Le Béjart Ballet Lausanne fête ses 25 ans à Paris en avril

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Par J.L. Rédigé le 26/01/2012 (dernière modification le 24/01/2012)

C'est un événement à ne pas rater pour tous les amateurs de Maurice Béjart et de ballets! Du 2 au 7 avril 2012, le Maurice Béjart Ballet s'installe au Palais des Congrès pour jouer le célèbre Boléro, mais aussi deux ballets encore inédits à Paris: l'Aria et Dionysos.


Avant de savourer le dessert, toujours somptueusement vitaminé, qu'est "Boléro" sur la musique de Ravel, la soirée démarre sous les couleurs de la Grèce. "Aria", pièce chorégraphiée par Roman, autour du mythe du Minotaure, sert d'introduction à "Dionysos (suite)", de Béjart, sur une musique de Manos Hadjidakis. Puissance des corps emportés par la sensualité du geste, la danse est définitivement affaire de possession chez Béjart. Aussi strictement retenue soit-elle, la transe n'est pas loin du "Boléro".

Aria
Chorégraphie: Gil Roman
Musique: extraits de JS Bach, Nine Inch Nails, Melponem, chants inuits - Compositions originales: Thierry Hochstätter et Jean‐Bruno Meier (Citypercussion)
Première création de Gil Roman après la disparition de Maurice Béjart, Aria met en scène le mythe du Minotaure. Ce mythe est à l’image de la condition d’artiste, de sa situation labyrinthique interne : la tentative de fusion entre l’instinct et la raison, entre une danse libre, ouverte, et une danse classique, codifiée.

Dionysos (suite)
Chorégraphie: Maurice Béjart
Musique: Manos Hadjidakis

Dans une taverne grecque de nos jours, un Grec raconte le mythe de Dionysos, sa naissance miraculeuse et ses danses endiablées qui, de la Grèce, rejoignent le Moyen Orient sur la Route des Indes.
Un mythe actuel, moderne par sa violence et ce souffle de liberté qui l'anime. Éternel parce-que l'homme a besoin de cette ivresse dionysiaque pour retrouver le contact avec la grande Nature et ses forces vivantes, occultées par la pseudo-civilisation des lumières, cartésienne et scientiste.

Boléro
Chorégraphie: Maurice Béjart
Musique: Maurice Ravel

Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l’œuvre de Ravel: "Musique très connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie - d'origine orientale et non espagnole - s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie".
Maurice Béjart confie le rôle central - la Mélodie - tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.

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