Deux affiches publicitaires flanquent ces jours-ci les bus monégasques des lignes 2 et 6 parcourant les artères de la Principauté: le passant y découvre de superbes chevaux en liberté. Et un nom de domaine: Le Haras de Chandor. Créé en 2009 sous l’impulsion de leurs fondateurs suisses Stéphane O. Cretton et Christophe Grosjean, désormais résidents sur le Rocher, le Haras de Chandor s’est installé dans la très traditionnelle Normandie. Son président s’est prêté à un entretien.
Quel est le projet précis du Haras de Chandor?
Christophe Grosjean: Le Haras de Chandor a pour objectif de faire naître, élever et valoriser des chevaux de sport, plus précisément, des chevaux destinés aux concours de sauts d’obstacles. Nous avons sélectionné des poulinières – des juments reproductrices – avec des origines confirmées en portant une grande attention à leurs souches maternelles. C’est-à-dire, que nous avons privilégié des mères gagnantes ou ayant produit d’excellents chevaux d’obstacle.
Comment l'idée de ce projet a-t-elle germé dans vos esprits?
C.G.: Après avoir travaillé plusieurs années dans des domaines différents, l’envie d’indépendance et de créer sa propre entreprise grandissait de plus en plus. C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé en 2009, de prendre notre destinée en main et de nous lancer dans cette aventure.
Quel est le projet précis du Haras de Chandor?
Christophe Grosjean: Le Haras de Chandor a pour objectif de faire naître, élever et valoriser des chevaux de sport, plus précisément, des chevaux destinés aux concours de sauts d’obstacles. Nous avons sélectionné des poulinières – des juments reproductrices – avec des origines confirmées en portant une grande attention à leurs souches maternelles. C’est-à-dire, que nous avons privilégié des mères gagnantes ou ayant produit d’excellents chevaux d’obstacle.
Comment l'idée de ce projet a-t-elle germé dans vos esprits?
C.G.: Après avoir travaillé plusieurs années dans des domaines différents, l’envie d’indépendance et de créer sa propre entreprise grandissait de plus en plus. C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé en 2009, de prendre notre destinée en main et de nous lancer dans cette aventure.
Constituer un cheptel de chevaux bien nés
Christophe Grosjean, Président du Haras. Photo © Haras de Chandor
Comment articulez-vous ce projet et votre résidence en Principauté de Monaco?
C.G.: En ce qui concerne les tâches administratives et les prises de décisions de l’entreprise, elles sont effectuées en Principauté. C’est une délocalisation de ces tâches à notre domicile. L’ensemble des travaux physiques concernant l’élevage comme le suivi quotidien des chevaux, les poulinages, le suivi vétérinaire, la valorisation sportive, etc, sont en revanche délégués à des partenaires de confiance. Bien évidemment, nous nous rendons sur place régulièrement afin de suivre la bonne marche du Haras.
A terme, quelles sont vos ambitions?
C.G.: La première phase a été de sélectionner et d’acquérir une jumenterie afin de faire naître environ six à huit poulains par an. C’était la première difficulté car il n’est pas aisé d’acquérir de bonnes juments. La deuxième étape était de constituer un cheptel de jeunes chevaux bien nés. Faire naître un poulain est un long processus: onze mois de gestation. Et les risques liés à la naissance et au développement du poulain dans les premières semaines sont importants. Aujourd’hui nous entrons dans une nouvelle phase, celle de la valorisation sportive de ces jeunes chevaux qui, pour les plus âgés, ont entre 4 et 6 ans. Chaque étape est un défi: reste aujourd’hui la reconnaissance au devant de la scène sportive.
C.G.: En ce qui concerne les tâches administratives et les prises de décisions de l’entreprise, elles sont effectuées en Principauté. C’est une délocalisation de ces tâches à notre domicile. L’ensemble des travaux physiques concernant l’élevage comme le suivi quotidien des chevaux, les poulinages, le suivi vétérinaire, la valorisation sportive, etc, sont en revanche délégués à des partenaires de confiance. Bien évidemment, nous nous rendons sur place régulièrement afin de suivre la bonne marche du Haras.
A terme, quelles sont vos ambitions?
C.G.: La première phase a été de sélectionner et d’acquérir une jumenterie afin de faire naître environ six à huit poulains par an. C’était la première difficulté car il n’est pas aisé d’acquérir de bonnes juments. La deuxième étape était de constituer un cheptel de jeunes chevaux bien nés. Faire naître un poulain est un long processus: onze mois de gestation. Et les risques liés à la naissance et au développement du poulain dans les premières semaines sont importants. Aujourd’hui nous entrons dans une nouvelle phase, celle de la valorisation sportive de ces jeunes chevaux qui, pour les plus âgés, ont entre 4 et 6 ans. Chaque étape est un défi: reste aujourd’hui la reconnaissance au devant de la scène sportive.
La dynamique et le relationnel monégasques
Entre la Suisse, la Normandie et la Principauté, comment vivez-vous? Comment adaptez-vous votre style de vie?
C.G.: Après avoir vécu trois ans en Normandie afin de mettre en place la structure du Haras, il était temps pour nous de revenir à une vie qui nous était plus familière. La Normandie est une très belle région, cependant n’en étant pas originaire, il était difficile de se projeter sur du long terme. Monaco nous apporte le côté dynamique et relationnel. La Suisse reste le pays de nos racines.
Concevez-vous ce Haras comme un projet commercial? Un projet culturel? Une passion?
C.G.: Le Haras de Chandor est né d’une passion. L’élevage de chevaux de sport est un domaine très particulier mais cette passion est vite devenue une entreprise dont le but est d’atteindre un seuil de rentabilité et ainsi trouver un rythme de "croisière". Nos décisions sont prises dans ce sens afin de maintenir ce cap.
C.G.: Après avoir vécu trois ans en Normandie afin de mettre en place la structure du Haras, il était temps pour nous de revenir à une vie qui nous était plus familière. La Normandie est une très belle région, cependant n’en étant pas originaire, il était difficile de se projeter sur du long terme. Monaco nous apporte le côté dynamique et relationnel. La Suisse reste le pays de nos racines.
Concevez-vous ce Haras comme un projet commercial? Un projet culturel? Une passion?
C.G.: Le Haras de Chandor est né d’une passion. L’élevage de chevaux de sport est un domaine très particulier mais cette passion est vite devenue une entreprise dont le but est d’atteindre un seuil de rentabilité et ainsi trouver un rythme de "croisière". Nos décisions sont prises dans ce sens afin de maintenir ce cap.