La préparation mentale est un domaine en plein essor. Avec le temps une filière dans les universités dédiée à ce domaine s'est installée et un secteur d'activité créant des emplois est apparu. Entre l'aspect physique et l'aspect technique dans les différents sports l'aspect mental, trop souvent négligé, occupe une place importante. L'objectif d'un préparateur mental dans le sport est d'aider le sportif à atteindre sa performance optimale en essayant de trouver les outils psychiques adaptés pour ce faire. Parmi les multitudes d'exercices possibles trois d'entre eux ont un rendement efficace. Ainsi, la technique de respiration aidera le sportif à se relâcher, l'imagerie mentale projettera le sportif positivement dans la compétition à venir et la programmation neuro-linguistique identifiera un état émotionnel optimum par le souvenir d'une émotion positive. Afin de travailler dans de meilleures conditions, un préparateur mental analyse dans un premier temps les 12 habiletés mentales et qualitatives du sportif grâce à un questionnaire.
Parmi elles, trois habiletés de base: la fixation de buts, l'engagement et la confiance. Quatre habiletés psycho-somatiques: le contrôle de la peur, la gestion du stress, la relaxation et l'activation. Cinq habiletés cognitives : la concentration, le contrôle des distractions, l'imagerie, la pratique mentale et la préparation à la compétition. Chaque programme de préparation mentale est individualisé, professionnels ou amateurs il n'y a pas de différence. De plus, dans les sports collectifs cette préparation est également nécessaire dans le but de créer une cohésion d'équipe et de développer des valeurs communes.
Parmi elles, trois habiletés de base: la fixation de buts, l'engagement et la confiance. Quatre habiletés psycho-somatiques: le contrôle de la peur, la gestion du stress, la relaxation et l'activation. Cinq habiletés cognitives : la concentration, le contrôle des distractions, l'imagerie, la pratique mentale et la préparation à la compétition. Chaque programme de préparation mentale est individualisé, professionnels ou amateurs il n'y a pas de différence. De plus, dans les sports collectifs cette préparation est également nécessaire dans le but de créer une cohésion d'équipe et de développer des valeurs communes.
Romain Brunot, préparateur mental de l'ASPTT Albi
Titulaire d'un master en psychologie et en coaching STAPS et actuellement en deuxième année de master préparation mentale, Romain Brunot âgé de 25 ans suit les filles de l'ASPTT Albi féminines depuis deux ans.
Comment en es-tu venu au domaine de la préparation mentale ?
Très simplement, j’ai toujours été attiré par ce qui est soutien, accompagnement, coaching et donc le domaine de la psychologie. J’avais besoin d’une activité professionnelle où j’étais en soutien pour des personnes qui veulent aller plus loin, qui veulent performer et qui veulent trouver des solutions. A côté de ça, je suis passionné par le sport depuis que je suis tout jeune donc, c’est vraiment un métier-passion.
Peux-tu expliquer en quoi consiste la préparation mentale chez les sportifs?
Tous les acteurs du monde du sport, sportifs, entraineurs, présidents ont des représentations diverses de la préparation mentale. Pour être clair, il y a deux versants principaux : la préparation mentale et la préparation psychologique. La PM, c’est vraiment l’entrainement qui a pour but d’améliorer les principales habiletés mentales : concentration, gestion des émotions, confiance ou encore la motivation. La PP, c’est prendre en considération que le sportif est avant d'être une machine à s’entrainer, un être humain donc c’est articuler les différentes facettes de sa vie pour qu’il ait un sentiment de bien-être optimal et que son projet ait un sens. Je suis convaincu que le bien-être est un élément clé pour la performance.
Quels sont les points sur lesquels t'insiste d'avantage dans ton discours?
Mon discours dépend du sportif. Ils ont tous leurs spécificités et leurs besoins sont différents. Néanmoins, j’ai un fil directeur et des exigences envers eux : la responsabilité, la recherche de performance, l’autonomie et ça passe par l’envie de progresser, de repousser ses limites dans chaque domaine de la performance (physique, technique, tactique ou mental).
Tu es préparateur mental d'une équipe qui évolue au niveau national, ressens-tu une différence dans ton travail par rapport à des sportifs d'un niveau inférieur?
