Des femmes courageuses
Les Hauts-de-France sont la deuxième région de France la plus touchée par la pauvreté. Photo (c) Velvet
Stéphanie était femme au foyer et vivait avec un mari violent. Mais elle a eu le courage de partir avec ses quatre filles. D’abord hébergée par ses parents, elle a pu, une fois le divorce prononcé, trouver un nouveau logement et surtout un emploi en CDI dans une pizzeria. Elle élève désormais seule ses enfants, et trois d’entre elles travaillent déjà le week-end afin de mettre de l’argent de côté pour leurs futures études.
Renée, alias Pépée, a été abandonnée à sa grand-mère qui n’avait que peu d’argent lorsqu’elle avait trois jours. Sa mère l’a ensuite empêchée de poursuivre ses études et l’a poussée à se marier avec un homme de 19 ans son aîné. Après avoir eu trois enfants, Pépée a décidé de tirer un trait sur cette vie qui ne la rendait pas heureuse et a quitté son mari. Elle a alors enchaîné différents postes et a accueilli pas moins de 18 enfants chez elle (dont des petits de Tchernobyl).
Elisabeth a été licenciée de son poste dans un supermarché pour inaptitude après y avoir travaillé pendant 32 ans. Se sentant totalement inutile, elle a alors sombré dans une profonde dépression et a fait deux tentatives de suicide. Mais après plusieurs années difficiles, elle a retrouvé un travail au sein d’une épicerie solidaire: "la Pioche".
A 18 ans, Karine a connu des difficultés financières mais aussi des violences conjugales. Après avoir quitté son compagnon, elle a alterné formations, petits boulots et périodes de chômage. Puis elle a rencontré un homme avec qui elle a eu une fille mais ce dernier est décédé quatre ans plus tard et elle-même a été gravement malade. Aujourd’hui guérie, elle élève seule sa fille et travaille au sein de l’association "Coup de pouce".
Renée, alias Pépée, a été abandonnée à sa grand-mère qui n’avait que peu d’argent lorsqu’elle avait trois jours. Sa mère l’a ensuite empêchée de poursuivre ses études et l’a poussée à se marier avec un homme de 19 ans son aîné. Après avoir eu trois enfants, Pépée a décidé de tirer un trait sur cette vie qui ne la rendait pas heureuse et a quitté son mari. Elle a alors enchaîné différents postes et a accueilli pas moins de 18 enfants chez elle (dont des petits de Tchernobyl).
Elisabeth a été licenciée de son poste dans un supermarché pour inaptitude après y avoir travaillé pendant 32 ans. Se sentant totalement inutile, elle a alors sombré dans une profonde dépression et a fait deux tentatives de suicide. Mais après plusieurs années difficiles, elle a retrouvé un travail au sein d’une épicerie solidaire: "la Pioche".
A 18 ans, Karine a connu des difficultés financières mais aussi des violences conjugales. Après avoir quitté son compagnon, elle a alterné formations, petits boulots et périodes de chômage. Puis elle a rencontré un homme avec qui elle a eu une fille mais ce dernier est décédé quatre ans plus tard et elle-même a été gravement malade. Aujourd’hui guérie, elle élève seule sa fille et travaille au sein de l’association "Coup de pouce".
Le tissu associatif du Nord
Si les histoires de ces quatre femmes ch’tis sont difficiles, le reportage d’Olivier Delacroix n’en reste pas moins franchement positif. En effet, après avoir chacune connu des périodes de grande précarité, elles ont réussi, grâce à leur courage et leur ténacité, à avoir de nouveau une vie stable. Mais ce n’est pas tout. Elles s’accordent à dire que le tissu associatif du Nord a joué un rôle important dans leur reconstruction, et participent toutes aujourd’hui à un réseau d’entraide pour "rendre la pareille".
Stéphanie a ainsi bénéficié des Restos du cœur puis les a aidés. Elisabeth, quant à elle, travaille désormais pour "la Pioche". Cette épicerie solidaire, fondée par Xavier Broussier, récupère les invendus de magasins pour les vendre au tiers de leur prix habituel à des personnes précaires. Cela peut être des étudiants ou des chômeurs, mais aussi des retraités avec de petites pensions, ou des familles monoparentales (dont 85% sont composées de femmes célibataires avec enfants). L’association "Coup de pouce" pour laquelle travaille Karine permet à des personnes n’ayant pas travaillé depuis longtemps de se réinsérer dans le monde du travail et de reprendre confiance en elles. Enfin Pépée, aujourd’hui âgée de 69 ans, est bénévole dans de nombreuses associations. Le message de ces femmes est clair: "il faut du courage pour s’en sortir, mais aussi accepter les mains tendues. Et dans le Nord, l’entraide est une tradition!"
Cette émission est disponible en replay sur le site de France TV jusqu'au 5 mars 2019, dans la rubrique France 5 "Le monde en face".
Stéphanie a ainsi bénéficié des Restos du cœur puis les a aidés. Elisabeth, quant à elle, travaille désormais pour "la Pioche". Cette épicerie solidaire, fondée par Xavier Broussier, récupère les invendus de magasins pour les vendre au tiers de leur prix habituel à des personnes précaires. Cela peut être des étudiants ou des chômeurs, mais aussi des retraités avec de petites pensions, ou des familles monoparentales (dont 85% sont composées de femmes célibataires avec enfants). L’association "Coup de pouce" pour laquelle travaille Karine permet à des personnes n’ayant pas travaillé depuis longtemps de se réinsérer dans le monde du travail et de reprendre confiance en elles. Enfin Pépée, aujourd’hui âgée de 69 ans, est bénévole dans de nombreuses associations. Le message de ces femmes est clair: "il faut du courage pour s’en sortir, mais aussi accepter les mains tendues. Et dans le Nord, l’entraide est une tradition!"
Cette émission est disponible en replay sur le site de France TV jusqu'au 5 mars 2019, dans la rubrique France 5 "Le monde en face".