La cérémonie s'est déroulée en présence de S.A.S. le Prince Albert II et de sa sœur S.A.R. la Princesse de Hanovre, présidente de la Fondation. Laquelle célèbre en 2016 ses cinquante ans d'existence, elle fut en effet créée le 17 février 1966 par S.A.S. le Prince Rainier III, en hommage à la mémoire de son père, le Prince Pierre, infatigable défenseur et protecteur des lettres et des arts, décédé le 10 novembre 1964. Frédéric Mitterrand a d'ailleurs lu la dernière lettre que Marcel Proust, alors très malade, envoyait à son ami le Prince Pierre.
Cette année, le Prix littéraire, fondé en 1951 et doté de 15.000 €, a été attribué au poète d'expression française et arabe Adonis, pour l'ensemble de son œuvre.
A aussi été attribuée la Bourse de la Découverte créée en 2001à l’occasion du 50e anniversaire du Prix littéraire, d'un montant de 12.000 €. Elle récompense un premier ouvrage de fiction et est allée à Paul Gréveillac pour "Les âmes rouges" paru chez Gallimard en janvier 2016. Le prix Roger-Nimier avait déjà couronné au printemps, cette fresque romanesque ayant pour cadre Moscou, de la mort de Staline à la chute de l'empire soviétique.
Le Coup de cœur des lycéens, datant de 2007, est décerné par un jury de lycéens des établissements de la Principauté, avec 6.000 €. Il a quant à lui, honoré Catherine Dousteyssier-Khoze pour "La logique de l'Amanite", sorti chez Grasset en août 2015.
Ces auteurs ont été sélectionnés par un jury présidé par S.A.R. la Princesse de Hanovre et composé notamment de Philippe Claudel, Alain Mabanckou et des académiciens Jean-Marie-Rouart, René de Obaldia, Jean-Christophe Rufin, Dany Laferrière, Frédéric Vitoux et Jean Clair.
Ont également été remis: le Prix international d’art contemporain, attribué depuis 1965, qui est allé à l'Italienne Rosa Barba pour "Subconscious Society, a Feature", film 35 mm, couleur, son optique, 40’, en 2014 et le Prix pour un essai critique sur l’art contemporain qui est allé à la Canadienne Candice Hopkins pour "Outlawed Social Life", texte publié en juin 2016 dans le magazine South as a State Mind/documenta 14.
La musique n'est pas oubliée, le Coup de Cœur des Jeunes Mélomanes dû depuis 2011 à la collaboration avec l’Académie de Musique et le Théâtre de Monaco et au soutien de la Fondation Princesse Grace, a été attribué à l'Autrichien Johannes-Maria Staud pour "Oskar (Towards a Brighter Hue II)", œuvre pour violon solo, orchestre à cordes et percussion, composée en 2014. Le Tremplin musical, créé cette année et doté de 10.000 €, a distingué le Centre de documentation de la musique contemporaine, CDMC, à Paris, dirigé par Laure Marcel-Berlioz.
Notons que le Prix de composition musicale est désormais triennal. Il a été décerné en 2015 et le prochain le sera en 2018.
Rappelons qu'Adonis, né Ali Ahmad Saïd Esber le 1er janvier 1930, à Qassabine, près de Lattaquié au nord de la Syrie, au sein d'une famille alaouite, est considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Il a été cité à plusieurs reprises pour le prix Nobel de littérature. Adonis a mené de front une carrière d'essayiste, écrivain, peintre, journaliste et universitaire. Il a traduit en arabe aussi bien Baudelaire qu'Henri Michaux, Saint-John Perse ou Yves Bonnefoy. Et il a fait connaître en français Aboul Ala El-Maari. Il partage sa vie entre Beyrouth où il s'est exilé en 1956 et Paris depuis 1985. "J'ai ensuite pris la nationalité libanaise. Mais je garde un lien organique à la Syrie, terre de rencontres, de civilisation" confie-t-il. A propos du conflit syrien, il porte un jugement très sévère sur les États-Unis, l'Europe et la Russie, qui pour lui, ne sont motivés que par "la flamme du pétrole et la fumée du gaz".
Cette année, le Prix littéraire, fondé en 1951 et doté de 15.000 €, a été attribué au poète d'expression française et arabe Adonis, pour l'ensemble de son œuvre.
A aussi été attribuée la Bourse de la Découverte créée en 2001à l’occasion du 50e anniversaire du Prix littéraire, d'un montant de 12.000 €. Elle récompense un premier ouvrage de fiction et est allée à Paul Gréveillac pour "Les âmes rouges" paru chez Gallimard en janvier 2016. Le prix Roger-Nimier avait déjà couronné au printemps, cette fresque romanesque ayant pour cadre Moscou, de la mort de Staline à la chute de l'empire soviétique.
Le Coup de cœur des lycéens, datant de 2007, est décerné par un jury de lycéens des établissements de la Principauté, avec 6.000 €. Il a quant à lui, honoré Catherine Dousteyssier-Khoze pour "La logique de l'Amanite", sorti chez Grasset en août 2015.
Ces auteurs ont été sélectionnés par un jury présidé par S.A.R. la Princesse de Hanovre et composé notamment de Philippe Claudel, Alain Mabanckou et des académiciens Jean-Marie-Rouart, René de Obaldia, Jean-Christophe Rufin, Dany Laferrière, Frédéric Vitoux et Jean Clair.
Ont également été remis: le Prix international d’art contemporain, attribué depuis 1965, qui est allé à l'Italienne Rosa Barba pour "Subconscious Society, a Feature", film 35 mm, couleur, son optique, 40’, en 2014 et le Prix pour un essai critique sur l’art contemporain qui est allé à la Canadienne Candice Hopkins pour "Outlawed Social Life", texte publié en juin 2016 dans le magazine South as a State Mind/documenta 14.
La musique n'est pas oubliée, le Coup de Cœur des Jeunes Mélomanes dû depuis 2011 à la collaboration avec l’Académie de Musique et le Théâtre de Monaco et au soutien de la Fondation Princesse Grace, a été attribué à l'Autrichien Johannes-Maria Staud pour "Oskar (Towards a Brighter Hue II)", œuvre pour violon solo, orchestre à cordes et percussion, composée en 2014. Le Tremplin musical, créé cette année et doté de 10.000 €, a distingué le Centre de documentation de la musique contemporaine, CDMC, à Paris, dirigé par Laure Marcel-Berlioz.
Notons que le Prix de composition musicale est désormais triennal. Il a été décerné en 2015 et le prochain le sera en 2018.
Rappelons qu'Adonis, né Ali Ahmad Saïd Esber le 1er janvier 1930, à Qassabine, près de Lattaquié au nord de la Syrie, au sein d'une famille alaouite, est considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Il a été cité à plusieurs reprises pour le prix Nobel de littérature. Adonis a mené de front une carrière d'essayiste, écrivain, peintre, journaliste et universitaire. Il a traduit en arabe aussi bien Baudelaire qu'Henri Michaux, Saint-John Perse ou Yves Bonnefoy. Et il a fait connaître en français Aboul Ala El-Maari. Il partage sa vie entre Beyrouth où il s'est exilé en 1956 et Paris depuis 1985. "J'ai ensuite pris la nationalité libanaise. Mais je garde un lien organique à la Syrie, terre de rencontres, de civilisation" confie-t-il. A propos du conflit syrien, il porte un jugement très sévère sur les États-Unis, l'Europe et la Russie, qui pour lui, ne sont motivés que par "la flamme du pétrole et la fumée du gaz".