Comme il y a cinq ans, le prochain(e) président(e) de la République française sera élu(e) par défaut. La France rurale qui avait cru trouver en Nicolas Sarkozy un représentant de ses valeurs avait rapidement été débordée et déçue par celui qui ne représentait comme pour tout un chacun que lui-même. Le malentendu avait été immédiat, ce dernier n’ayant aucune idée de ce qu’est cette même France rurale. Nous avons par conséquent hérité de François Hollande pendant cinq ans. Au terme de ce quinquennat, force est de constater que le président sortant n’a pas eu l’impudeur de se représenter - par peur me direz-vous –. Qu’importe, il ne l’a pas fait. Difficile en effet de défendre un bilan jugé si insignifiant par tous. On ne peut être un bon président par défaut. Et le prochain( e sera taxé(e de la même tare. Il ou elle sera élu(e avec la conviction de quelques militants qui tentent de se convaincre et de convaincre surtout les autres. Etes-vous allé vous promener sur un marché ces derniers jours ? Avez-vous écouté les échanges en général cordiaux et bon enfant entre les militants de chaque candidat, du moins les quatre principaux ? Les avez-vous entendus s’envoyer les affaires et autres scandales au visage des uns et des autres et vous savez quoi? Envie d'en rire… Car il n’y a à ce terme, rien d’autre à faire, il est vrai.
Nous vivons aujourd’hui dans une société trop informée, trop ouverte sur le monde pour garder cet enthousiasme qu’ont pu avoir nos pères un 6 février 1934 ou un 11 juin 1936. La majorité des citoyens-électeurs ne croient plus benoîtement en la propagande partisane. Nous n’ignorons pas que certains y croient encore, ceux qui pensent toujours que leur vote peut avoir un poids au niveau national, voire européen ou pourquoi pas international... Mais nous pensons que nous vivons là une ultime expérience politique et que l’avenir n’est pas partisan. Bien sûr, il est toujours rassurant de penser qu’il y a un César quelque part, un sauveur, mais au fond qui pense vraiment que les élections d’aujourd’hui vont changer quelque chose dans son quotidien ? Qui ? Non, aujourd’hui les citoyens-électeurs votent par peur ou par colère. Peur de l’autre, peur de se paupériser, etc… La colère, fille de la peur… Comment avoir aujourd’hui de réelles motivations politiques et penser voter pour un(e candidat(e qui les représenterait vraiment ? La gauche n’est plus la gauche, la droite n’est plus la droite. D’où le succès de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon qui représentent les ultimes feux d’idéaux politiques dépassés. Ce sont aussi les deux qui font le plus peur, justement à cause de leurs idéaux politiques, car jugés extrêmes. Décidément, nous ne sommes jamais contents.
Aujourd’hui s’affrontera la France qui a peur et qui votera pour les extrêmes et la France petite-bourgeoise qui votera pour François Fillon, qu’elle méprise en général mais qui représente cette droite conservatrice à laquelle elle se réfère depuis trop longtemps pour changer aujourd’hui ses habitudes.
Si c’est cela, respecter les sacro-saints principes républicains, attendons-nous à être moqué et vilipendé comme nous l’avons si élégamment fait au moment où les Américains ont élu Donald Trump. Il faut juste espérer que nous saurons dans 15 jours, nous moquer du gagnant(e) comme eux savent se moquer aujourd’hui de l’homme à la mèche. Puisque c’est surtout l’esprit, la critique et l’indépendance de la parole qui sont les bases de notre société dite démocratique.
Nous vivons aujourd’hui dans une société trop informée, trop ouverte sur le monde pour garder cet enthousiasme qu’ont pu avoir nos pères un 6 février 1934 ou un 11 juin 1936. La majorité des citoyens-électeurs ne croient plus benoîtement en la propagande partisane. Nous n’ignorons pas que certains y croient encore, ceux qui pensent toujours que leur vote peut avoir un poids au niveau national, voire européen ou pourquoi pas international... Mais nous pensons que nous vivons là une ultime expérience politique et que l’avenir n’est pas partisan. Bien sûr, il est toujours rassurant de penser qu’il y a un César quelque part, un sauveur, mais au fond qui pense vraiment que les élections d’aujourd’hui vont changer quelque chose dans son quotidien ? Qui ? Non, aujourd’hui les citoyens-électeurs votent par peur ou par colère. Peur de l’autre, peur de se paupériser, etc… La colère, fille de la peur… Comment avoir aujourd’hui de réelles motivations politiques et penser voter pour un(e candidat(e qui les représenterait vraiment ? La gauche n’est plus la gauche, la droite n’est plus la droite. D’où le succès de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon qui représentent les ultimes feux d’idéaux politiques dépassés. Ce sont aussi les deux qui font le plus peur, justement à cause de leurs idéaux politiques, car jugés extrêmes. Décidément, nous ne sommes jamais contents.
Aujourd’hui s’affrontera la France qui a peur et qui votera pour les extrêmes et la France petite-bourgeoise qui votera pour François Fillon, qu’elle méprise en général mais qui représente cette droite conservatrice à laquelle elle se réfère depuis trop longtemps pour changer aujourd’hui ses habitudes.
Si c’est cela, respecter les sacro-saints principes républicains, attendons-nous à être moqué et vilipendé comme nous l’avons si élégamment fait au moment où les Américains ont élu Donald Trump. Il faut juste espérer que nous saurons dans 15 jours, nous moquer du gagnant(e) comme eux savent se moquer aujourd’hui de l’homme à la mèche. Puisque c’est surtout l’esprit, la critique et l’indépendance de la parole qui sont les bases de notre société dite démocratique.