Le Festival photo expose dans les rues de La Gacilly les clichés de Thomas Pesquet. Photo (c) Arnaud Gicquello
Il a émerveillé des milliers de Français. Pendant six mois, ces derniers ont été à l’affût sur les réseaux sociaux du moindre de ses clichés représentant le "vaisseau spatial" aux i["7 milliards d’individus qui cherchent à survivre". De novembre 2016 à juin 2017, le spationaute Thomas Pesquet a quitté l’embarcation d’infortune de l’humanité pour le confort spartiate et sommaire de la Station spatiale internationale (ISS). Le fruit de cette étrange destination est à découvrir à La Gacilly (Morbihan). Thomas Pesquet est l’invité de marque du Festival photo qui se tient jusqu'au 30 septembre 2018.
Tous les ans lorsque vient l’été, les rues de La Gacilly se transforment en palais des expositions géant, recueillant les travaux de photographes célèbres ou en devenir. Pour son quinzième anniversaire, trente virtuoses de l’image venus du monde entier livrent leur vision du globe en plus de 1.200 clichés autour du thème "La Terre en questions".
L’infiniment grand immortalisé par Thomas Pesquet y côtoie l’infiniment petit saisi par Spike Walker. Ce scientifique britannique accroche ses boîtiers photographiques à ses microscopes pour saisir le microcosme des organismes vivants: colonies d’algues, cristaux de paracétamol et autres organismes unicellulaires.
Tous les ans lorsque vient l’été, les rues de La Gacilly se transforment en palais des expositions géant, recueillant les travaux de photographes célèbres ou en devenir. Pour son quinzième anniversaire, trente virtuoses de l’image venus du monde entier livrent leur vision du globe en plus de 1.200 clichés autour du thème "La Terre en questions".
L’infiniment grand immortalisé par Thomas Pesquet y côtoie l’infiniment petit saisi par Spike Walker. Ce scientifique britannique accroche ses boîtiers photographiques à ses microscopes pour saisir le microcosme des organismes vivants: colonies d’algues, cristaux de paracétamol et autres organismes unicellulaires.
Hymne à la Terre, ode aux grands espaces
Entre ces deux extrêmes, la photographie s’ouvre comme un magnifique carnet de voyage. Elle revêt le regard de photographes voyageurs, se fait témoignage vibrant de leur périple. Les clichés d’eau et de glace de Philippe Bourseiller répondent à ceux représentant les forêts primaires d’Olaf Otto Becker. Le travail de Michael Nichols sur le monde animal menacé fait écho à celui de Matthieu Ricard sur les populations des montagnes himalayennes.
L’émerveillement atteint même les sommets devant les photographies scintillantes du collectif de photographes amateurs "Image sans frontière" célébrant la diversité des paysages aux quatre coins de la planète. La photo s’offre comme un "hymne à la Terre", une ode aux grands espaces. La planète nous apparaît plurielle, tour à tour minérale et végétale, aride et fertile, sauvage et apprivoisée, déserte et surpeuplée. Mais aussi tristement fragile et surexploitée.
L’émerveillement atteint même les sommets devant les photographies scintillantes du collectif de photographes amateurs "Image sans frontière" célébrant la diversité des paysages aux quatre coins de la planète. La photo s’offre comme un "hymne à la Terre", une ode aux grands espaces. La planète nous apparaît plurielle, tour à tour minérale et végétale, aride et fertile, sauvage et apprivoisée, déserte et surpeuplée. Mais aussi tristement fragile et surexploitée.
Grands enjeux environnementaux
Les images nous interrogent sur la relation complexe que l’Homme a tissée avec sa planète. Au détour des clichés apparaissent les grands enjeux environnementaux de notre époque et les dangers qui menacent: déforestation, fonte des glaces ou encore surconsommation. "La Terre est magnifique, mais périssable", selon Thomas Pesquet. "Au sol, nous n’avons pas l’impression que notre planète et ses ressources sont infinies. Dans les étoiles, nous éprouvons sa finitude".
L’Homme a fait sienne la Terre, cette écorce qui pourtant ne lui appartient pas, mais qu’il appartient de respecter et de préserver pour que ceux qui viendront la trouvent aussi belle et puissent eux-mêmes s’enchanter devant sa richesse. Tel est le message délivré par le Festival Photo. Afin qu’aucun passager du curieux vaisseau terrestre ne puisse un jour donner raison à Henry David Thoreau: "A quoi bon avoir une maison sur une planète qui n’est plus habitable".
L’Homme a fait sienne la Terre, cette écorce qui pourtant ne lui appartient pas, mais qu’il appartient de respecter et de préserver pour que ceux qui viendront la trouvent aussi belle et puissent eux-mêmes s’enchanter devant sa richesse. Tel est le message délivré par le Festival Photo. Afin qu’aucun passager du curieux vaisseau terrestre ne puisse un jour donner raison à Henry David Thoreau: "A quoi bon avoir une maison sur une planète qui n’est plus habitable".