Illustration. Photo (c) Alexas Fotos
Le 5 octobre 2017, un scandale éclate dans le quotidien new-yorkais: le producteur hollywoodien Albert Weinstein est accusé d’avoir sexuellement harcelé deux actrices. Par la suite, plusieurs comédiennes françaises dénonceront les violences subies dans le milieu cinématographique. Marion Cotillard s’est exprimée sur un post Instagram, Emma de Caunes sur Twitter et son père, Antoine de Caunes, lui a manifesté son soutien dans sa chronique sur RTL.
Les médias expriment tour à tour leur indignation. Des femmes sont invitées sur les plateaux de télévision pour attirer l’attention sur ce qu’elles vivent au quotidien, qu’elles soient connues ou non. Mais ce n’est pas tout. Après la une des Inrocks consacrée à Bertrand Cantat, le magazine Elle a décidé de répliquer en écrivant son éditorial du 17 octobre 2017 sur Marie Trintignant, son ex-femme qu’il tua en 2003, le but étant de dénoncer les violences conjugales et de ne jamais en oublier les victimes.
A la suite de cette agitation médiatique, la journaliste Sandra Muller a appelé les femmes à dénoncer les hommes qui les ont agressées, violées, violentées dans leur milieu professionnel. Le hashtag #balancetonporc est lancé. De nombreuses femmes se l’approprient, racontent les traumatismes qui les ont profondément marquées.
In fine, les chaînes de télévision prennent aussi les mesures nécessaires, les choses bougent. Le 19 octobre 2017, le groupe M6 mettait un terme à l’émission "La France a un Incroyable talent" à la suite des accusations de viols et d’agressions sexuelles visant l’animateur, Gilbert Rozon.
Depuis longtemps, c’est une gageure pour les femmes de se faire entendre: elles ne portent pas plainte car elles sont souvent intimidées. Obtenir un jugement de leur agresseur et/ou violeur est un long périple. Aujourd’hui, les langues se délient, la parole se libère… dans l’espoir qu’un jour, elles se sentent protégées et défendues comme il le faudrait.
Les médias expriment tour à tour leur indignation. Des femmes sont invitées sur les plateaux de télévision pour attirer l’attention sur ce qu’elles vivent au quotidien, qu’elles soient connues ou non. Mais ce n’est pas tout. Après la une des Inrocks consacrée à Bertrand Cantat, le magazine Elle a décidé de répliquer en écrivant son éditorial du 17 octobre 2017 sur Marie Trintignant, son ex-femme qu’il tua en 2003, le but étant de dénoncer les violences conjugales et de ne jamais en oublier les victimes.
A la suite de cette agitation médiatique, la journaliste Sandra Muller a appelé les femmes à dénoncer les hommes qui les ont agressées, violées, violentées dans leur milieu professionnel. Le hashtag #balancetonporc est lancé. De nombreuses femmes se l’approprient, racontent les traumatismes qui les ont profondément marquées.
In fine, les chaînes de télévision prennent aussi les mesures nécessaires, les choses bougent. Le 19 octobre 2017, le groupe M6 mettait un terme à l’émission "La France a un Incroyable talent" à la suite des accusations de viols et d’agressions sexuelles visant l’animateur, Gilbert Rozon.
Depuis longtemps, c’est une gageure pour les femmes de se faire entendre: elles ne portent pas plainte car elles sont souvent intimidées. Obtenir un jugement de leur agresseur et/ou violeur est un long périple. Aujourd’hui, les langues se délient, la parole se libère… dans l’espoir qu’un jour, elles se sentent protégées et défendues comme il le faudrait.