Le Grand Tour. (c) Open Diplomacy.
Ce Grand Tour a pour ambition d'articuler le débat public national autour de conférences consultatives digitalisées. Chacun des thèmes du Forum Génération Égalité y sera abordé autour de l'égalité hommes et femmes, et mobilisera, pour chaque consultation, un membre du gouvernement. Face à la situation sanitaire, des restrictions renforcées ont été mises en place. Dans ce contexte, Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, s’est entretenue le 30 mars dernier avec les principales associations de droits des femmes, mobilisées pour lutter contre les violences qui leur sont faites. Selon le communiqué de presse de ce même jour, l’échange fut l’occasion de s’assurer de la continuité de l’action desdites associations durant cette période particulière, et de leur signifier que le gouvernement venait de relancer, à la demande de la ministre, une campagne de communication visant à rappeler l’ensemble des dispositifs d’alerte et de secours en vigueur pour lutter contre les violences intrafamiliales. À cette occasion, la ministre a déclaré "Dans le contexte sanitaire inédit que nous traversons, et face à l’ampleur du phénomène des violences au sein du couple dont les restrictions sanitaires renforcées constituent un facteur aggravant, le gouvernement demeure pleinement mobilisé. C’est pourquoi, j’ai décidé de relancer la campagne de sensibilisation spécifique que nous avions engagée lors du deuxième confinement. L’ensemble des dispositifs visant à protéger les femmes victimes de violences sont actifs et opérationnels et doivent être mieux connus des victimes ainsi que de leur entourage. Il s’agit d’une action collective essentielle pour lutter contre ce fléau".
Au nom du ministère de l'Egalité, pour la conférence consultative de la région Centre-Val de Loire prévue en ligne du 3 mai prochain, de 14 à 16h30, en partenariat avec le CNAM CVL, en présence d’Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises, je vous invite à participer et à faire connaître ce rendez-vous démocratique voir Grand Tour#NotreGénérationEgalité. Au programme, 14 conférences consultatives à travers tout le territoire, permettant aux allié.e.s de la cause d'apporter leurs réflexions sur la façon d'amplifier les efforts de la société française pour faire progresser concrètement l'égalité et préparer le pays à accueillir le Forum Génération Égalité ainsi que le lancement du 7e prix régional de l'entrepreneuriat des femmes organisé par France Active, et soutenu notamment par les signataires du plan d’actions régional pour l’entrepreneuriat par les femmes (Etat, Région Centre-Val de Loire, Bpifrance, BNP et Caisse d’épargne Loire-Centre). Ce concours vise à valoriser la création/reprise d'entreprises par les femmes, à leur donner une visibilité et à mettre en valeur des "rôles modèles", pour donner envie à d'autres femmes de s'engager. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 juin inclus. Lien vers la page Facebook du concours: https://www.facebook.com/Concoursregionaldelentrepreneuriatparlesfemmes.
Au nom du ministère de l'Egalité, pour la conférence consultative de la région Centre-Val de Loire prévue en ligne du 3 mai prochain, de 14 à 16h30, en partenariat avec le CNAM CVL, en présence d’Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et moyennes entreprises, je vous invite à participer et à faire connaître ce rendez-vous démocratique voir Grand Tour#NotreGénérationEgalité. Au programme, 14 conférences consultatives à travers tout le territoire, permettant aux allié.e.s de la cause d'apporter leurs réflexions sur la façon d'amplifier les efforts de la société française pour faire progresser concrètement l'égalité et préparer le pays à accueillir le Forum Génération Égalité ainsi que le lancement du 7e prix régional de l'entrepreneuriat des femmes organisé par France Active, et soutenu notamment par les signataires du plan d’actions régional pour l’entrepreneuriat par les femmes (Etat, Région Centre-Val de Loire, Bpifrance, BNP et Caisse d’épargne Loire-Centre). Ce concours vise à valoriser la création/reprise d'entreprises par les femmes, à leur donner une visibilité et à mettre en valeur des "rôles modèles", pour donner envie à d'autres femmes de s'engager. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 juin inclus. Lien vers la page Facebook du concours: https://www.facebook.com/Concoursregionaldelentrepreneuriatparlesfemmes.
Faits et solutions au niveau Européen
L’égalité des sexes signifie une visibilité, une autonomisation, une responsabilité et une participation égales des femmes et des hommes dans toutes les sphères de la vie publique et privée. Cela signifie également l'égalité d'accès aux ressources et à leur répartition entre les femmes et les hommes ainsi qu’une valorisation égale des deux sexes. Celle-ci vise à modifier les structures de la société qui contribuent à maintenir des relations de pouvoir inégales entre les femmes et les hommes. La réalisation de cet objectif est essentielle pour la protection des droits de l'homme, le fonctionnement de la démocratie, le respect de l'état de droit et la croissance économique.