Absolument aucune. Je ne fais aucune distinction entre un sportif qui évolue au niveau national, régional ou départemental. Tout dépend de la sensibilité du sportif, des sportifs qui évoluent au niveau national pensent ne pas en avoir besoin, d’autres qui évoluent à un niveau inférieur sont demandeurs. Je n’apporte aucune importance au niveau, ce qui est important c’est l’engagement que veut mettre l’athlète dans son entrainement mental (planification des compétitions, fixations de buts, gestion des émotions…)
Tu suis les filles individuellement et collectivement, il y a t-il un domaine qu'il faudrait plus privilégier que l'autre?
A l’ASPTT, c’est vrai qu’il y a ces deux versants. L’un ne va pas sans l’autre. La performance individuelle doit être au service de la performance collective. Dans une équipe, si chacun veut briller individuellement, le projet commun n’a aucun sens et les résultats ne suivront pas. L’objectif, c’est vraiment apporter une vision globale, une perception différente du rôle du membre de l’équipe. Dans ce projet-là, la cohésion, la communication, la responsabilisation, l’entraide sont des notions centrales. Et ce que je demande au sportif est aussi simple que compliqué : apporter un maximum au collectif par une recherche de performance individuelle et l’envie de nourrir le projet collectif.
Vois tu une différence entre la préparation mentale avec des sportives par rapport aux sportifs?
J’ai aucun a priori sur le sportif ou la sportive. Comme je l’ai dit, chacun a ses spécificités. Certains sont en demande, d’autres sont curieux, et certains n’en voient pas l’intérêt. Pour moi, tant qu’il y a de la performance que le sportif a un sentiment de bien-être important, je suis satisfait mais on se doit de toujours aller plus loin, faire mieux …
Comment en es-tu venu au domaine de la préparation mentale ?
Très simplement, j’ai toujours été attiré par ce qui est soutien, accompagnement, coaching et donc le domaine de la psychologie. J’avais besoin d’une activité professionnelle où j’étais en soutien pour des personnes qui veulent aller plus loin, qui veulent performer et qui veulent trouver des solutions. A côté de ça, je suis passionné par le sport depuis que je suis tout jeune donc, c’est vraiment un métier-passion.
Peux-tu expliquer en quoi consiste la préparation mentale chez les sportifs?
Tous les acteurs du monde du sport, sportifs, entraineurs, présidents ont des représentations diverses de la préparation mentale. Pour être clair, il y a deux versants principaux : la préparation mentale et la préparation psychologique. La PM, c’est vraiment l’entrainement qui a pour but d’améliorer les principales habiletés mentales : concentration, gestion des émotions, confiance ou encore la motivation. La PP, c’est prendre en considération que le sportif est avant d'être une machine à s’entrainer, un être humain donc c’est articuler les différentes facettes de sa vie pour qu’il ait un sentiment de bien-être optimal et que son projet ait un sens. Je suis convaincu que le bien-être est un élément clé pour la performance.
Quels sont les points sur lesquels t'insiste d'avantage dans ton discours?
Mon discours dépend du sportif. Ils ont tous leurs spécificités et leurs besoins sont différents. Néanmoins, j’ai un fil directeur et des exigences envers eux : la responsabilité, la recherche de performance, l’autonomie et ça passe par l’envie de progresser, de repousser ses limites dans chaque domaine de la performance (physique, technique, tactique ou mental).
Tu es préparateur mental d'une équipe qui évolue au niveau national, ressens-tu une différence dans ton travail par rapport à des sportifs d'un niveau inférieur?
Absolument aucune. Je ne fais aucune distinction entre un sportif qui évolue au niveau national, régional ou départemental. Tout dépend de la sensibilité du sportif, des sportifs qui évoluent au niveau national pensent ne pas en avoir besoin, d’autres qui évoluent à un niveau inférieur sont demandeurs. Je n’apporte aucune importance au niveau, ce qui est important c’est l’engagement que veut mettre l’athlète dans son entrainement mental (planification des compétitions, fixations de buts, gestion des émotions…)
Tu suis les filles individuellement et collectivement, il y a t-il un domaine qu'il faudrait plus privilégier que l'autre?
