Lors de la précédente saison grippale, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a recensé 818 cas graves de grippe admis en services de réanimation.
71% des malades présentaient un risque de grippe sévère.
Parmi ces malades admis en réanimation, 153 décès sont survenus.
C'est donc une maladie à prendre au sérieux.
Les virus
La grippe est une maladie extrêmement contagieuse qui peut se propager rapidement d'une personne à l'autre et qui est due à un virus qui "change de tête" chaque année. Il existe trois types de virus grippaux: les virus influenza A, les virus influenza B et les virus influenza C (ces derniers pour mémoire, car ils ne donnent pratiquement que des infections inapparentes).
Les symptômes de la grippe
La grippe sévit habituellement d'octobre à mars et se manifeste par un début souvent brutal, avec
- une forte fièvre, autour de 39°;
- une fatigue intense (asthénie);
- des douleurs musculaires (courbatures) et articulaires diffuses;
- des maux de tête (céphalées);
- puis une toux sèche.
Il faut savoir que d’autres petits virus peuvent se nicher dans l'arbre respiratoire et donner des "pseudo-grippes"; les signes cliniques ressemblent bien à la grippe mais sans en avoir la gravité. Souvent, ceci entraine une confusion.
Comment la grippe se transmet-elle?
Quelle que soit la souche du virus de la grippe en circulation, la transmission suit toujours le même processus:
- une personne contaminée projette des gouttelettes de salive dans l’air, en parlant, en toussant ou en éternuant, d’où l’intérêt des "gestes barrière";
- des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, avant d’être inhalés par d’autres personnes qui seront contaminées à leur tour et ainsi de suite;
- la contamination peut également se faire par le biais des mains et d’objets souillés par des gouttelettes de salive.
Les gestes "barrières"
Certaines attitudes sont à adopter pour éviter au maximum les contaminations:
- se laver les mains plusieurs fois par jour, au savon et pendant trente secondes;
- utiliser un mouchoir jetable pour éternuer ou tousser;
- jeter immédiatement ce mouchoir à la poubelle et se laver les mains à nouveau.
L'immunité et les mutations
L’infection d’un patient produit des anticorps qui vont s’opposer à la multiplication virale; ils sont neutralisants et cela a des implications épidémiologiques.
Après une épidémie de grippe, l’hiver suivant, la plupart des sujets ont des anticorps neutralisants. Cela crée, dans la population humaine, une barrière immunitaire vis-à-vis du virus de l’épidémie précédente.
C’est alors que les virus influenza utilisent leur faculté d’adaptation, surtout les virus influenza A. Quelque part dans le monde, en Chine centrale le plus souvent, apparaît un virus mutant, un virus influenza A nouveau qui va pouvoir surmonter la barrière immunitaire existante, grâce à une modification plus ou moins importante de son apparence.
Ceci explique qu'il faut renouveler la vaccination chaque année.
Ces modifications par mutation comportent deux niveaux:
- des mutations radicales qui changent complètement l’aspect du virus: le virus se présente avec "une nouvelle tête";
- ou des modifications plus légères "il porte une cape mais reste reconnaissable si le système immunitaire cherche bien" .
Le vaccin -dont la composition est déterminée chaque année par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)- est développé pour apprendre au système immunitaire à se défendre contre ces nouveaux virus qui circulent chaque année.
Le vaccin
Aujourd’hui, le vaccin (pris en charge à 100 % par les régimes de l’Assurance Maladie pour les populations à risque), demeure le moyen le plus efficace pour prévenir la maladie et protéger les populations les plus vulnérables en réduisant le risque de complications graves ou de décès.
Les vaccins disponibles contiennent les antigènes des trois virus grippaux (c'est-à-dire les traits caractéristiques de la "tête" de ces 3 virus grippaux) les plus susceptibles de circuler cette saison: deux souches de virus A [A(H1N1) et A(H3N2)] et une souche de virus B. La composition diffère de celle du vaccin 2012/2013 pour les souches A(H3N2) et B.
