Carte de la région de Saxe (c) NordNordWest
"Continuez! Vous n'êtes pas les bienvenus ici." C’est avec ces mots que les populistes chassent les étrangers à Chemnitz.
La police allemande avait même fait état de plusieurs personnes agressées dont au moins "un Syrien, un Bulgare et un Afghan". Une vidéo postée sur Twitter et reprise par les télévisions allemandes montrait des violences dans la rue contre des personnes à l'apparence étrangère. L'un des journalistes ayant posté cette vidéo a confirmé au journal allemand Bild l'avoir "réalisée ce jour-là à Chemnitz".
Touchée par la violence et les images de la vidéo, la chancelière Angela Merkel a critiqué et dénoncé avec véhémence "ces chasses collectives des étrangers et la haine dans la rue qui n'ont rien à faire dans un État de droit".
Il faut aussi préciser que la quasi-totalité des médias allemands avaient également fait état de "chasses de personnes d’apparence étrangère". Ce qui avait suscité un vif émoi dans l'opinion et dans la classe politique.
Mais pour Hans-Georg Maassen, le président de la police allemande qui a affirmé le 7 septembre 2018 dans un entretien avec le journal Bild, les "chasses collectives" à Chemnitz sont une fausse information pour détourner l'attention de l'opinion publique. Il contredit ainsi Angela Merkel. Il a également précisé qu'il n’y a "pas de preuves que la vidéo circulant sur internet" montrant des agressions commises contre des personnes d'apparence physique étrangère soit authentique. "Il y a de bonnes raisons de croire qu'il s'agit d'une fausse information intentionnelle pour éventuellement détourner l'attention de l'opinion publique du meurtre à Chemnitz", a-t-il ajouté avant de poursuivre: "Je partage les doutes concernant les comptes rendus dans les médias sur des chasses collectives de l'extrême droite à Chemnitz. Nous n'avons pas d'informations fiables à l'Office de protection de la Constitution selon lesquelles de telles chasses collectives ont eu lieu".
Le parti anti-immigration alternative pour l’Allemagne-AfD, ainsi que quelques personnalités de droite, ont également pris le contre-pied de la version des faits relayée par les médias. Aussi, le président chrétien-démocrate (CDU, le parti d'Angela Merkel) de la région de Saxe, où se trouve Chemnitz, Michael Kretschmer, a déclaré qu'il n'y avait pas eu de "foule en colère, de chasse collective, de pogroms" à Chemnitz lors des manifestations.
L’assassinat de l’Allemand Daniel Hillig dans la nuit du 26 août 2018 avait déclenché la colère et des scènes d'une rare violence à Chemnitz suscitant un immense choc dans une Allemagne en pleine ébullition suite à l'afflux des réfugiés depuis 2015.
La police allemande avait même fait état de plusieurs personnes agressées dont au moins "un Syrien, un Bulgare et un Afghan". Une vidéo postée sur Twitter et reprise par les télévisions allemandes montrait des violences dans la rue contre des personnes à l'apparence étrangère. L'un des journalistes ayant posté cette vidéo a confirmé au journal allemand Bild l'avoir "réalisée ce jour-là à Chemnitz".
Touchée par la violence et les images de la vidéo, la chancelière Angela Merkel a critiqué et dénoncé avec véhémence "ces chasses collectives des étrangers et la haine dans la rue qui n'ont rien à faire dans un État de droit".
Il faut aussi préciser que la quasi-totalité des médias allemands avaient également fait état de "chasses de personnes d’apparence étrangère". Ce qui avait suscité un vif émoi dans l'opinion et dans la classe politique.
Mais pour Hans-Georg Maassen, le président de la police allemande qui a affirmé le 7 septembre 2018 dans un entretien avec le journal Bild, les "chasses collectives" à Chemnitz sont une fausse information pour détourner l'attention de l'opinion publique. Il contredit ainsi Angela Merkel. Il a également précisé qu'il n’y a "pas de preuves que la vidéo circulant sur internet" montrant des agressions commises contre des personnes d'apparence physique étrangère soit authentique. "Il y a de bonnes raisons de croire qu'il s'agit d'une fausse information intentionnelle pour éventuellement détourner l'attention de l'opinion publique du meurtre à Chemnitz", a-t-il ajouté avant de poursuivre: "Je partage les doutes concernant les comptes rendus dans les médias sur des chasses collectives de l'extrême droite à Chemnitz. Nous n'avons pas d'informations fiables à l'Office de protection de la Constitution selon lesquelles de telles chasses collectives ont eu lieu".
Le parti anti-immigration alternative pour l’Allemagne-AfD, ainsi que quelques personnalités de droite, ont également pris le contre-pied de la version des faits relayée par les médias. Aussi, le président chrétien-démocrate (CDU, le parti d'Angela Merkel) de la région de Saxe, où se trouve Chemnitz, Michael Kretschmer, a déclaré qu'il n'y avait pas eu de "foule en colère, de chasse collective, de pogroms" à Chemnitz lors des manifestations.
L’assassinat de l’Allemand Daniel Hillig dans la nuit du 26 août 2018 avait déclenché la colère et des scènes d'une rare violence à Chemnitz suscitant un immense choc dans une Allemagne en pleine ébullition suite à l'afflux des réfugiés depuis 2015.