Le Chat Bulleux à Dijon. Photo (c) Sarah Belnez.
Mikael Boudal ne pensait pas faire autant polémique en ouvrant son bar à chats. À peine installé sur Dijon, ce Belge de 35 ans fait face à des réactions variées. Si une page Facebook "Non au bar à chats à Dijon; s’est créée avant même qu’il n’ouvre, Mikael Boudal doit pourtant régulièrement refuser des clients. Le gérant ne souhaite pas accueillir plus de 16 personnes même si la réglementation en vigueur l’autorise à accueillir 19 personnes maximum.
Le concept étant très récent en France (NDLR: le premier bar à chats a ouvert en 2013 à Paris), il n’existe pas de réglementation spécifique. Pour assurer la protection des chats, l’activité est donc régie par le code rural et de la pêche maritime et par l'arrêté du 3 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale.
Si le créateur de la page Facebook* vise directement Mikael Boudal, il émet une opposition générale envers les bars à chats: "Un chat a besoin d'un environnement stable, calme, et n'aime pas être caressé par des étrangers. Les bars à chat utilisent les chats comme des objets, surfant sur la mode de la "ronron thérapie" pour faire du profit". Mais le Chat Bulleux n’est pas une source de revenus florissante pour Mikael Boudal qui exerce la profession de formateur en hygiène et sécurité. Compréhensif des inquiétudes que peuvent éprouver certains, il est cependant "blessé qu’on l’accuse de rendre ses chats malheureux." "Il y a des gens qui sont très forts pour sortir de grands discours, moi je préfère me contenter de la pratique et de m’occuper de mes chats".
Dans une période où la condition animale est plus que jamais remise en question, le débat sur le concept de bar à chats s’inscrit au-delà du Chat Bulleux.
*Celui-ci a préféré conserver l’anonymat.
Le concept étant très récent en France (NDLR: le premier bar à chats a ouvert en 2013 à Paris), il n’existe pas de réglementation spécifique. Pour assurer la protection des chats, l’activité est donc régie par le code rural et de la pêche maritime et par l'arrêté du 3 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale.
Si le créateur de la page Facebook* vise directement Mikael Boudal, il émet une opposition générale envers les bars à chats: "Un chat a besoin d'un environnement stable, calme, et n'aime pas être caressé par des étrangers. Les bars à chat utilisent les chats comme des objets, surfant sur la mode de la "ronron thérapie" pour faire du profit". Mais le Chat Bulleux n’est pas une source de revenus florissante pour Mikael Boudal qui exerce la profession de formateur en hygiène et sécurité. Compréhensif des inquiétudes que peuvent éprouver certains, il est cependant "blessé qu’on l’accuse de rendre ses chats malheureux." "Il y a des gens qui sont très forts pour sortir de grands discours, moi je préfère me contenter de la pratique et de m’occuper de mes chats".
Dans une période où la condition animale est plus que jamais remise en question, le débat sur le concept de bar à chats s’inscrit au-delà du Chat Bulleux.
*Celui-ci a préféré conserver l’anonymat.
Le Chat Bulleux
112 Rue de la Préfecture
21000 Dijon
06 58 13 15 13
Page Facebook
Retrouvez prochainement l’enquête complète sur Bel’newz
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