Toutefois, malgré l'amélioration du statut juridique des femmes en Europe, l'égalité effective est loin d'être une réalité. La violence et la discrimination persistent dans de nombreux domaines, maintenant les femmes et les hommes dans leurs rôles traditionnels et empêchant la pleine réalisation des droits humains des femmes. Bien qu'un important corpus législatif soit en vigueur depuis plusieurs décennies dans ce domaine et dans la plupart des pays, les progrès sont extrêmement lents. Les femmes ont un accès plus limité aux actifs économiques en Europe, elles possèdent moins de biens, elles occupent souvent des emplois précaires et donc moins bien rémunérés, et de plus elles sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté et la discrimination en ce qui concerne l'emploi.
Dans la plupart des pays, les femmes ne gagnent en moyenne que 60 à 75 % du salaire des hommes. Dans les 28 États membres de l'Union européenne, l’écart peut être de 39 %. En dépit des changements politiques et des progrès réalisés par les femmes et les jeunes filles dans tous les domaines de la vie, notamment à la maison, dans l'éducation, dans les médias et dans le système judiciaire, les violences à l'égard des femmes sous leurs différentes formes, demeurent la violation la plus courante des droits de l'homme et ce, bien que cette question soit mieux étudiée et traitée par la législation.
À partir des années 1980, le Conseil de l'Europe a joué un rôle majeur dans le développement de normes et de concepts tels que la démocratie paritaire, la budgétisation sensible au genre et l'intégration de la dimension de genre, qui ont favorisé une nouvelle approche de l'égalité des sexes, en façonnant son développement en Europe. Le programme transversal du Conseil de l'Europe sur l'égalité entre les femmes et les hommes, lancé en 2012, vise à accroître l'impact et la visibilité des normes d'égalité entre les femmes et les hommes et à soutenir leur mise en œuvre dans les États membres.
Pour atteindre son objectif et faire avancer l'agenda de cette égalité, le Programme s'appuie sur le soutien politique et financier des Etats membres, ainsi que sur la contribution de tous les organes de décision, de conseil et de suivi du Conseil de l'Europe. La Commission pour l'égalité entre les femmes et les hommes du Conseil de l'Europe est au centre de ces efforts. Des rapporteurs pour l'égalité entre les femmes et les hommes sont nommés dans les comités directeurs et les organes de suivi du Conseil de l'Europe. Ils travaillant sur différents sujets (par exemple, l'éducation, les médias, le sport, le terrorisme et la corruption) et fournissent des normes, des recommandations politiques novatrices, contribuant ainsi à l'élaboration des politiques de l'UE.
Toutefois, malgré l'amélioration du statut juridique des femmes en Europe, l'égalité effective est loin d'être une réalité. La violence et la discrimination persistent dans de nombreux domaines, maintenant les femmes et les hommes dans leurs rôles traditionnels et empêchant la pleine réalisation des droits humains des femmes. Bien qu'un important corpus législatif soit en vigueur depuis plusieurs décennies dans ce domaine et dans la plupart des pays, les progrès sont extrêmement lents. Les femmes ont un accès plus limité aux actifs économiques en Europe, elles possèdent moins de biens, elles occupent souvent des emplois précaires et donc moins bien rémunérés, et de plus elles sont touchées de manière disproportionnée par la pauvreté et la discrimination en ce qui concerne l'emploi.
Dans la plupart des pays, les femmes ne gagnent en moyenne que 60 à 75 % du salaire des hommes. Dans les 28 États membres de l'Union européenne, l’écart peut être de 39 %. En dépit des changements politiques et des progrès réalisés par les femmes et les jeunes filles dans tous les domaines de la vie, notamment à la maison, dans l'éducation, dans les médias et dans le système judiciaire, les violences à l'égard des femmes sous leurs différentes formes, demeurent la violation la plus courante des droits de l'homme et ce, bien que cette question soit mieux étudiée et traitée par la législation.
À partir des années 1980, le Conseil de l'Europe a joué un rôle majeur dans le développement de normes et de concepts tels que la démocratie paritaire, la budgétisation sensible au genre et l'intégration de la dimension de genre, qui ont favorisé une nouvelle approche de l'égalité des sexes, en façonnant son développement en Europe. Le programme transversal du Conseil de l'Europe sur l'égalité entre les femmes et les hommes, lancé en 2012, vise à accroître l'impact et la visibilité des normes d'égalité entre les femmes et les hommes et à soutenir leur mise en œuvre dans les États membres.
Pour atteindre son objectif et faire avancer l'agenda de cette égalité, le Programme s'appuie sur le soutien politique et financier des Etats membres, ainsi que sur la contribution de tous les organes de décision, de conseil et de suivi du Conseil de l'Europe. La Commission pour l'égalité entre les femmes et les hommes du Conseil de l'Europe est au centre de ces efforts. Des rapporteurs pour l'égalité entre les femmes et les hommes sont nommés dans les comités directeurs et les organes de suivi du Conseil de l'Europe. Ils travaillant sur différents sujets (par exemple, l'éducation, les médias, le sport, le terrorisme et la corruption) et fournissent des normes, des recommandations politiques novatrices, contribuant ainsi à l'élaboration des politiques de l'UE.