Navire de pêche à Doha. Photo (c) Urbanplay.
Deux semaines après une visite à Riyad du président américain Donald Trump, l'Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés (le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Yémen, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, les Comores, les Maldives, l'Île Maurice) ont rompu, le 5 juin 2017, leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusé de soutenir le "terrorisme". Il s'agit de la plus grave crise diplomatique qui frappe le Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCEAG), depuis sa création en 1981. Cette crise intervient alors que le Qatar a annoncé, le 24 mai 2017, que son agence de presse officielle Qatar News Agency (QNA) avait été piratée avec la publication d'un faux communiqué attribué à l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Ce communiqué traitait de sujets régionaux sensibles, notamment l'Iran vu comme un allié stratégique alors qu'il est accusé par l'Arabie saoudite d'être "le fer de lance du terrorisme".
L’Émir du Koweït, Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, tente une médiation pour résoudre la crise avec le Qatar. Le Koweït se pose en médiateur, mettant de côté les divergences et cherchant à rétablir le dialogue. Après avoir reçu le conseiller du roi saoudien et s’être entretenu au téléphone avec l’Émir du Qatar, le roi de Jordanie, le président turc et le président soudanais, l’Émir du Koweït s’est rendu en Arabie saoudite, aux Émirats Arabes Unis et au Qatar dans une apparente médiation.
A la demande de l’Émir du Koweït, et pour éviter une escalade des tensions, l’Émir du Qatar a annulé un discours qu’il devait prononcer à l'annonce de la rupture des relations diplomatiques. Selon le ministre qatarien des Affaires étrangères, Doha veut donner à l’Émir du Koweït la possibilité de "communiquer avec les parties impliquées dans la crise et de tenter de maîtriser la situation". L’initiative de l’Émir du Koweït bénéficie d’un soutien populaire et parlementaire. Le vice-ministre koweïtien des Affaires étrangères, Khaled Al Jarallah, a expliqué la position du Koweït à la radio Monte Carlo Doualiya (MCD): "En 2014, il y avait eu une première crise avec le Qatar, et nous avions à l’époque souhaité une médiation qui a d’ailleurs porté ses fruits. Nous avions réunifié les positions des pays du Golfe. Aujourd’hui, nous entamons la même démarche et nous souhaitons réunifier le CCEAG". "Nous avons vraiment confiance en nos capacités, les capacités du CCEAG, à apaiser les tensions. Je ne souhaite pas qu’on parle d’un échec du CCEAG. Nous restons optimistes. Nous allons réussir", a-t-il conclu.
La politique d'aide du Koweït, notamment dans l'action humanitaire, a valu à l’Émir de recevoir du secrétaire général des Nations unies le titre honorifique de "leader humanitaire mondial", en 2014. Cette nouvelle crise dans le Golfe est l'occasion pour l’Émir du Koweït de défendre sa respectabilité régionale, si ce n'est internationale.
L’Émir du Koweït, Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, tente une médiation pour résoudre la crise avec le Qatar. Le Koweït se pose en médiateur, mettant de côté les divergences et cherchant à rétablir le dialogue. Après avoir reçu le conseiller du roi saoudien et s’être entretenu au téléphone avec l’Émir du Qatar, le roi de Jordanie, le président turc et le président soudanais, l’Émir du Koweït s’est rendu en Arabie saoudite, aux Émirats Arabes Unis et au Qatar dans une apparente médiation.
A la demande de l’Émir du Koweït, et pour éviter une escalade des tensions, l’Émir du Qatar a annulé un discours qu’il devait prononcer à l'annonce de la rupture des relations diplomatiques. Selon le ministre qatarien des Affaires étrangères, Doha veut donner à l’Émir du Koweït la possibilité de "communiquer avec les parties impliquées dans la crise et de tenter de maîtriser la situation". L’initiative de l’Émir du Koweït bénéficie d’un soutien populaire et parlementaire. Le vice-ministre koweïtien des Affaires étrangères, Khaled Al Jarallah, a expliqué la position du Koweït à la radio Monte Carlo Doualiya (MCD): "En 2014, il y avait eu une première crise avec le Qatar, et nous avions à l’époque souhaité une médiation qui a d’ailleurs porté ses fruits. Nous avions réunifié les positions des pays du Golfe. Aujourd’hui, nous entamons la même démarche et nous souhaitons réunifier le CCEAG". "Nous avons vraiment confiance en nos capacités, les capacités du CCEAG, à apaiser les tensions. Je ne souhaite pas qu’on parle d’un échec du CCEAG. Nous restons optimistes. Nous allons réussir", a-t-il conclu.
La politique d'aide du Koweït, notamment dans l'action humanitaire, a valu à l’Émir de recevoir du secrétaire général des Nations unies le titre honorifique de "leader humanitaire mondial", en 2014. Cette nouvelle crise dans le Golfe est l'occasion pour l’Émir du Koweït de défendre sa respectabilité régionale, si ce n'est internationale.