71% des malades présentaient un risque de grippe sévère.
Parmi ces malades admis en réanimation, 153 décès sont survenus.
C'est donc une maladie à prendre au sérieux.
Les virus
La grippe est une maladie extrêmement contagieuse qui peut se propager rapidement d'une personne à l'autre et qui est due à un virus qui "change de tête" chaque année. Il existe trois types de virus grippaux: les virus influenza A, les virus influenza B et les virus influenza C (ces derniers pour mémoire, car ils ne donnent pratiquement que des infections inapparentes).
Les symptômes de la grippe
La grippe sévit habituellement d'octobre à mars et se manifeste par un début souvent brutal, avec
- une forte fièvre, autour de 39°;
- une fatigue intense (asthénie);
- des douleurs musculaires (courbatures) et articulaires diffuses;
- des maux de tête (céphalées);
- puis une toux sèche.
Il faut savoir que d’autres petits virus peuvent se nicher dans l'arbre respiratoire et donner des "pseudo-grippes"; les signes cliniques ressemblent bien à la grippe mais sans en avoir la gravité. Souvent, ceci entraine une confusion.
Comment la grippe se transmet-elle?
Quelle que soit la souche du virus de la grippe en circulation, la transmission suit toujours le même processus:
- une personne contaminée projette des gouttelettes de salive dans l’air, en parlant, en toussant ou en éternuant, d’où l’intérêt des "gestes barrière";
- des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, avant d’être inhalés par d’autres personnes qui seront contaminées à leur tour et ainsi de suite;
- la contamination peut également se faire par le biais des mains et d’objets souillés par des gouttelettes de salive.
Les gestes "barrières"
Certaines attitudes sont à adopter pour éviter au maximum les contaminations:
- se laver les mains plusieurs fois par jour, au savon et pendant trente secondes;
- utiliser un mouchoir jetable pour éternuer ou tousser;
- jeter immédiatement ce mouchoir à la poubelle et se laver les mains à nouveau.
L'immunité et les mutations
L’infection d’un patient produit des anticorps qui vont s’opposer à la multiplication virale; ils sont neutralisants et cela a des implications épidémiologiques.
Après une épidémie de grippe, l’hiver suivant, la plupart des sujets ont des anticorps neutralisants. Cela crée, dans la population humaine, une barrière immunitaire vis-à-vis du virus de l’épidémie précédente.
C’est alors que les virus influenza utilisent leur faculté d’adaptation, surtout les virus influenza A. Quelque part dans le monde, en Chine centrale le plus souvent, apparaît un virus mutant, un virus influenza A nouveau qui va pouvoir surmonter la barrière immunitaire existante, grâce à une modification plus ou moins importante de son apparence.
Ceci explique qu'il faut renouveler la vaccination chaque année.
Ces modifications par mutation comportent deux niveaux:
- des mutations radicales qui changent complètement l’aspect du virus: le virus se présente avec "une nouvelle tête";
- ou des modifications plus légères "il porte une cape mais reste reconnaissable si le système immunitaire cherche bien" .
Le vaccin -dont la composition est déterminée chaque année par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)- est développé pour apprendre au système immunitaire à se défendre contre ces nouveaux virus qui circulent chaque année.
Le vaccin
Aujourd’hui, le vaccin (pris en charge à 100 % par les régimes de l’Assurance Maladie pour les populations à risque), demeure le moyen le plus efficace pour prévenir la maladie et protéger les populations les plus vulnérables en réduisant le risque de complications graves ou de décès.
Les vaccins disponibles contiennent les antigènes des trois virus grippaux (c'est-à-dire les traits caractéristiques de la "tête" de ces 3 virus grippaux) les plus susceptibles de circuler cette saison: deux souches de virus A [A(H1N1) et A(H3N2)] et une souche de virus B. La composition diffère de celle du vaccin 2012/2013 pour les souches A(H3N2) et B.