Un communiqué officiel diffusé lundi 30 juin a confirmé que les chefs d’État et de gouvernement africains, qui se sont réunis en Guinée équatoriale à l’occasion du Sommet de l’UA les 26 et 27 juin, avaient voté en faveur d’une modification du Statut de la Cour africaine de justice et des droits de l’homme accordant aux dirigeants et à d’autres hauts fonctionnaires en poste l’immunité contre les poursuites devant cette juridiction.
"Alors que le continent africain lutte pour faire en sorte que les auteurs de violations graves des droits humains soient tenus de rendre des comptes, il est impossible de justifier cette décision, qui sape l’intégrité de la Cour africaine de justice et des droits de l’homme avant même qu’elle soit opérationnelle. Amnesty International est profondément déçue de constater que les chefs d’État et de gouvernement africains n’ont pas su montrer la voie pour veiller à ce que les victimes d’infractions relevant du droit international obtiennent justice, préférant se mettre à l’abri et prémunir les futurs dirigeants contre des poursuites en cas d’atteintes graves aux droits fondamentaux", a déclaré Netsanet Belay, directeur de la recherche et du plaidoyer pour l’Afrique au sein d’Amnesty International.
Indépendamment de la décision de l’Union africaine, la Cour pénale internationale conservera le droit d’enquêter sur les chefs d’État et de gouvernement pour ce type de crimes.
"Alors que le continent africain lutte pour faire en sorte que les auteurs de violations graves des droits humains soient tenus de rendre des comptes, il est impossible de justifier cette décision, qui sape l’intégrité de la Cour africaine de justice et des droits de l’homme avant même qu’elle soit opérationnelle. Amnesty International est profondément déçue de constater que les chefs d’État et de gouvernement africains n’ont pas su montrer la voie pour veiller à ce que les victimes d’infractions relevant du droit international obtiennent justice, préférant se mettre à l’abri et prémunir les futurs dirigeants contre des poursuites en cas d’atteintes graves aux droits fondamentaux", a déclaré Netsanet Belay, directeur de la recherche et du plaidoyer pour l’Afrique au sein d’Amnesty International.
Indépendamment de la décision de l’Union africaine, la Cour pénale internationale conservera le droit d’enquêter sur les chefs d’État et de gouvernement pour ce type de crimes.