Le hall d'entrée du Bushman en Côte d'Ivoire (c) Laurence Marianne-Melgard
Outre son restaurant qui propose des plats généreux de cuisine locale, le Bushman est surtout "un espace de créativité", comme aime à le rappeler Pascale Oni Porquet. Dès le rez-de-chaussé, le ton est donné : fauteuils d’époque, chasse-mouches de l’ethnie N’Zima dont se parent les rois, masques et statues se succèdent dans une ambiance feutrée.
On accède aux huit chambres d’hôtes par de grands escaliers entourés de fresques murales rappelant des scènes de la vie ivoirienne. On plonge dans une atmosphère authentique avec du mobilier en bois et des produits locaux jusque dans les salles de bain. "J’ai beaucoup voyagé et parfois je ne savais plus où j’étais à force de retrouver les mêmes accessoires de douche partout. Nous avons donc fait travailler une entreprise locale pour proposer une gamme de produits qui nous ressemblent tant en termes de textures que d’odeurs". Et le résultat est une réussite!
Le Bushman est surtout un espace en perpétuel construction qui vit au gré des rencontres des deux passionnés : un piano en dents de Mammouth se laisse admirer, un espace d’artisanat ghanéen jouxte une borne hi-tec permettant de recharger simultanément plusieurs téléphones mobiles : "C’est un concept proposé par Andy Costa (célèbre militant écologiste ivoirien) pour éviter les déperditions d’énergie et les prises à divers endroits". Plus bas, une salle de yoga, dans laquelle trône une fresque à l’effigie de feu Sérafin Porquet, inspirateur spirituel du lieu et ancien professeur de lettres modernes, plus connu dans le pays en tant que comédien dramaturge.
On accède aux huit chambres d’hôtes par de grands escaliers entourés de fresques murales rappelant des scènes de la vie ivoirienne. On plonge dans une atmosphère authentique avec du mobilier en bois et des produits locaux jusque dans les salles de bain. "J’ai beaucoup voyagé et parfois je ne savais plus où j’étais à force de retrouver les mêmes accessoires de douche partout. Nous avons donc fait travailler une entreprise locale pour proposer une gamme de produits qui nous ressemblent tant en termes de textures que d’odeurs". Et le résultat est une réussite!
Le Bushman est surtout un espace en perpétuel construction qui vit au gré des rencontres des deux passionnés : un piano en dents de Mammouth se laisse admirer, un espace d’artisanat ghanéen jouxte une borne hi-tec permettant de recharger simultanément plusieurs téléphones mobiles : "C’est un concept proposé par Andy Costa (célèbre militant écologiste ivoirien) pour éviter les déperditions d’énergie et les prises à divers endroits". Plus bas, une salle de yoga, dans laquelle trône une fresque à l’effigie de feu Sérafin Porquet, inspirateur spirituel du lieu et ancien professeur de lettres modernes, plus connu dans le pays en tant que comédien dramaturge.
Collection de chasse-mouches de l'ethnie N'Zima (c) Laurence Marianne-Melgard
Le vrai "plus" du Bushman : son perpétuel renouvellement et ses évènements culturels très contemporains qui replacent la culture africaine au centre. Le Bushman Film Festival est ainsi né en 2017. "Nous avons réalisé le potentiel de doter la jeune génération ivoirienne des compétences nécessaires à la réalisation de courts-métrages, à partir de leurs smartphones". Secteur en pleine expansion en Europe et dans le reste du monde, plus de 1 000 films du monde entier ont été envoyés au Bushman et, répondant à l’affluence, Pascale et Alain ont réitéré l’expérience en mars 2019 : plus de 3 000 films reçus ! "Il a fallu nous organiser car nous n’avions pas anticipé un tel succès", raconte Pascale. "Même les clients du Bushman ont participé à la sélection des films". Aidé par des journalistes volontaires et par Paul Sika, un jeune photographe ivoirien, une plateforme existe désormais pour y inscrire son film. Des critères de sélection se précisent et un partenariat avec la maison de production ivoirienne Côte Ouest est en place. En 2019, le Bushman Film Festival a sélectionné cinq Ivoiriens, désormais coachés par Côte Ouest pour apprendre à écrire des scénarios et identifier des financements pour leur production. "La partie que je préfère n’est pas la soirée finale de sélection, mais tout le processus préalable à l’organisation du Festival", sourit Pascale. Vivement l’édition 2020 et en attendant, le rendez-vous est pris pour la fête de la musique ce soir.