Qu’on apprécie ou non le personnage, il est difficile de ne pas avoir de respect pour quelqu’un qui a su dire "non", entraînant ainsi non seulement son destin personnel mais celui d’un pays, la France en l’occurrence, vers une fortune qui semblait avoir déserté.
A n’en pas douter, l’homme avait le profil et les compétences ce qui ne devait pas l’empêcher d’être rongé par le doute. Douter c’est avancer. Ne plus douter, c’est stagner. 77 ans après, un homme encore jeune n’a pas hésité et s’est lancé dans l’aventure politicienne entraînant avec lui une cohorte de citoyens convaincus pour certains et/ou opportunistes pour d'autres. Nombre d’entre eux sont néophytes et les politiques en place le leur reprochent. Les prétendants ne connaîtraient pas la fiancée et refuseraient de croiser le fer pour la conquérir. Est-ce un crime? Il semble bien mal venu de reprocher aux autres ce qu’on a sans doute été quelques années plus tôt. Soyons francs, les anciens ont peur - avec raison, semble-t-il, vu les sondages sur la future Assemblée nationale - de perdre leurs prébendes qui reviendraient aux nouveaux. Voilà encore bien des débats - puisqu’il s’agit en l’occurrence du problème - qui n’auraient pas manqué d’être stériles. Laissons la place aux débutants, les anciens ont fait la preuve pour certains de leur incompétence. Le danger n’est pas là.
Il serait plutôt dans le manque d’opposition qui semble se profiler au sein de la future Assemblée nationale. Le premier tour des élections législatives a marqué un véritable succès pour les candidats d’En Marche! Avec 32,32% des voix, une majorité écrasante se profile pour ce nouveau parti au sein de l’Assemblée nationale. Rappelons que pour le bon fonctionnement d’une démocratie, un sain équilibre des pouvoirs est nécessaire. Ce n’est pourtant pas ce qui se profile. Certains vous diront que pour être efficace, l’équilibre est dangereux, que les négociations sont toujours trop longues et qu’une grande majorité parlementaire permettra de mieux avancer. Certes, mais avec les dangers que cela comportera. Devenu politicien, le général De Gaulle détestait le système des partis, principe même de la IVe république. Il estimait que le parlementarisme était un handicap en politique. Comme quoi on peut être un homme messianique et s’impatienter devant le principe du débat. Sentiment très compréhensible face à certains débatteurs…
Et ce n’est pas le seul danger. A chaque semaine son scandale. Après celui de la tentative d’intervention du garde des Sceaux auprès de la direction de Radio France, on a appris que cette fois-ci c’est la ministre de la Santé qui aurait été rémunérée de longues années par l’industrie pharmaceutique alors que celle-ci voudrait aujourd’hui dans le cadre de ses nouvelles fonctions rendre obligatoire la vaccination.
Les anciens politiques ne nous ont guère impressionnés et il est prévisible que les nouveaux ne le fassent pas plus. Il est tout aussi possible que ceux qui ont la prétention de renouveler la politique aient tout autant besoin de cours de démocratie que les anciens. Rien de neuf en fait…
A n’en pas douter, l’homme avait le profil et les compétences ce qui ne devait pas l’empêcher d’être rongé par le doute. Douter c’est avancer. Ne plus douter, c’est stagner. 77 ans après, un homme encore jeune n’a pas hésité et s’est lancé dans l’aventure politicienne entraînant avec lui une cohorte de citoyens convaincus pour certains et/ou opportunistes pour d'autres. Nombre d’entre eux sont néophytes et les politiques en place le leur reprochent. Les prétendants ne connaîtraient pas la fiancée et refuseraient de croiser le fer pour la conquérir. Est-ce un crime? Il semble bien mal venu de reprocher aux autres ce qu’on a sans doute été quelques années plus tôt. Soyons francs, les anciens ont peur - avec raison, semble-t-il, vu les sondages sur la future Assemblée nationale - de perdre leurs prébendes qui reviendraient aux nouveaux. Voilà encore bien des débats - puisqu’il s’agit en l’occurrence du problème - qui n’auraient pas manqué d’être stériles. Laissons la place aux débutants, les anciens ont fait la preuve pour certains de leur incompétence. Le danger n’est pas là.
Il serait plutôt dans le manque d’opposition qui semble se profiler au sein de la future Assemblée nationale. Le premier tour des élections législatives a marqué un véritable succès pour les candidats d’En Marche! Avec 32,32% des voix, une majorité écrasante se profile pour ce nouveau parti au sein de l’Assemblée nationale. Rappelons que pour le bon fonctionnement d’une démocratie, un sain équilibre des pouvoirs est nécessaire. Ce n’est pourtant pas ce qui se profile. Certains vous diront que pour être efficace, l’équilibre est dangereux, que les négociations sont toujours trop longues et qu’une grande majorité parlementaire permettra de mieux avancer. Certes, mais avec les dangers que cela comportera. Devenu politicien, le général De Gaulle détestait le système des partis, principe même de la IVe république. Il estimait que le parlementarisme était un handicap en politique. Comme quoi on peut être un homme messianique et s’impatienter devant le principe du débat. Sentiment très compréhensible face à certains débatteurs…
Et ce n’est pas le seul danger. A chaque semaine son scandale. Après celui de la tentative d’intervention du garde des Sceaux auprès de la direction de Radio France, on a appris que cette fois-ci c’est la ministre de la Santé qui aurait été rémunérée de longues années par l’industrie pharmaceutique alors que celle-ci voudrait aujourd’hui dans le cadre de ses nouvelles fonctions rendre obligatoire la vaccination.
Les anciens politiques ne nous ont guère impressionnés et il est prévisible que les nouveaux ne le fassent pas plus. Il est tout aussi possible que ceux qui ont la prétention de renouveler la politique aient tout autant besoin de cours de démocratie que les anciens. Rien de neuf en fait…