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Sa Sainteté Bartholomée Ier a été accueillie par Monseigneur Bernard Barsi, archevêque de Monaco. Une messe a été célébrée mardi 2 mars 2010 à 18h30, en la Cathédrale.
La remise de la distinction a eu lieu à l'Hôtel de Paris, en présence de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II et de nombreuses personnalités du monde religieux et politique.
Les messages transmis lors des discours du Cardinal Poupard et du Patriarche Bartholomée Ier ont été essentiels: si on veut construire la paix, il faut protéger la création; si on considère la nature comme notre proche, et si on respecte la création, le monde peut encore guérir...
Page 2: Sa Sainteté Bartholomée Ier, Archevêque de Constantinople, Patriarche œcuménique, surnommé le "Patriarche vert"
Page 3: Son Éminence le Cardinal Paul Poupard et la Fondation Poupard
En podcast audio, rencontre avec le Cardinal Poupard, en compagnie de Mgr Barsi
La remise de la distinction a eu lieu à l'Hôtel de Paris, en présence de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II et de nombreuses personnalités du monde religieux et politique.
Les messages transmis lors des discours du Cardinal Poupard et du Patriarche Bartholomée Ier ont été essentiels: si on veut construire la paix, il faut protéger la création; si on considère la nature comme notre proche, et si on respecte la création, le monde peut encore guérir...
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En podcast audio, rencontre avec le Cardinal Poupard, en compagnie de Mgr Barsi
Sa Sainteté Bartholomée Ier, Archevêque de Constantinople, Patriarche œcuménique, surnommé le "Patriarche vert"
Mgr Bernard Barsi et SS Bartholomée Ier. Photo (c) Charly Gallo
Bartholomée Ier accomplit la triple fonction inhérente au Patriarche œcuménique. En tant qu’Archevêque de Constantinople, il est d’abord le pasteur de la communauté orthodoxe d’Istanbul (aujourd’hui environ 5000 personnes) ; il est ensuite le Premier parmi les quelque quatre-vingts évêques du patriarcat œcuménique servant dans une quarantaine de diocèses (3500000 fidèles) ; enfin il exerce le service de présidence, de coordination et d’initiative dans les questions pan-orthodoxes.
Né en 1940 dans une île de la mer Égée, c’est à la faculté de Halki que le futur Primat, de nationalité turque, s’initia à la théologie avant d’obtenir un Doctorat en droit canonique à l’Université catholique grégorienne. Il séjourna donc à Rome durant trois ans, au Séminaire français, avant de poursuivre des études à Genève et à Munich.
Élu en 1991, il occupe ainsi le deuxième rang dans l’ordre d’honneur de l’épiscopat, après le Pape : l’Évêque de Rome et celui de Constantinople étant les successeurs de deux frères : les Apôtres Pierre et André.
Bartholomée Ier parle 6 langues, dont le français, ce qui lui a permis au cours de ses voyages d’acquérir une grande connaissance de l’Europe et de l’Amérique.
Au terme d’une visite en France, (la première dans l’histoire du Patriarcat) le Patriarche fut reçu à Monaco au cours d’une célébration œcuménique solennelle à Saint-Nicolas, le 8 novembre 1995, suivie de l’accueil par Mgr Sardou en sa cathédrale et de sa réception au Palais par le Prince Rainier III.
Enfin l’Archevêque de Constantinople est également l’un des principaux artisans du rapprochement avec l’Église catholique. A diverses occasions, avec les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI, il a manifesté sa volonté de poursuivre, dans la voie du rétablissement de la pleine unité des chrétiens, l’œuvre entreprise par ses prédécesseurs, notamment par le prestigieux Patriarche Athénagoras Ier. On se souvient de la rencontre historique de celui-ci avec le Pape Paul VI à Jérusalem, avant la levée commune des anathèmes portés par leurs Églises respectives.
Conscient du danger que constituent les atteintes à l’environnement, Bartholomée Ier, surnommé le "Patriarche vert", est soucieux de donner une place prépondérante à la protection de l’environnement.
Né en 1940 dans une île de la mer Égée, c’est à la faculté de Halki que le futur Primat, de nationalité turque, s’initia à la théologie avant d’obtenir un Doctorat en droit canonique à l’Université catholique grégorienne. Il séjourna donc à Rome durant trois ans, au Séminaire français, avant de poursuivre des études à Genève et à Munich.
Élu en 1991, il occupe ainsi le deuxième rang dans l’ordre d’honneur de l’épiscopat, après le Pape : l’Évêque de Rome et celui de Constantinople étant les successeurs de deux frères : les Apôtres Pierre et André.
Bartholomée Ier parle 6 langues, dont le français, ce qui lui a permis au cours de ses voyages d’acquérir une grande connaissance de l’Europe et de l’Amérique.
Au terme d’une visite en France, (la première dans l’histoire du Patriarcat) le Patriarche fut reçu à Monaco au cours d’une célébration œcuménique solennelle à Saint-Nicolas, le 8 novembre 1995, suivie de l’accueil par Mgr Sardou en sa cathédrale et de sa réception au Palais par le Prince Rainier III.
