Il tire son nom de sa redécouverte par le bibliophile polonais Wilfrid Voynich en 1912 près de Rome, son existence avait déjà été mentionnée dans une lettre de 1666. En tout cas, c'est un des livres les plus énigmatiques qui soient. Écrit sur un parchemin médiéval dans un langage que personne n'a jamais pu décoder malgré des recherches incessantes. L'ouvrage selon diverses analyses, aurait été écrit entre 1450 et 1520. Il se trouve depuis 1969 à la bibliothèque Beinecke, Beinecke Rare Book and Manuscript Library, de l'université Yale dans le Connecticut. Ces dernières années on l'en a fait sortir pour une exposition à Washington.
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Siloe, Arte y Bibliofilia, est une petite maison d'édition de Burgos en Castille, elle a son siège au dernier étage du musée du livre Fadrique de Basilea, à un jet de pierre de la célèbre cathédrale gothique de la ville. Après dix ans d'efforts, elle a finalement obtenu l'autorisation de reproduire le manuscrit Voynich à l'identique et d'en diffuser près d'un millier de copies. Pourquoi cette maison a-t-elle été choisie?
Son catalogue parle en sa faveur. En vingt ans d'existence, elle a reproduit des livres de la bibliothèque de l'Abbaye de Westminster, de la Biblioteca dell'Accademia dei Lincei e Corsiniana, et d'autres d'Espagne, d'Autriche et de France. A la grande joie de son directeur. Juan José Garcia Gil qui dit "Toucher le Voynich, c'est vraiment quelque chose". Il ajoute: "mettre en circulation une édition limitée de 898 exemplaires, contribue à la faire connaître et à participer à la possible solution de son mystère".
En outre, disposer de copies exactes permettra de les exposer dans le monde entier sans le moindre risque pour leur intégrité. La maison d'édition Siloe compte vendre chaque reproduction de 7.000 à 8.000€ et révèle que près de 300 acheteurs ont déjà réservé un exemplaire. Il faudra compter 18 mois pour que paraisse le premier fac-similé du manuscrit, le papier utilisé par Siloe a été traité de façon à ressembler au vélin d'origine. Le processus a commencé en avril avec les clichés détaillés de l'original. Siloe a acheté les droits de reproduction pour une somme gardée secrète.
Raymond Clemens, conservateur de la bibliothèque Beinecke, explique avoir décidé de céder ces droits "parce qu'un très grand nombre de personnes voulaient consulter l'ouvrage". On évitera ainsi que le manuscrit ne soit trop manipulé et de plus la reproduction "permet aussi aux bibliothèques et musées de disposer d'une copie".
Rene Zandbergen, un ingénieur spatial devenu expert de ce manuscrit, assure que chaque mois la bibliothèque Beinecke reçoit des milliers de courriels de personnes pensant avoir trouvé la solution. Et "plus de 90% de ceux qui accèdent à la bibliothèque en ligne le font pour le manuscrit Voynich".
Le dernier mot de l'histoire sera pour Juan José Garcia Gil "Mon partenaire commercial dit que l'auteur du Voynich pourrait aussi avoir été un sadique car il nous a tous pris au piège de son mystère"...
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Siloe, Arte y Bibliofilia, est une petite maison d'édition de Burgos en Castille, elle a son siège au dernier étage du musée du livre Fadrique de Basilea, à un jet de pierre de la célèbre cathédrale gothique de la ville. Après dix ans d'efforts, elle a finalement obtenu l'autorisation de reproduire le manuscrit Voynich à l'identique et d'en diffuser près d'un millier de copies. Pourquoi cette maison a-t-elle été choisie?
Son catalogue parle en sa faveur. En vingt ans d'existence, elle a reproduit des livres de la bibliothèque de l'Abbaye de Westminster, de la Biblioteca dell'Accademia dei Lincei e Corsiniana, et d'autres d'Espagne, d'Autriche et de France. A la grande joie de son directeur. Juan José Garcia Gil qui dit "Toucher le Voynich, c'est vraiment quelque chose". Il ajoute: "mettre en circulation une édition limitée de 898 exemplaires, contribue à la faire connaître et à participer à la possible solution de son mystère".
En outre, disposer de copies exactes permettra de les exposer dans le monde entier sans le moindre risque pour leur intégrité. La maison d'édition Siloe compte vendre chaque reproduction de 7.000 à 8.000€ et révèle que près de 300 acheteurs ont déjà réservé un exemplaire. Il faudra compter 18 mois pour que paraisse le premier fac-similé du manuscrit, le papier utilisé par Siloe a été traité de façon à ressembler au vélin d'origine. Le processus a commencé en avril avec les clichés détaillés de l'original. Siloe a acheté les droits de reproduction pour une somme gardée secrète.
Raymond Clemens, conservateur de la bibliothèque Beinecke, explique avoir décidé de céder ces droits "parce qu'un très grand nombre de personnes voulaient consulter l'ouvrage". On évitera ainsi que le manuscrit ne soit trop manipulé et de plus la reproduction "permet aussi aux bibliothèques et musées de disposer d'une copie".
Rene Zandbergen, un ingénieur spatial devenu expert de ce manuscrit, assure que chaque mois la bibliothèque Beinecke reçoit des milliers de courriels de personnes pensant avoir trouvé la solution. Et "plus de 90% de ceux qui accèdent à la bibliothèque en ligne le font pour le manuscrit Voynich".
Le dernier mot de l'histoire sera pour Juan José Garcia Gil "Mon partenaire commercial dit que l'auteur du Voynich pourrait aussi avoir été un sadique car il nous a tous pris au piège de son mystère"...