Gayer Anderson fut un Major dans l’armée anglaise au début du 20e siècle, médecin et orientaliste renommé. Installé au Caire, il choisit pour résidence deux maisons accolées : Beyt el Kéritliya (la maison du Crétois) fondée par Haj Mohammad Ibn Salem Al-Gazzar en 1631 et beyt Amina bent Salem construite par maître Abdoul Qader Al-Haddad en 1540, Ces deux maisons sont particulièrement remarquables par leurs balcons de bois fermés qui jaillissent des murs. A l’extension nord-est de la mosquée Ibn Touloun se situe la porte principale de ce musée considéré depuis 1937, quant son propriétaire l’offrit aux antiquités égyptiennes, comme l’annexe du musée d’art islamique.
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Salamlek et Haramlek
Beyt el-Keritliya, comme on le surnomme encore, se compose d’un rez-de-chaussée, deux étages et une superbe terrasse en forme de cour à moucharabiehs. L’intérêt de cette maison réside surtout dans son architecture, ce ne sont que paliers décalés, couloir en chicane, galerie en surplomb sur la grande salle et sur l’ensemble.
Le musée comporte trois façades, chacune dotée d'une entrée. Les jardins étaient analogues, tous en forme de cour centrale carrée entourée de porches ouverts. Ce plan est basé sur l'architecture traditionnelle du Caire ottoman renfermant ; un Salamlek, la place d’accueil, ou les salons des hommes, un Haramlek, le domaine du harem pour leurs réceptions et interdit aux hommes, le cabinet secret d'où les femmes contemplaient les hommes, des mashrabiyyahs, fenêtres à paravents en bois taillé, ainsi que des vestibules.
Beyt el-Keritliya, comme on le surnomme encore, se compose d’un rez-de-chaussée, deux étages et une superbe terrasse en forme de cour à moucharabiehs. L’intérêt de cette maison réside surtout dans son architecture, ce ne sont que paliers décalés, couloir en chicane, galerie en surplomb sur la grande salle et sur l’ensemble.
Le musée comporte trois façades, chacune dotée d'une entrée. Les jardins étaient analogues, tous en forme de cour centrale carrée entourée de porches ouverts. Ce plan est basé sur l'architecture traditionnelle du Caire ottoman renfermant ; un Salamlek, la place d’accueil, ou les salons des hommes, un Haramlek, le domaine du harem pour leurs réceptions et interdit aux hommes, le cabinet secret d'où les femmes contemplaient les hommes, des mashrabiyyahs, fenêtres à paravents en bois taillé, ainsi que des vestibules.
Gayer Anderson, orientaliste passionné de l’art ottoman, restaura ces maisons et les meubla avec une collection impressionnante. De vrais œuvres d’arts islamiques recueillis durant ses voyages dans tout le moyen orient. Toutes les salles du pourtour contiennent des vitrines de verrerie. La dernière salle abrite quelques jolies boiseries, a incrustation de nacre et d’ivoire. Une magnifique collection de textiles, tapisseries, cuivreries, céramiques, incrustations subsiste dans les différentes salles, aussi bien que des objets d’art perse et turc, des meubles de différentes époques, partout des objets orientaux aussi rares et riches qu’anciens, un assemblage de pierres tombales et un bon nombre de peintures chinoises et européennes.
L’art islamique est d'une grande beauté. Ce musée permet aux admirateurs de l'art arabo-musulman d'enrichir leurs connaissances loin, cette fois-ci, des lieux de cultes mais néanmoins dans une ancienne maison qui montre la vie quotidienne de cette période riche de l’histoire du pays.
L’art islamique est d'une grande beauté. Ce musée permet aux admirateurs de l'art arabo-musulman d'enrichir leurs connaissances loin, cette fois-ci, des lieux de cultes mais néanmoins dans une ancienne maison qui montre la vie quotidienne de cette période riche de l’histoire du pays.