Raymond Domenech au match France-Serbie en 2008. Photo (c) Julien Haler
L’exemple le plus récent et le plus pertinent de ce genre de situation, est la crise qu’a traversée l’équipe de France durant la dernière coupe du monde, puisqu’on a assisté à une véritable mascarade engendrée par de multiples erreurs collectives et individuelles, et qui peuvent nous servir de parfaits contre-exemples, quand il s’agit de communiquer dans ce genre de situations.
Si on respecte l’ordre chronologique des événements, on doit d’abord noter ce qui devait être fait bien avant l’éclatement de cette crise, car dans le monde du football – et dans beaucoup d’autres domaines aussi – on ne peut se permettre d’avoir toute la presse contre soi. Pour éviter cela il n’y a pas de meilleurs moyens que d’avoir de bonnes relations avec les journalistes et les leaders d’opinions. Mais Raymond Domenech a fait de l’affrontement permanent avec la presse, sa principale stratégie. C’est d’ailleurs pour ça qu’au moment où l’affaire Anelka a éclaté, la nouvelle a été très médiatisée et très utilisée contre tout les dirigeants de l’équipe de France, et malheureusement pour eux, il ne pouvaient pas compter sur les leaders d’opinions les plus influents, à savoir les champions du monde de 1998 surtout à cause d’une anticipation totalement absente. Par contre, R. Domenech a fait preuve d’anticipation (par rapport à une éventuelle défaite) lorsqu’il a dit avant le match qui allait se tenir, entre son équipe et celle du Mexique : "C'est aux joueurs de s'exprimer. Aucun entraîneur ne joue à leur place. Nous, avec le staff, on leur a donné l'essentiel pour qu'ils s'expriment le mieux possible" finalement il s’est allégé de ses responsabilités, en jetant la balle dans le camp de ses joueurs.
C’est trop tard ! La crise a éclaté après l’expulsion de Nicolas Anelka l’attaquant de l’équipe de France, une expulsion provoquée, par une fuite d’information qui n’aurait jamais dû avoir lieu ; mais à ce moment là, la crise était toujours maitrisable puisque les joueurs pouvaient toujours sauver l’image de leur équipe, au lieu de ça ils ont préféré en rajouter, en choisissant de faire un autre scandale inédit en présence des journalistes qui les filmaient en direct !
A partir de là tout le monde était coupable aux yeux de l’opinion publique, et on a constaté l’entrée progressive des anciens champions du monde, sur la scène médiatique pour essayer de dissocier l’image de l’équipe de France de celle des "coupables".
Le 22 juin 2010, la France jouait son dernier match dans cette coupe du monde, elle a été battue par l’Afrique du sud (2/1) et même après cette défaite, R. Domenech a trouvé le moyen de se faire de nouveaux "amis", cette fois sur la scène mondiale, en refusant de serrer la main du sélectionneur sud africain en fin de match !
Ce qui est arrivé à l’équipe de France, durant cette coupe du monde a déjà frappé plusieurs autres équipes et sélections et frappera encore d’autres, sauf celles qui sauront en tirer les leçons en se dotant d’une vraie politique de communication.
Si on respecte l’ordre chronologique des événements, on doit d’abord noter ce qui devait être fait bien avant l’éclatement de cette crise, car dans le monde du football – et dans beaucoup d’autres domaines aussi – on ne peut se permettre d’avoir toute la presse contre soi. Pour éviter cela il n’y a pas de meilleurs moyens que d’avoir de bonnes relations avec les journalistes et les leaders d’opinions. Mais Raymond Domenech a fait de l’affrontement permanent avec la presse, sa principale stratégie. C’est d’ailleurs pour ça qu’au moment où l’affaire Anelka a éclaté, la nouvelle a été très médiatisée et très utilisée contre tout les dirigeants de l’équipe de France, et malheureusement pour eux, il ne pouvaient pas compter sur les leaders d’opinions les plus influents, à savoir les champions du monde de 1998 surtout à cause d’une anticipation totalement absente. Par contre, R. Domenech a fait preuve d’anticipation (par rapport à une éventuelle défaite) lorsqu’il a dit avant le match qui allait se tenir, entre son équipe et celle du Mexique : "C'est aux joueurs de s'exprimer. Aucun entraîneur ne joue à leur place. Nous, avec le staff, on leur a donné l'essentiel pour qu'ils s'expriment le mieux possible" finalement il s’est allégé de ses responsabilités, en jetant la balle dans le camp de ses joueurs.
C’est trop tard ! La crise a éclaté après l’expulsion de Nicolas Anelka l’attaquant de l’équipe de France, une expulsion provoquée, par une fuite d’information qui n’aurait jamais dû avoir lieu ; mais à ce moment là, la crise était toujours maitrisable puisque les joueurs pouvaient toujours sauver l’image de leur équipe, au lieu de ça ils ont préféré en rajouter, en choisissant de faire un autre scandale inédit en présence des journalistes qui les filmaient en direct !
A partir de là tout le monde était coupable aux yeux de l’opinion publique, et on a constaté l’entrée progressive des anciens champions du monde, sur la scène médiatique pour essayer de dissocier l’image de l’équipe de France de celle des "coupables".
Le 22 juin 2010, la France jouait son dernier match dans cette coupe du monde, elle a été battue par l’Afrique du sud (2/1) et même après cette défaite, R. Domenech a trouvé le moyen de se faire de nouveaux "amis", cette fois sur la scène mondiale, en refusant de serrer la main du sélectionneur sud africain en fin de match !
Ce qui est arrivé à l’équipe de France, durant cette coupe du monde a déjà frappé plusieurs autres équipes et sélections et frappera encore d’autres, sauf celles qui sauront en tirer les leçons en se dotant d’une vraie politique de communication.