Jean-Marie Collin, consultant expert sur les problématiques de la défense, explique avec des exemples comment prévoir l’après-guerre pour réduire les effets néfastes sur la nature.
Photo (c) Ibrahim Chalhoub
Les résultats de l’utilisation, et même la fabrication et la détention, des armes nucléaires sur la santé et l’environnement occupent maintenant des milliers de papiers et de pages web. En outre, la question géopolitique de certaines zones à travers le monde vient de dépasser les dimensions de ses composantes pour poser une problématique quasi récente du réchauffement climatique. Jean-Marie Collin, directeur/coordinateur de l’organisation Parlementaires pour la Non-prolifération Nucléaire et le Désarmement (PNND) en France, travaille maintenant sur la zone arctique au cœur du problème de réchauffement dans le monde. Mais ce n’est pas la grande échelle qui est la préoccupation principale; c’est plutôt un cumul des effets nocifs des guerres et des entraînements militaires qui comptent aussi. Le lien entre les armes et l’environnement est évident dans les conséquences des essaies nucléaires, mais les résultats environnementales des guerres où certaines armes laissent des traces très difficiles à enlever est plus fréquent, expliqua l’expert.
"L’aspect défense - environnement rend les industriels de l’armement conscient de la nécessite de fabriquer des matériels de guerres qui soient plus facilement recyclable à la fin de leur utilisation", a dit Mr. Collin. Le travail principal dans ce domaine se concrétise surtout dans la construction des bateaux militaires. "Au lieu de faire couler le bateau après son utilisation, on pourrait le déconstruire puis le reconstruire", clarifia le directeur français de la PNND, "et puis ça coûte moins cher", ajouta-t-il. N’oublions pas les moteurs verts pour les hélicoptères européens qui sont conçus pour réduire la consommation du carburant, les émissions du monoxyde et du dioxyde d’azote, et le bruit. Ces hélicoptères peuvent utiliser des carburants alternatifs de deuxième génération (non issus de produits alimentaires).
"Il y a avait des tentatives de production de munitions vertes, contenant moins de plomb, aux États Unies. C’était que l’armée a constaté que les milliards de balles qu’ont utilisé leurs troupes dans leurs entraînements depuis une quarantaine d’année ont laissé du plomb, polluant ainsi l’eau des nappes phréatiques", nota Mr. Collin.
Les Américains ont certainement beaucoup de recherches sur le rapport entre la défense et l’environnement et les différentes problématiques du sujet. "Leurs troupes en Afghanistan ont construit des machines pour ne pas utiliser les générateurs électriques qui fonctionnent sur le diesel. Ce sont des appareils qui comptent sur l’énergie solaire permettant ainsi de diminuer l’impact environnemental des troupes armées sur un pays ou dans un cadre de conflit", rapporta l’expert durant l’interview.
Ceci dit, toutes ces tentatives indiquent que la prolifération des armes ne suivra pas une déclinaison dans les années à venir, maintenant que leurs effets sur la nature seront de plus en plus réduits. Mais leur nocivité gardera toujours son grand impact sur nous, comme a déclaré l’expert Jean-Marie Collin non avec humeur, "on n’est pas à faire la guerre avec des fruits et des légumes"!
Vidéo ci-dessous d’un projet de l’armée Américaine pour rendre la consommation de l’énergie d’une de leurs bases nulle en 2015
"L’aspect défense - environnement rend les industriels de l’armement conscient de la nécessite de fabriquer des matériels de guerres qui soient plus facilement recyclable à la fin de leur utilisation", a dit Mr. Collin. Le travail principal dans ce domaine se concrétise surtout dans la construction des bateaux militaires. "Au lieu de faire couler le bateau après son utilisation, on pourrait le déconstruire puis le reconstruire", clarifia le directeur français de la PNND, "et puis ça coûte moins cher", ajouta-t-il. N’oublions pas les moteurs verts pour les hélicoptères européens qui sont conçus pour réduire la consommation du carburant, les émissions du monoxyde et du dioxyde d’azote, et le bruit. Ces hélicoptères peuvent utiliser des carburants alternatifs de deuxième génération (non issus de produits alimentaires).
"Il y a avait des tentatives de production de munitions vertes, contenant moins de plomb, aux États Unies. C’était que l’armée a constaté que les milliards de balles qu’ont utilisé leurs troupes dans leurs entraînements depuis une quarantaine d’année ont laissé du plomb, polluant ainsi l’eau des nappes phréatiques", nota Mr. Collin.
Les Américains ont certainement beaucoup de recherches sur le rapport entre la défense et l’environnement et les différentes problématiques du sujet. "Leurs troupes en Afghanistan ont construit des machines pour ne pas utiliser les générateurs électriques qui fonctionnent sur le diesel. Ce sont des appareils qui comptent sur l’énergie solaire permettant ainsi de diminuer l’impact environnemental des troupes armées sur un pays ou dans un cadre de conflit", rapporta l’expert durant l’interview.
Ceci dit, toutes ces tentatives indiquent que la prolifération des armes ne suivra pas une déclinaison dans les années à venir, maintenant que leurs effets sur la nature seront de plus en plus réduits. Mais leur nocivité gardera toujours son grand impact sur nous, comme a déclaré l’expert Jean-Marie Collin non avec humeur, "on n’est pas à faire la guerre avec des fruits et des légumes"!
Vidéo ci-dessous d’un projet de l’armée Américaine pour rendre la consommation de l’énergie d’une de leurs bases nulle en 2015