A l’ASPTT, c’est vrai qu’il y a ces deux versants. L’un ne va pas sans l’autre. La performance individuelle doit être au service de la performance collective. Dans une équipe, si chacun veut briller individuellement, le projet commun n’a aucun sens et les résultats ne suivront pas. L’objectif, c’est vraiment apporter une vision globale, une perception différente du rôle du membre de l’équipe. Dans ce projet-là, la cohésion, la communication, la responsabilisation, l’entraide sont des notions centrales. Et ce que je demande au sportif est aussi simple que compliqué : apporter un maximum au collectif par une recherche de performance individuelle et l’envie de nourrir le projet collectif.
Vois tu une différence entre la préparation mentale avec des sportives par rapport aux sportifs?
J’ai aucun a priori sur le sportif ou la sportive. Comme je l’ai dit, chacun a ses spécificités. Certains sont en demande, d’autres sont curieux, et certains n’en voient pas l’intérêt. Pour moi, tant qu’il y a de la performance que le sportif a un sentiment de bien-être important, je suis satisfait mais on se doit de toujours aller plus loin, faire mieux …
La préparation mentale en quelques mots
Selon la définition, on qualifie de préparation mentale le fait d’entraîner ses facultés mentales pour atteindre votre objectif sportif.
Ainsi, la préparation mentale devient un élément à part entière de l'entrainement sportif, respectant un programme pour s'inclure dans la réussite de l'objectif global.
C'est cet objectif qui va déterminer le niveau d'entrainement requis. En effet, alors que seuls les sportifs de haut niveau avaient recours à ce type de préparation, de plus en plus de sportifs amateurs font appel à un préparateur mental pour les accompagner dans l'accomplissement de leur objectif.
Parmi ces buts à atteindre, le préparateur mental devra qualifier les objectifs en fonction de la personne, de l'état physique, de la physiologie mais aussi de la capacité d'engagement de la personne. La préparation mentale peut s'avérer terriblement efficace mais elle aura les mêmes limites que la préparation purement physique si l'objectif physique est trop éloigné des capacités de la personne.
Parmi ces objectifs fixés, nous retrouvons en premier plan les objectifs de performance, où la préparation mentale devra aider à surpasser des capacités physiques bloquées par un plafond de verre. Mais il peut aussi s'agir d'objectif moins engagés mais tout autant importants, permettant à la personne une véritable dépassement de soi, loin des performances pures, mais poussant le sportif à se découvrir de nouvelles capacités ou limites.
Le rôle du préparateur mental est ici fondamental pour révéler les forces et les faiblesses de la personne, adapter le programme adéquate et accompagner le sportif dans cette nouvelle découverte où la tête devient un muscle nouveau, un moteur inattendu ou sous-exploité.
L'adaptation est la clé du succès du travail du préparateur mental, en priorisant le travail et les séances, afin d'aller vers les objectifs principaux puis développer les capacités périphériques.
Ainsi, la préparation mentale devient un élément à part entière de l'entrainement sportif, respectant un programme pour s'inclure dans la réussite de l'objectif global.
C'est cet objectif qui va déterminer le niveau d'entrainement requis. En effet, alors que seuls les sportifs de haut niveau avaient recours à ce type de préparation, de plus en plus de sportifs amateurs font appel à un préparateur mental pour les accompagner dans l'accomplissement de leur objectif.
Parmi ces buts à atteindre, le préparateur mental devra qualifier les objectifs en fonction de la personne, de l'état physique, de la physiologie mais aussi de la capacité d'engagement de la personne. La préparation mentale peut s'avérer terriblement efficace mais elle aura les mêmes limites que la préparation purement physique si l'objectif physique est trop éloigné des capacités de la personne.
Parmi ces objectifs fixés, nous retrouvons en premier plan les objectifs de performance, où la préparation mentale devra aider à surpasser des capacités physiques bloquées par un plafond de verre. Mais il peut aussi s'agir d'objectif moins engagés mais tout autant importants, permettant à la personne une véritable dépassement de soi, loin des performances pures, mais poussant le sportif à se découvrir de nouvelles capacités ou limites.
Le rôle du préparateur mental est ici fondamental pour révéler les forces et les faiblesses de la personne, adapter le programme adéquate et accompagner le sportif dans cette nouvelle découverte où la tête devient un muscle nouveau, un moteur inattendu ou sous-exploité.
L'adaptation est la clé du succès du travail du préparateur mental, en priorisant le travail et les séances, afin d'aller vers les objectifs principaux puis développer les capacités périphériques.