Enfin l’Archevêque de Constantinople est également l’un des principaux artisans du rapprochement avec l’Église catholique. A diverses occasions, avec les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI, il a manifesté sa volonté de poursuivre, dans la voie du rétablissement de la pleine unité des chrétiens, l’œuvre entreprise par ses prédécesseurs, notamment par le prestigieux Patriarche Athénagoras Ier. On se souvient de la rencontre historique de celui-ci avec le Pape Paul VI à Jérusalem, avant la levée commune des anathèmes portés par leurs Églises respectives.
Conscient du danger que constituent les atteintes à l’environnement, Bartholomée Ier, surnommé le "Patriarche vert", est soucieux de donner une place prépondérante à la protection de l’environnement.
Son Éminence le Cardinal Paul Poupard et la Fondation Poupard
Mgr Barsi et SE Cardinal Poupard. Photo (c) Eva Esztergar
Créé cardinal-diacre de Sant’Eugenio par le Pape Jean-Paul II lors du consistoire du 25 mai 1985, puis élevé au titre de cardinal-prêtre Santa Prassede lié à la basilique Santa Prassede en 1996, le Cardinal Paul Poupard, a été pendant plus de 25 ans président émérite du Conseil pontifical pour la culture et président du Conseil Pontifical pour le dialogue inter-religieux du Saint-Siège (1988-2007).
Titulaire de deux doctorats, l’un en théologie, l’autre en histoire, Son Éminence le Cardinal Paul Poupard, ancien professeur de lettres, puis attaché au CNRS, a été Recteur de l’Institut catholique de Paris (dès 1971), puis évêque auxiliaire du cardinal Marty (1979).
Il est l’auteur de nombreux ouvrages érudits, notamment sur le Vatican.
La mission principale qu’il s’est fixée pendant ses ministères a été “la réconciliation du monde intellectuel avec le message chrétien”.
La Fondation Poupard a été créée en 2007 par le Cardinal Paul Poupard. Elle est présidée par Maître Giuseppe Musumeci. Son but est de développer le dialogue entre les diverses cultures grâce à des initiatives concrètes, chaires universitaires, projets culturels et artistiques.
Elle est engagée dans la réalisation d’un projet destiné à favoriser le progrès du système éducatif et de formation professionnelle dans l’aire méditerranéenne. Elle collabore, à cette fin, avec l’Association de la Haute-Égypte et de la Chaire “Religions et espace public” créée cette année à Marseille ; cette Chaire réalise au Liban un projet nommé “Mosaïques”.
Elle a également inauguré l’année dernière, à Bombay (Inde), une chaire consacrée au dialogue interreligieux. Le premier numéro de la revue annexée à cette Chaire est déjà paru.
Dans le même esprit, la Fondation élabore un projet sur la convivialité, nommé “Vivre ensemble”.
Aux États-Unis, la Fondation travaille, auprès d’une prestigieuse université, à la réalisation d’une chaire sur la médiation, avec la participation de hautes personnalités de la justice européenne.
La Fondation publie, en France, une revue consacrée aux problèmes éthiques, sociaux et financier, dont le premier numéro est paru. Elle produit actuellement la traduction du « Dictionnaire des Religions » en arabe et de l’ouvrage « Les religions » en anglais. Elle a publié, en outre, des textes du Cardinal Poupard.
Titulaire de deux doctorats, l’un en théologie, l’autre en histoire, Son Éminence le Cardinal Paul Poupard, ancien professeur de lettres, puis attaché au CNRS, a été Recteur de l’Institut catholique de Paris (dès 1971), puis évêque auxiliaire du cardinal Marty (1979).
Il est l’auteur de nombreux ouvrages érudits, notamment sur le Vatican.
La mission principale qu’il s’est fixée pendant ses ministères a été “la réconciliation du monde intellectuel avec le message chrétien”.
La Fondation Poupard a été créée en 2007 par le Cardinal Paul Poupard. Elle est présidée par Maître Giuseppe Musumeci. Son but est de développer le dialogue entre les diverses cultures grâce à des initiatives concrètes, chaires universitaires, projets culturels et artistiques.
Elle est engagée dans la réalisation d’un projet destiné à favoriser le progrès du système éducatif et de formation professionnelle dans l’aire méditerranéenne. Elle collabore, à cette fin, avec l’Association de la Haute-Égypte et de la Chaire “Religions et espace public” créée cette année à Marseille ; cette Chaire réalise au Liban un projet nommé “Mosaïques”.
Elle a également inauguré l’année dernière, à Bombay (Inde), une chaire consacrée au dialogue interreligieux. Le premier numéro de la revue annexée à cette Chaire est déjà paru.
Dans le même esprit, la Fondation élabore un projet sur la convivialité, nommé “Vivre ensemble”.
Aux États-Unis, la Fondation travaille, auprès d’une prestigieuse université, à la réalisation d’une chaire sur la médiation, avec la participation de hautes personnalités de la justice européenne.
La Fondation publie, en France, une revue consacrée aux problèmes éthiques, sociaux et financier, dont le premier numéro est paru. Elle produit actuellement la traduction du « Dictionnaire des Religions » en arabe et de l’ouvrage « Les religions » en anglais. Elle a publié, en outre, des textes du Cardinal Poupard.