Illustration. Photo (c) N.A.
Dans le cadre de la convention signée entre le ministère de l’environnement, Lafarge-Algérie et le SNAPO, 140 tonnes de médicaments périmés, stockées au niveau de 700 pharmacies d’officines privées ont été incinérées selon les normes internationales depuis le début de l’année, un chiffre qui ne représente que 1.4% de la quantité totale répartie sur les 9600 officines du pays.
Ces stocks qui constituent une charge importante pour les officines ne peuvent être incinérés à l’air libre ou abandonnés dans la nature, comme le font certaines pharmacies privées et distributeurs qui, faute de moyens, ont recours à des solutions de facilité compromettantes pour l’environnement.
Depuis l’indépendance du pays en 1962, l’État n’a toujours pas mis en place les mécanismes de traitement des médicaments périmés, avariés, invendus et des déchets hospitaliers. Ainsi, les conséquences sur l’environnement sont indéfinissables.
Par exemple, lors du salon international de la pharmacie et de la parapharmacie organisé à Alger du 18 au 20 février 2016, Farid Yaker, Chargé du programme environnement à l’ONU, met en garde contre l’impact des déchets pharmaceutiques sur les systèmes aquatiques. "Il y a une prise de conscience quant à la présence de substances médicamenteuses dans l’environnement. Ces substances sont surtout retrouvées dans les systèmes aquatiques, notamment les cours d’eau proches des sites industriels, la preuve qu’il y a pollution de l’eau potable et un danger certain sur la santé humaine".
Le traitement des produits pharmaceutiques périmés et des déchets accumulés depuis des années a un coût important. L’État en tant que force publique et régulateur du secteur économique doit intervenir pour assainir le problème de la pollution chimique nuisible à la santé de la population.
Ces stocks qui constituent une charge importante pour les officines ne peuvent être incinérés à l’air libre ou abandonnés dans la nature, comme le font certaines pharmacies privées et distributeurs qui, faute de moyens, ont recours à des solutions de facilité compromettantes pour l’environnement.
Depuis l’indépendance du pays en 1962, l’État n’a toujours pas mis en place les mécanismes de traitement des médicaments périmés, avariés, invendus et des déchets hospitaliers. Ainsi, les conséquences sur l’environnement sont indéfinissables.
Par exemple, lors du salon international de la pharmacie et de la parapharmacie organisé à Alger du 18 au 20 février 2016, Farid Yaker, Chargé du programme environnement à l’ONU, met en garde contre l’impact des déchets pharmaceutiques sur les systèmes aquatiques. "Il y a une prise de conscience quant à la présence de substances médicamenteuses dans l’environnement. Ces substances sont surtout retrouvées dans les systèmes aquatiques, notamment les cours d’eau proches des sites industriels, la preuve qu’il y a pollution de l’eau potable et un danger certain sur la santé humaine".
Le traitement des produits pharmaceutiques périmés et des déchets accumulés depuis des années a un coût important. L’État en tant que force publique et régulateur du secteur économique doit intervenir pour assainir le problème de la pollution chimique nuisible à la santé de la population.