Illustration. Image du domaine public.
Pour dissuader les jeunes de commencer à fumer, le gouvernement a fait passer le prix du paquet de cigarettes à 8 euros. Comme cela représente un gros budget pour un adolescent, l'objectif est de décourager les jeunes d’entrer dans un tabac.
Les résultats de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies sortis le 6 février sont surprenants: en 2017, six adolescents sur 10 disent avoir déjà essayé le tabac, soit une baisse de 18 points par rapport à l'an 2000. Autre bonne nouvelle révélée par cette étude: les premiers usages de cannabis, qui interviennent en moyenne à 15,3 ans, n'ont jamais été aussi faibles depuis 2000.
Une autre enquête de Santé publique France montre que le nombre de fumeurs chez les plus âgés, lui, se stabilise. Cela s’explique par un effet de génération: les femmes et hommes qui ont le plus fumé - et nés après la guerre, quand c’est devenu à la mode - ont aujourd’hui de 55 à 75 ans, et rares sont ceux qui ont arrêté, car plus on vieillit, plus c’est difficile d’arrêter.
Cette même enquête révèle des inégalités sociales face au tabagisme. La consommation est plus élevée chez les personnes défavorisées, et moins élevée parmi les personnes ayant des niveaux de vie élevés. Les chercheurs tentent de l’expliquer par plusieurs facteurs: "L’utilisation de la cigarette pour gérer le stress", "la difficulté à se projeter dans l’avenir", "le déni du risque", voire "une norme sociale en faveur du tabagisme".
Mais au-delà de l’aspect financier, n’y aurait-il pas un effet de mode plus général chez cette nouvelle génération, privilégiant la santé et le healthy living? Si la cigarette est un accessoire de mode depuis des lustres, en une des magazines et dans les films depuis une cinquantaine d’années, elle est aujourd’hui beaucoup moins glamour.
Les résultats de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies sortis le 6 février sont surprenants: en 2017, six adolescents sur 10 disent avoir déjà essayé le tabac, soit une baisse de 18 points par rapport à l'an 2000. Autre bonne nouvelle révélée par cette étude: les premiers usages de cannabis, qui interviennent en moyenne à 15,3 ans, n'ont jamais été aussi faibles depuis 2000.
Une autre enquête de Santé publique France montre que le nombre de fumeurs chez les plus âgés, lui, se stabilise. Cela s’explique par un effet de génération: les femmes et hommes qui ont le plus fumé - et nés après la guerre, quand c’est devenu à la mode - ont aujourd’hui de 55 à 75 ans, et rares sont ceux qui ont arrêté, car plus on vieillit, plus c’est difficile d’arrêter.
Cette même enquête révèle des inégalités sociales face au tabagisme. La consommation est plus élevée chez les personnes défavorisées, et moins élevée parmi les personnes ayant des niveaux de vie élevés. Les chercheurs tentent de l’expliquer par plusieurs facteurs: "L’utilisation de la cigarette pour gérer le stress", "la difficulté à se projeter dans l’avenir", "le déni du risque", voire "une norme sociale en faveur du tabagisme".
Mais au-delà de l’aspect financier, n’y aurait-il pas un effet de mode plus général chez cette nouvelle génération, privilégiant la santé et le healthy living? Si la cigarette est un accessoire de mode depuis des lustres, en une des magazines et dans les films depuis une cinquantaine d’années, elle est aujourd’hui beaucoup moins glamour.