Cette audience avait pour but de déterminer s'il y a des motifs substantiels de croire que le suspect a commis les crimes qui lui sont imputés. Le Greffier d'audience a lu un résumé de quelques charges présentées par le Procureur de la CPI contre Laurent Gbagbo. La Présidente de l'Assemblée des États Parties au Statut de Rome, l'Ambassadeur Tiina Intelmann, Estonienne, a salué le dépôt le 15 février 2013, par le Représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies, l'Ambassadeur Youssoufou Bamba, de l'instrument de ratification du Statut de Rome* de la Cour pénale internationale. La Présidente a relevé que ceci attestait du soutien accru apporté à la Cour pénale internationale et constituait un progrès bienvenu vers l'universalité du Statut. Elle a précisé que cette ratification témoignait une fois encore du véritable esprit de coopération dont la Côté d'Ivoire faisait preuve en faveur de la Cour pénale internationale, et a rappelé à cet égard que le pays avait, le 18 avril 2003, déposé une déclaration conformément au paragraphe 3 de l'article 12 du Statut de Rome, par laquelle il reconnaissait la compétence de la Cour. Il avait en outre confirmé cette déclaration le 14 décembre 2010 et s'était engagé à coopérer pleinement avec la Cour, notamment concernant les crimes commis depuis mars 2004.
Ci-dessous en audio, Felipe Rojas, Greffier d'audience à la Cour pénale internationale
*La Côte d'Ivoire a été l'un des premiers pays à signer le Statut de Rome, le 30 novembre 1998, et est devenu le 122e État Partie à l'avoir ratifié.
Ci-dessous en audio, Felipe Rojas, Greffier d'audience à la Cour pénale internationale
*La Côte d'Ivoire a été l'un des premiers pays à signer le Statut de Rome, le 30 novembre 1998, et est devenu le 122e État Partie à l'avoir ratifié.