Grâce aux œuvres d’artistes provençaux, italiens, espagnols ou algériens des XIXe et XXe siècles, le visiteur pourra laisser vagabonder son imagination. Les Merveilles de l’Orientalisme montrent la beauté parfois mystérieuse ou sauvage de scènes historiques, religieuses et exotiques d'un Orient réel ou rêvé. Les peintres-voyageurs à la fin du XIXe avaient emboîté le pas aux écrivains célèbres qui les avaient précédés au début du siècle. Ils se rendent sur place, Égypte, Syrie, Palestine et surtout Constantinople. D'autres se sont contentés de la lecture de romans et de récits de voyage d'écrivains.
80 tableaux et sculptures, venus de la collection Regards de Provence et d'autres musées signés d'artistes tels Bompard, Brest, Chabaud, Clavère, Corrodi, Courdouan, Crapelet, Huguet, Lazergues, Le Gac, Loubon, Pascal, Philipoteaux, Rochegrosse, Silbert, Washington, Ziem, nous emmènent au Caire, sur les rives du Nil et aux Pyramides. Mais aussi à Alger, dans le désert saharien, où nous suivons les lentes caravanes, avec leurs arrêts aux puits ou aux oueds. Nous connaîtrons les gardes nubiens, les pêcheurs à bord des felouques, les femmes luxueusement vêtues, couvertes de lourds bijoux et mollement étendues dans le harem. Et les musiciennes et danseuses qui les distraient. Ne manquent pas les bazars, les marchands de tapis et objets d'art, les marchés où s'agite toute une population affairée.
Tout ceci nous laisse penser que le Moyen Orient était assez familier à l'Europe depuis le milieu du XIXe siècle, avec la guerre de Crimée en 1854-55 et l’ouverture du canal de Suez en 1869, sans oublier naturellement la présence française en Algérie.
On peut ajouter qu'à notre époque où la facilité des transports ne favorise guère le fantasme, il est bon de retrouver la vision que l'on avait de ces pays il y a à peine un siècle. D'autre part, les événements dramatiques qui s'y déroulent depuis de nombreuses années et empêchent de s'y rendre, font que l'on se reprend à rêver et tous ces artistes nous y aident!
80 tableaux et sculptures, venus de la collection Regards de Provence et d'autres musées signés d'artistes tels Bompard, Brest, Chabaud, Clavère, Corrodi, Courdouan, Crapelet, Huguet, Lazergues, Le Gac, Loubon, Pascal, Philipoteaux, Rochegrosse, Silbert, Washington, Ziem, nous emmènent au Caire, sur les rives du Nil et aux Pyramides. Mais aussi à Alger, dans le désert saharien, où nous suivons les lentes caravanes, avec leurs arrêts aux puits ou aux oueds. Nous connaîtrons les gardes nubiens, les pêcheurs à bord des felouques, les femmes luxueusement vêtues, couvertes de lourds bijoux et mollement étendues dans le harem. Et les musiciennes et danseuses qui les distraient. Ne manquent pas les bazars, les marchands de tapis et objets d'art, les marchés où s'agite toute une population affairée.
Tout ceci nous laisse penser que le Moyen Orient était assez familier à l'Europe depuis le milieu du XIXe siècle, avec la guerre de Crimée en 1854-55 et l’ouverture du canal de Suez en 1869, sans oublier naturellement la présence française en Algérie.
On peut ajouter qu'à notre époque où la facilité des transports ne favorise guère le fantasme, il est bon de retrouver la vision que l'on avait de ces pays il y a à peine un siècle. D'autre part, les événements dramatiques qui s'y déroulent depuis de nombreuses années et empêchent de s'y rendre, font que l'on se reprend à rêver et tous ces artistes nous y aident!