Vivian Reding. Photo © European Parliament / Pietro Naj-Oleari
Selon la Commissaire Reding, "la légalité des mesures prises par la France doit encore être évaluée. (...) Les États membres sont en charge de l'ordre public et doivent assurer la sécurité" de leurs citoyens, mais que les mesures prises doivent être proportionnées.
Olivier Chastel, Représentant le Conseil, le Secrétaire d'État belge aux affaires européennes, a réaffirmé l'attachement du Conseil aux "valeurs et principes des Traités et au respect de l'État de Droit, y compris des droits des minorités". Il a rappelé qu'il revient aux États membres de soutenir l'inclusion des Roms.
Lívia Járóka (PPE, HU) a rappelé que les expulsions ne peuvent être décidées qu'au cas par cas, que "personne ne doit être expulsé au seul motif d'être Rom", et elle a souligné l'importance de renforcer l'inclusion des Roms par le biais d'une stratégie européenne.
Selon Hannes Swoboda (S&D, AT) "cela est scandaleux, je veux savoir si les autorités françaises ont enfreint le droit européen ou pas" a-t-il déclaré, craignant que d'autres pays, "peut-être l'Italie ou la Hongrie", puissent s'inspirer de la France.
Renate Weber (ADLE, RO) a jugé que proposer de l'argent pour quitter la France (le retour volontaire) est une "claire violation du droit européen et international".
Hélène Flautre (Verts/ALE, FR) a demandé pourquoi la commissaire Reding, après plusieurs réunions sur ce dossier, n'a "toujours pas d'opinion claire".
Selon Cornelia Ernst (GUE/NGL, DE) "Sarkozy viole le droit européen, la libre circulation des personnes et la Charte des Droits fondamentaux", elle a mentionné des cas similaires en Autriche, en Allemagne et en Italie.
Timothy Kirkhope (ECR, UK) quant à lui attend que la Commission rende un avis formel sur la situation. "Alors nous pourrons juger sur la base des faits et décider comment nous consacrer à une meilleure intégration des Roms, plutôt que de condamner un Etat membre par avance. (...) Ce continent ne doit jamais raviver les fantômes des nationalismes passés".
Voir aussi nos articles précédents
Olivier Chastel, Représentant le Conseil, le Secrétaire d'État belge aux affaires européennes, a réaffirmé l'attachement du Conseil aux "valeurs et principes des Traités et au respect de l'État de Droit, y compris des droits des minorités". Il a rappelé qu'il revient aux États membres de soutenir l'inclusion des Roms.
Lívia Járóka (PPE, HU) a rappelé que les expulsions ne peuvent être décidées qu'au cas par cas, que "personne ne doit être expulsé au seul motif d'être Rom", et elle a souligné l'importance de renforcer l'inclusion des Roms par le biais d'une stratégie européenne.
Selon Hannes Swoboda (S&D, AT) "cela est scandaleux, je veux savoir si les autorités françaises ont enfreint le droit européen ou pas" a-t-il déclaré, craignant que d'autres pays, "peut-être l'Italie ou la Hongrie", puissent s'inspirer de la France.
Renate Weber (ADLE, RO) a jugé que proposer de l'argent pour quitter la France (le retour volontaire) est une "claire violation du droit européen et international".
Hélène Flautre (Verts/ALE, FR) a demandé pourquoi la commissaire Reding, après plusieurs réunions sur ce dossier, n'a "toujours pas d'opinion claire".
Selon Cornelia Ernst (GUE/NGL, DE) "Sarkozy viole le droit européen, la libre circulation des personnes et la Charte des Droits fondamentaux", elle a mentionné des cas similaires en Autriche, en Allemagne et en Italie.
Timothy Kirkhope (ECR, UK) quant à lui attend que la Commission rende un avis formel sur la situation. "Alors nous pourrons juger sur la base des faits et décider comment nous consacrer à une meilleure intégration des Roms, plutôt que de condamner un Etat membre par avance. (...) Ce continent ne doit jamais raviver les fantômes des nationalismes passés".
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