Manifestation à Genève, en 2010, pour l'abolition universelle de la peine de mort. Photo (c) Cécile Thimoreau.
Avec 1032 exécutions en 2016, contre 1634 en 2015, les États ont globalement moins recouru à la peine capitale, affirme Amnesty international dans un rapport rendu public le 11 avril 2017. Comme chaque année, ces données ne prennent pas en compte la Chine, où le nombre d'exécutions reste classé secret d'État. Or, Pékin continue de mettre à mort "des milliers de personnes" tous les ans, davantage que tous les autres pays réunis, estime l'ONG international de défense des droits de l'Homme.
La fondation Dui Hua, une ONG de défense des droits de l'Homme établie à San Francisco, estime à "approximativement 2000" le nombre d'exécutions en Chine en 2016. Human Rights Watch avait estimé en 2014 que le nombre d'exécutions dans le pays "était tombé sous le seuil de 4.000 par an ces dernières années", contre 10.000 une décennie auparavant.
Amnesty international fustige le classement comme secret d’État par Pékin de "la plupart des informations" sur la peine de mort. Par ailleurs, "le risque d'être exécuté pour un crime que l'on n'a pas commis soulève une inquiétude croissante dans l'opinion publique", a observé Amnesty international. 99,9% des prévenus présentés devant les tribunaux chinois sont reconnus coupables, selon les chiffres officiels. Dans un cas emblématique qui a provoqué l'émoi de tout le pays fin 2016, la Cour suprême chinoise a innocenté un jeune homme exécuté 21 ans plus tôt pour meurtre et viol, crimes qu'un tueur en série avait finalement avoués une décennie plus tard.
Avec 567 exécutions recensées en 2016, l’Iran représente à lui seul plus de la moitié de toutes les exécutions recensées dans le monde, Chine exceptée. Le nombre total d’exécutions recensées y a pourtant chuté de 42% par rapport à 2015. Amnesty international a également noté un net recul de l’application de la peine capitale au Pakistan, avec une baisse de 73%. Cela n’empêche pas l'Iran, suivie par l'Arabie saoudite, l'Irak et le Pakistan de faire partie des pays comptabilisant à eux seuls 87% de l’ensemble des exécutions à travers le monde. Avec 20 personnes exécutées en 2016, soit cinq fois moins qu'en 1999, l'application de la peine de mort a atteint un plus bas historique aux États-Unis.
Un recul mondial donc, terni par l’exception chinoise. Ce repli de 37% par rapport au chiffre de 2015 est toutefois à relativiser puisque la peine capitale, qui a été abolie dans les deux tiers des pays du monde, reste encore en vigueur dans 58 États.
La fondation Dui Hua, une ONG de défense des droits de l'Homme établie à San Francisco, estime à "approximativement 2000" le nombre d'exécutions en Chine en 2016. Human Rights Watch avait estimé en 2014 que le nombre d'exécutions dans le pays "était tombé sous le seuil de 4.000 par an ces dernières années", contre 10.000 une décennie auparavant.
Amnesty international fustige le classement comme secret d’État par Pékin de "la plupart des informations" sur la peine de mort. Par ailleurs, "le risque d'être exécuté pour un crime que l'on n'a pas commis soulève une inquiétude croissante dans l'opinion publique", a observé Amnesty international. 99,9% des prévenus présentés devant les tribunaux chinois sont reconnus coupables, selon les chiffres officiels. Dans un cas emblématique qui a provoqué l'émoi de tout le pays fin 2016, la Cour suprême chinoise a innocenté un jeune homme exécuté 21 ans plus tôt pour meurtre et viol, crimes qu'un tueur en série avait finalement avoués une décennie plus tard.
Avec 567 exécutions recensées en 2016, l’Iran représente à lui seul plus de la moitié de toutes les exécutions recensées dans le monde, Chine exceptée. Le nombre total d’exécutions recensées y a pourtant chuté de 42% par rapport à 2015. Amnesty international a également noté un net recul de l’application de la peine capitale au Pakistan, avec une baisse de 73%. Cela n’empêche pas l'Iran, suivie par l'Arabie saoudite, l'Irak et le Pakistan de faire partie des pays comptabilisant à eux seuls 87% de l’ensemble des exécutions à travers le monde. Avec 20 personnes exécutées en 2016, soit cinq fois moins qu'en 1999, l'application de la peine de mort a atteint un plus bas historique aux États-Unis.
Un recul mondial donc, terni par l’exception chinoise. Ce repli de 37% par rapport au chiffre de 2015 est toutefois à relativiser puisque la peine capitale, qui a été abolie dans les deux tiers des pays du monde, reste encore en vigueur dans 58 États.