle, comme l’humoriste Guillaume Pierre.

En dehors des rendez-vous mensuels, la Banane de Dijon se fait accoster par des entreprises qui souhaitent pimenter leurs évènements comme l’IAE de Dijon, l’École Universitaire de Management ou la Chambre Syndicale des Propriétaires Immobiliers de Côte d’Or (UNPI). Des services qui demandent de plus en plus de temps et d’investissement à l’équipe qui réfléchit à devenir une entreprise. Pas de panique, ce changement de statut n’ébranlerait pas la gratuité de ces mercredis où le rire est permis. Enfin, l’association se concentre sur son projet d’ateliers permettant à chacun de travailler différentes formes d’humour et l’expression scénique.

Le rêve ultime de Selim Beloufa? Créer des vocations. "Un type qui me dit vouloir être prof à la base et qui devient finalement humoriste… au final on est pas loin: dans tous les cas tu dis conneries et t’as un public!" Le ton est lancé.


Sketch présenté lors de la 5e soirée






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