Pour le premier, les pourparlers sur le nucléaire qui doivent reprendre cette semaine à Bagdad laissent peu d’espoirs en raison des tergiversations iraniennes. Pour le second, le G8 travaille à une "transition politique" alors que Bachar el-Assad transfèrerait massivement des fonds vers l’Iran et la Russie. La mort ce dimanche d'un haut dignitaire sunnite libanais, opposant notoire au régime de Damas, abattu par un tir de l'armée libanaise au nord du pays, atteste des graves dangers de contagion du conflit syrien.
Ce seront peut-être les négociations de la dernière chance : à quelques jours de la reprise, à Bagdad, des discussions sur le nucléaire entre l’Iran et les puissances du Conseil de sécurité disposant d’un droit de véto ainsi que l’Allemagne et l’Union Européenne, la visite-surprise dimanche à Téhéran du Directeur général de l’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique accompagné du chef des inspecteurs de l'agence onusienne vient accentuer la pression sur la République islamique. Des pressions confirmées par la plupart des dirigeants au sommet du G8 à Camp David : c’est à "Téhéran de prendre des mesures concrètes pour démontrer le caractère pacifique de son programme". Des exigences en outre renforcées par les déclarations récentes de l’Ambassadeur des États-Unis en Israël: les plans américains d’une éventuelle attaque sur l’Iran sont prêts et "l’option est entièrement opérationnelle", a expliqué Dan Shapiro dans une interview donnée cette semaine à la radio de Tsahal. Pour le chef sortant de l'armée de l'air israélienne et son successeur, "l'armée de l'air est bien préparée et à même de mener une frappe d'envergure contre l'Iran".
De son côté l’Iran a appelé "à la levée des sanctions" avant de débuter ces échanges. A Beyrouth, un important responsable parlementaire chiite proche de Téhéran s’attend à une "initiative substantielle" des Iraniens pour relancer les négociations. Une initiative susceptible de mettre l’option nucléaire sur la table. En échange de quoi? "D’une reconnaissance de l’influence iranienne sur le Golfe, l’Iraq et le Liban", affirme cet interlocuteur de haut rang sans sourciller. "Inacceptable", estime pour sa part un responsable onusien qui y voit même une "provocation". Le doute ne peut que s’installer sur l’issue heureuse de ces pourparlers. A moins de considérer qu’ils visent à en permettre d’autres. Un jeu dangereux avec le temps vigoureusement dénoncé par le premier Ministre israélien.
Ce seront peut-être les négociations de la dernière chance : à quelques jours de la reprise, à Bagdad, des discussions sur le nucléaire entre l’Iran et les puissances du Conseil de sécurité disposant d’un droit de véto ainsi que l’Allemagne et l’Union Européenne, la visite-surprise dimanche à Téhéran du Directeur général de l’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique accompagné du chef des inspecteurs de l'agence onusienne vient accentuer la pression sur la République islamique. Des pressions confirmées par la plupart des dirigeants au sommet du G8 à Camp David : c’est à "Téhéran de prendre des mesures concrètes pour démontrer le caractère pacifique de son programme". Des exigences en outre renforcées par les déclarations récentes de l’Ambassadeur des États-Unis en Israël: les plans américains d’une éventuelle attaque sur l’Iran sont prêts et "l’option est entièrement opérationnelle", a expliqué Dan Shapiro dans une interview donnée cette semaine à la radio de Tsahal. Pour le chef sortant de l'armée de l'air israélienne et son successeur, "l'armée de l'air est bien préparée et à même de mener une frappe d'envergure contre l'Iran".
De son côté l’Iran a appelé "à la levée des sanctions" avant de débuter ces échanges. A Beyrouth, un important responsable parlementaire chiite proche de Téhéran s’attend à une "initiative substantielle" des Iraniens pour relancer les négociations. Une initiative susceptible de mettre l’option nucléaire sur la table. En échange de quoi? "D’une reconnaissance de l’influence iranienne sur le Golfe, l’Iraq et le Liban", affirme cet interlocuteur de haut rang sans sourciller. "Inacceptable", estime pour sa part un responsable onusien qui y voit même une "provocation". Le doute ne peut que s’installer sur l’issue heureuse de ces pourparlers. A moins de considérer qu’ils visent à en permettre d’autres. Un jeu dangereux avec le temps vigoureusement dénoncé par le premier Ministre israélien.
Transferts financiers syriens vers l'Iran et la Russie
Lors du G8, la question de la "transition politique en Syrie" a été abordée. Il est grand temps au regard de la poursuite des sanglantes répressions contre les civils ainsi que des risques de contagion comme l’attestent les violences meurtrières qui secouent la ville de Tripoli au nord du Liban. La Russie y réfléchirait, selon la presse américaine. Peut-être le temps de mieux organiser le départ du président syrien. En effet, selon des sources saoudiennes, "Bachar El-Assad a fait transférer par avion des fonds et de l’or à destination de Iran et de la Russie". "Il hésite encore", explique-t-on du côté de Riyad qui ne cache plus, pour la première fois dans l’histoire de sa diplomatie, son engagement politique à contrer l'axe chiite si l’on en juge le projet saoudien d’union avec Bahreïn.
En Iran, poursuit cet interlocuteur proche de l’ambassade saoudienne à Paris, le président syrien pense que "sa sécurité serait mieux assurée car le pays est surveillé" mais "il craint que le pouvoir à Téhéran n’utilise sa présence comme carte dans une négociation avec les occidentaux". Bachar est, en revanche, "certain de l’appui sans faille de Vladimir Poutine" mais se sentirait moins à l’aise en résidence dans la Fédération de Russie. Des préoccupations qui, si elles étaient confirmées, en disent long sur les intentions du pouvoir alaouite, un moment convaincu de pouvoir négocier avec les occidentaux la création d’un territoire indépendant en Syrie pour cette minorité.
En Iran, poursuit cet interlocuteur proche de l’ambassade saoudienne à Paris, le président syrien pense que "sa sécurité serait mieux assurée car le pays est surveillé" mais "il craint que le pouvoir à Téhéran n’utilise sa présence comme carte dans une négociation avec les occidentaux". Bachar est, en revanche, "certain de l’appui sans faille de Vladimir Poutine" mais se sentirait moins à l’aise en résidence dans la Fédération de Russie. Des préoccupations qui, si elles étaient confirmées, en disent long sur les intentions du pouvoir alaouite, un moment convaincu de pouvoir négocier avec les occidentaux la création d’un territoire indépendant en Syrie pour cette minorité.