"2014 s'est révélée catastrophique pour des millions de personnes en proie aux violences. La réponse de la communauté internationale aux conflits et aux violations commises par des États et des groupes armés est scandaleuse et inopérante. Face à l'intensification des attaques barbares et de la répression subies par les populations, la communauté internationale s'est montrée absente." Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International, précise: "Les Nations unies ont été fondées il y a de cela 70 ans pour que les atrocités de la Seconde Guerre mondiale ne se reproduisent plus jamais. Pourtant, nous sommes aujourd'hui témoins de violences massives et d'une crise sans précédent des réfugiés, dans le sillage de ces violences. Aucun effort n'a singulièrement été déployé pour trouver des solutions effectives aux besoins actuels les plus urgents".
Le rapport annuel d'Amnesty International donne une vision complète de la situation des droits humains dans 160 pays en 2014. Si les dirigeants mondiaux n'agissent pas immédiatement pour faire face à l'évolution de la nature des conflits et pour remédier à d'autres défaillances identifiées dans le rapport, les prévisions pour l'année à venir sont sombres: de plus en plus de populations civiles sont contraintes de vivre sous le contrôle quasi étatique de groupes armés violents, et sont en butte à des attaques, des persécutions et des discriminations; la liberté d'expression, entre autres droits, est de plus en plus menacée, notamment par des violations découlant de nouvelles lois antiterroristes draconiennes et d'une surveillance de masse abusive; la situation humanitaire et la crise des réfugiés s'aggravent, le nombre de personnes déplacées à cause d'un conflit ne cessant de croître, tandis que les gouvernements continuent de bloquer les frontières et que la communauté internationale n'apporte pas l'aide et la protection nécessaires.
Amnesty International s'inquiète tout particulièrement de la montée en puissance de groupes armés non étatiques, dont celui qui se donne le nom d'État islamique (EI). Des groupes armés ont commis des atrocités dans au moins 35 pays en 2014, soit plus de 20% de ceux sur lesquels Amnesty International a travaillé.
Amnesty International demande aux gouvernements de veiller à ce que les mesures qu'ils prennent face aux menaces pour la sécurité ne compromettent pas les droits fondamentaux, ni n'exacerbent les violences.
"L'avenir s'annonce globalement bien sombre pour les droits humains, mais il existe des solutions. Les dirigeants mondiaux doivent prendre immédiatement des mesures décisives pour éviter une crise internationale imminente et rendre possible un monde plus sûr où les droits et libertés sont protégés", a déclaré Salil Shetty.
Le rapport annuel d'Amnesty International donne une vision complète de la situation des droits humains dans 160 pays en 2014. Si les dirigeants mondiaux n'agissent pas immédiatement pour faire face à l'évolution de la nature des conflits et pour remédier à d'autres défaillances identifiées dans le rapport, les prévisions pour l'année à venir sont sombres: de plus en plus de populations civiles sont contraintes de vivre sous le contrôle quasi étatique de groupes armés violents, et sont en butte à des attaques, des persécutions et des discriminations; la liberté d'expression, entre autres droits, est de plus en plus menacée, notamment par des violations découlant de nouvelles lois antiterroristes draconiennes et d'une surveillance de masse abusive; la situation humanitaire et la crise des réfugiés s'aggravent, le nombre de personnes déplacées à cause d'un conflit ne cessant de croître, tandis que les gouvernements continuent de bloquer les frontières et que la communauté internationale n'apporte pas l'aide et la protection nécessaires.
Amnesty International s'inquiète tout particulièrement de la montée en puissance de groupes armés non étatiques, dont celui qui se donne le nom d'État islamique (EI). Des groupes armés ont commis des atrocités dans au moins 35 pays en 2014, soit plus de 20% de ceux sur lesquels Amnesty International a travaillé.
Amnesty International demande aux gouvernements de veiller à ce que les mesures qu'ils prennent face aux menaces pour la sécurité ne compromettent pas les droits fondamentaux, ni n'exacerbent les violences.
"L'avenir s'annonce globalement bien sombre pour les droits humains, mais il existe des solutions. Les dirigeants mondiaux doivent prendre immédiatement des mesures décisives pour éviter une crise internationale imminente et rendre possible un monde plus sûr où les droits et libertés sont protégés", a déclaré Salil Shetty.