Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, en compagnie de délégués à la réunion du Conseil sur la Force commune du Groupe des cinq pour le Sahel. United Nations Photo - octobre 2017
Trois zones de tensions terroristes continuent particulièrement de se développer au Sahel. Elles se situent au Mali et à la frontière avec la Mauritanie, ainsi qu’aux frontières entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali, puis autour du lac Tchad. Elles impliquent différentes formations djihadistes qui déstabilisent la région.
Une situation qui se développe dans un espace de fracture qui porte les grands défis du monde d’aujourd’hui; écologique avec le réchauffement climatique, social avec une forte démographie et 50% de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté, éducatif avec les enjeux de l’accès aux savoirs, ainsi que migratoire avec de nombreux exilés économiques et politiques.
Une situation qui se développe dans un espace de fracture qui porte les grands défis du monde d’aujourd’hui; écologique avec le réchauffement climatique, social avec une forte démographie et 50% de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté, éducatif avec les enjeux de l’accès aux savoirs, ainsi que migratoire avec de nombreux exilés économiques et politiques.
Le G5 Sahel, créé en 2014 par les cinq États en coopération avec la France, l’Europe et l’ONU, s’est donné comme objectif de rétablir la sécurité. Pour cela la force conjointe du G5 Sahel, créé en 2017, remplit trois missions de lutte; contre le terrorisme, le crime organisé et le trafic d’êtres humains. Elle vient en complément de la MINUSMA de l’ONU ainsi que de l’opération Barkhane française.
Il permet aux cinq pays concernés de construire des coopérations militaires transfrontalières avec droits de poursuites. L’objectif est de mobiliser
5.000 hommes, soldats et policiers, sur sept bataillons.
Ce projet puise sa force dans les engagements financiers de plusieurs États dont la France, l’Allemagne, les États-Unis, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, les pays du G5, la Chine, ainsi que l’UE.
Il permet aux cinq pays concernés de construire des coopérations militaires transfrontalières avec droits de poursuites. L’objectif est de mobiliser
5.000 hommes, soldats et policiers, sur sept bataillons.
Ce projet puise sa force dans les engagements financiers de plusieurs États dont la France, l’Allemagne, les États-Unis, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, les pays du G5, la Chine, ainsi que l’UE.
Pour stabiliser la région, la question du développement doit aussi se voir traiter en parallèle. Dans la dynamique du G5S, l’Alliance Sahel, créée à l’initiative de la France en 2017, mène cette mission dans les domaines de l’emploi, l’agriculture, l’énergie, la gouvernance et les services de base. Cela doit se concrétiser à travers 500 projets pour 6 milliards d’euros d’investissement mobilisés par des institutions comme l’UE et l’ONU.
Mais tous ces enjeux de sécurité et de développement restent difficiles à mettre en place.
Mais tous ces enjeux de sécurité et de développement restent difficiles à mettre en place.