Alors que les personnes souffrant de troubles mentaux suites à des situations d'urgence humanitaire ont rarement accès à du personnel soignant spécialisé formé pour évaluer et prendre en charge leurs affections, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont publié mardi un guide pour aider les agents de santé non spécialisés à mieux déterminer, évaluer et prendre en charge les besoins en santé mentale.
Ce nouveau guide, intitulé "Mental health Gap Action Programme Humanitarian Intervention Guide (mhGAP HIG)", fournit des recommandations pratiques pour la prise en charge en première intention des affections mentales, neurologiques ou liées à la consommation de substances psychoactives. Il inclut notamment des modules d'évaluation et de prise en charge d'affections comme le stress aigu, le deuil, les troubles dépressifs modérés à sévères, l'état de stress post-traumatique, l'épilepsie et l'usage nocif de l'alcool et des drogues.
Selon le guide, la plupart des personnes, adultes et enfants, font l'expérience du deuil et d'un état de stress aigu, mais ces situations peuvent également déclencher d'autres problèmes, comme les troubles dépressifs, l'état de stress post-traumatique ou des troubles prolongés liés au deuil pouvant sérieusement compromettre l'aptitude du sujet à mener ses activités quotidiennes. Les personnes présentant des troubles sévères préexistants, comme une psychose, une incapacité intellectuelle ou une épilepsie, sont encore plus vulnérables.
La prise en charge de ces affections comporte de nombreuses difficultés pour le personnel soignant, explique le guide. Lors des catastrophes naturelles, comme le séisme récent au Népal, des personnes ont été déplacées, les établissements ont été endommagés et l'approvisionnement en médicaments est limité. Les agents de santé sont souvent en effectifs insuffisants et subissent d'énormes pressions pour voir autant de gens que possible dans un minimum de temps. De plus, il n'y a que très rarement des spécialistes vers qui adresser des patients.
L'OMS et le HCR espèrent que tous les partenaires de l'action humanitaire se serviront de ce nouveau guide pour réduire ces souffrances et renforcer la capacité des adultes et des enfants ayant des besoins au niveau de leur santé mentale à affronter les situations d'urgence humanitaire.
Ce nouveau guide sera notamment utilisé en Syrie, où quatre années de conflit ont déplacé plus de 7,6 millions de personnes à l'intérieur du pays et conduit 4 autres millions à chercher refuge dans les pays voisins. L'OMS a commencé à former des agents de santé syriens non spécialisés en 2012. Depuis lors, plus de 500 ont été formés. Ce document aidera à accélérer et à étendre l'accès aux soins de santé mentale en Syrie et dans les autres situations d'urgence.
Ce nouveau guide, intitulé "Mental health Gap Action Programme Humanitarian Intervention Guide (mhGAP HIG)", fournit des recommandations pratiques pour la prise en charge en première intention des affections mentales, neurologiques ou liées à la consommation de substances psychoactives. Il inclut notamment des modules d'évaluation et de prise en charge d'affections comme le stress aigu, le deuil, les troubles dépressifs modérés à sévères, l'état de stress post-traumatique, l'épilepsie et l'usage nocif de l'alcool et des drogues.
Selon le guide, la plupart des personnes, adultes et enfants, font l'expérience du deuil et d'un état de stress aigu, mais ces situations peuvent également déclencher d'autres problèmes, comme les troubles dépressifs, l'état de stress post-traumatique ou des troubles prolongés liés au deuil pouvant sérieusement compromettre l'aptitude du sujet à mener ses activités quotidiennes. Les personnes présentant des troubles sévères préexistants, comme une psychose, une incapacité intellectuelle ou une épilepsie, sont encore plus vulnérables.
La prise en charge de ces affections comporte de nombreuses difficultés pour le personnel soignant, explique le guide. Lors des catastrophes naturelles, comme le séisme récent au Népal, des personnes ont été déplacées, les établissements ont été endommagés et l'approvisionnement en médicaments est limité. Les agents de santé sont souvent en effectifs insuffisants et subissent d'énormes pressions pour voir autant de gens que possible dans un minimum de temps. De plus, il n'y a que très rarement des spécialistes vers qui adresser des patients.
L'OMS et le HCR espèrent que tous les partenaires de l'action humanitaire se serviront de ce nouveau guide pour réduire ces souffrances et renforcer la capacité des adultes et des enfants ayant des besoins au niveau de leur santé mentale à affronter les situations d'urgence humanitaire.
Ce nouveau guide sera notamment utilisé en Syrie, où quatre années de conflit ont déplacé plus de 7,6 millions de personnes à l'intérieur du pays et conduit 4 autres millions à chercher refuge dans les pays voisins. L'OMS a commencé à former des agents de santé syriens non spécialisés en 2012. Depuis lors, plus de 500 ont été formés. Ce document aidera à accélérer et à étendre l'accès aux soins de santé mentale en Syrie et dans les autres situations d'urgence.