Le réacteur qui a explosé. Photo © Redrat72
Mardi 29 novembre 2016, Ukraine. La communauté internationale est en émoi, et pour cause: le sarcophage recouvrant le réacteur nucléaire ayant explosé en 1986 est inauguré. Une construction en béton de cent mètres de hauteur, d’un poids de 36.000 tonnes ayant pour but d’isoler la radioactivité pendant près d’un siècle. Une inauguration ayant lieu moins d’une semaine après la sortie du film "La supplication" de Pol Cruchten.
Le réalisateur et cinéaste luxembourgeois a décidé, pour son septième film, de s’intéresser à la catastrophe de Tchernobyl. Pour ce faire, il s’est inspiré du livre "La supplication: Tchernobyl, chroniques du monde après l’apocalypse" écrit par Svetlana Alexievitch et ayant obtenu le prix Nobel de littérature en 2015.
Tout au long du film, une voix off est omniprésente pour garder le texte au plus clair, à la virgule près, comme le désire Cruchten. Tourné à Tchernobyl et Pripyat, où les travailleurs résidaient, ce film est à la fois une méditation sur la souffrance, mais aussi sur la force de l’amour. Les images sont belles, l’intérêt n’est pas d’en faire un film choc, mais réaliste. Pour cela, le réalisateur s’inspire de ses meilleures références: Godard, Tarkovsky mais aussi Paradjanov, maître des collages dont s’est inspiré Cruchten pour représenter les animaux.
Ce film rend hommage aux victimes, dont on ne connait toujours pas le nombre aujourd’hui. 600.000 personnes selon certains, 50 selon l’administration, sans compter les conséquences de cette catastrophe: les leucémies, cancers… On ne peut mesurer l’ampleur du drame.
En salles depuis le 23 novembre 2016.
Le réalisateur et cinéaste luxembourgeois a décidé, pour son septième film, de s’intéresser à la catastrophe de Tchernobyl. Pour ce faire, il s’est inspiré du livre "La supplication: Tchernobyl, chroniques du monde après l’apocalypse" écrit par Svetlana Alexievitch et ayant obtenu le prix Nobel de littérature en 2015.
Tout au long du film, une voix off est omniprésente pour garder le texte au plus clair, à la virgule près, comme le désire Cruchten. Tourné à Tchernobyl et Pripyat, où les travailleurs résidaient, ce film est à la fois une méditation sur la souffrance, mais aussi sur la force de l’amour. Les images sont belles, l’intérêt n’est pas d’en faire un film choc, mais réaliste. Pour cela, le réalisateur s’inspire de ses meilleures références: Godard, Tarkovsky mais aussi Paradjanov, maître des collages dont s’est inspiré Cruchten pour représenter les animaux.
Ce film rend hommage aux victimes, dont on ne connait toujours pas le nombre aujourd’hui. 600.000 personnes selon certains, 50 selon l’administration, sans compter les conséquences de cette catastrophe: les leucémies, cancers… On ne peut mesurer l’ampleur du drame.
En salles depuis le 23 novembre 2016.