La reconquête économique
Hassan Rohani. Photo (c) Mojtaba Salimi
Prévue en novembre 2015, la visite à été reportée à la suite des attentats de Paris. Après un passage en Italie, Hassan Rohani a été reçu hier mercredi 27 janvier 2015 à Paris.
C'est le premier déplacement d'un président iranien en France depuis la venue du réformateur Mohammad Khatami en 2005. L'occasion pour le président perse de soigner ses relations diplomatiques avec l'Europe qui reste un partenaire économique essentiel.
Les sanctions qui ont frappées l'Iran du fait de son programme nucléaire ont mis à genou l'économie du pays, qui doit désormais se relancer.
Alors que les relations diplomatiques avec les États-Unis sont rompues depuis 35 ans, de nombreuses entreprises européennes essayent de revenir ou de s'implanter en Iran après avoir perdu du terrain face à la Russie et les pays émergeants comme la Chine ou la Turquie. La France souhaite s'octroyer une part de ce gâteau, où l'économie peut prendre le pas sur les droits de l'Homme.
Outre le rapprochement avec Téhéran pour une éventuelle coopération dans la lutte contre l’État islamique, c'est donc l'économie qui est au centre des échanges.
C'est le premier déplacement d'un président iranien en France depuis la venue du réformateur Mohammad Khatami en 2005. L'occasion pour le président perse de soigner ses relations diplomatiques avec l'Europe qui reste un partenaire économique essentiel.
Les sanctions qui ont frappées l'Iran du fait de son programme nucléaire ont mis à genou l'économie du pays, qui doit désormais se relancer.
Alors que les relations diplomatiques avec les États-Unis sont rompues depuis 35 ans, de nombreuses entreprises européennes essayent de revenir ou de s'implanter en Iran après avoir perdu du terrain face à la Russie et les pays émergeants comme la Chine ou la Turquie. La France souhaite s'octroyer une part de ce gâteau, où l'économie peut prendre le pas sur les droits de l'Homme.
Outre le rapprochement avec Téhéran pour une éventuelle coopération dans la lutte contre l’État islamique, c'est donc l'économie qui est au centre des échanges.
Un programme chargé et des contrats en perspective
Au menu de cette visite, un entretien avec François Hollande, une conférence à l'Institut français des relations internationales (IFRI), mais également des signatures de contrats avec des chefs d'entreprise français, notamment dans les secteurs de l'aéronautique, de l'énergie pétrolière et gazière, et dans le domaine de la construction automobile où la France occupait 30% du marché avant l'application des sanctions.
Une délégation d'une centaine d'acteurs économiques et des ministres des Affaires étrangères, des transports et de l'industrie accompagnent le président iranien dans sa tournée européenne.
Dans un premier contrat commercial d'envergure, le secteur de l'aéronautique est à l'honneur: Téhéran a aussi annoncé qu'un vaste accord sera signé avec Airbus, portant sur l'achat de 144 appareils.
"Dans le domaine des transports, des documents seront signés en France, nous devons moderniser notre flotte aérienne et acheter des locomotives", a déclaré Hassan Rohani. "Des contrats importants seront probablement signés avec Peugeot et Renault", a-t-il ajouté au sujet du secteur automobile.
Une délégation d'une centaine d'acteurs économiques et des ministres des Affaires étrangères, des transports et de l'industrie accompagnent le président iranien dans sa tournée européenne.
Dans un premier contrat commercial d'envergure, le secteur de l'aéronautique est à l'honneur: Téhéran a aussi annoncé qu'un vaste accord sera signé avec Airbus, portant sur l'achat de 144 appareils.
"Dans le domaine des transports, des documents seront signés en France, nous devons moderniser notre flotte aérienne et acheter des locomotives", a déclaré Hassan Rohani. "Des contrats importants seront probablement signés avec Peugeot et Renault", a-t-il ajouté au sujet du secteur automobile.