La chanson des Pussy Riot


Par M.D. Rédigé le 22/08/2012 (dernière modification le 21/08/2012)

La vidéo intitulée "Putin Lights up the Fire" (Poutine allume le feu) tourne en boucle sur le net. Nombre de pays et d'artistes internationaux contestent unanimement la condamnation de 1095 jours de camp requis contre les trois chanteuses du groupe Pussy Riot.


Ce groupe punk féminin russe emprisonné pour "hooliganisme et incitation à la haine religieuse" (cliquez ici pour lire nos publications à ce sujet), ne suffit pas à l'exemple, puisque la police de Moscou persiste et annonce être à la recherche des autres membres du groupe Pussy Riot.

Toutefois ce procès aux résultats disproportionnés déclenche nombre de réactions de part le monde:
La militante pour les droits de l'homme Lioudmila Alexeeva, estime que le réquisitoire du procureur était "une honte, qui sera une honte pour la Russie et toute l’Église orthodoxe si les prévenues ne sont pas libérées".
Le Département d'État américain a notamment appelé à "réviser ce procès" et à "faire en sorte que la liberté d'expression soit préservée".
La chanteuse américaine Madonna a déclaré aux journalistes: "Je suis contre la censure, et tout au long de ma carrière, j'ai toujours soutenu la liberté d'expression, alors bien-sûr je pense que ce qu'ils font est injuste".
Paul McCartney, dans une lettre publiée jeudi dernier, a écrit aux trois filles du groupe Pussy Riot de "rester fortes" et a exhorté les autorités à leur consentir le droit à la liberté d'expression. Signalant aux chanteuses que, comme plusieurs défenseurs de la liberté d'expression, il ferait tout en son pouvoir pour les soutenir et pour défendre, du même coup, la liberté artistique.
Le chanteur britannique Sting dans un message diffusé par Amnesty International, défend la contestation comme un droit légitime dans toute démocratie.
Ajoutées aux manifestations dans plusieurs capitales européennes pour dénoncer le procès, de Paris à Bruxelles en passant par Londres ou Barcelone, plus selon un sondage interactif réalisé par une radio indépendante de Moscou - 77% des auditeurs estiment qu'il n'est pas possible d'être d'accord avec la condamnation - Prouvent de part et d'autre que l'image de la Russie est bien ternie.
Ce qui peut laisser espérer lors du jugement en appel, plus de clémence voir même la relaxe... car la musique est sans frontière et l'acharnement ne ferait qu'amplifier le son de la dissonance sur le mot "démocartie" entre Moscou et le monde.

Pussy_Riot.mp3  (365.02 Ko)






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