(c) Christian Larivière
Parmi les personnes interrogées, la plupart déclarent ainsi ne pas fêter la Saint-Valentin, comme Alexandre, 22 ans, pour qui "c’est un jour dont on parle beaucoup trop, ça me tape sur les nerfs", avant de poursuivre: "pourquoi attendre un jour en particulier pour faire plaisir à sa moitié, alors qu’on peut s’en préoccuper toute sa vie? C’est ridicule".
Un discours qui revient régulièrement chez les personnes interrogées, de même que l’idée d’une certaine "niaiserie", kitsch et démodée. Flore, Hermine et Marie-Elisabeth évoquent ainsi une fête "cliché" et "un peu ridicule" - tout en soulignant que "cela dépend peut-être aussi de ce qu’on a reçu comme exemple parental", et expliquant que leurs propres parents ne la fêtent pas.
Pierre-Emmanuel, 23 ans, met lui le doigt sur l’aspect commercial de cette fête: "Je préfère encore faire valoir mes sentiments par une création de mes mains plutôt que de m’abaisser à suivre un système que je trouve immoral, et qui désacralise la célébration de l’Amour", nous explique-t-il, et regrettant que la Saint-Valentin ne soit que "la pâle copie de la fête qu’elle devrait être".
Mais quelques irréductibles résistent encore, attachés justement au romantisme un peu surfait qu’on lui reproche.
Pour Hortense, 23 ans, ce jour reste ainsi "l’occasion de s’offrir un petit cadeau, de passer du temps ensemble, partir en voyage", même si cela ne se fait "pas forcément le jour-même". Elle ajoute également qu’"en tant que vendeuse en lingerie, c’est notre moment le plus fort de l’année, on y accorde beaucoup d’importance", et souligne qu’au-delà de l’aspect commercial, cette fête est surtout vue comme "la fête de la sensualité, de la sexualité et de la tendresse".
Plus qu’un simple moment commercial, cette fête est donc pour certains une occasion de se retrouver, de partager un moment. Ambroise, 21 ans, nous raconte ainsi qu’il serait du genre à offrir "un petit cadeau, peut-être un peu plus sur le ton de la blague, pas un truc énorme mais histoire de souligner ce jour".
Questionné sur la commercialité de cette fête, il ajoute: "En soi, tout est commercial, c’est comme Noël ou les anniversaires, et pourtant on les fête. Donc pour moi, c’est un peu une fausse excuse pour ceux qui n’osent pas. Les gens trouvent ça ridicule, un peu cliché, ils préfèrent prétendre que c’est commercial pour ne pas avoir à le faire, ou parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre".
Ainsi, si beaucoup de jeunes se détournent de la Saint-Valentin, quelques derniers survivants soulignent encore ce jour, tantôt avec humour, tantôt plus sérieusement – mais toujours avec amour!
Un discours qui revient régulièrement chez les personnes interrogées, de même que l’idée d’une certaine "niaiserie", kitsch et démodée. Flore, Hermine et Marie-Elisabeth évoquent ainsi une fête "cliché" et "un peu ridicule" - tout en soulignant que "cela dépend peut-être aussi de ce qu’on a reçu comme exemple parental", et expliquant que leurs propres parents ne la fêtent pas.
Pierre-Emmanuel, 23 ans, met lui le doigt sur l’aspect commercial de cette fête: "Je préfère encore faire valoir mes sentiments par une création de mes mains plutôt que de m’abaisser à suivre un système que je trouve immoral, et qui désacralise la célébration de l’Amour", nous explique-t-il, et regrettant que la Saint-Valentin ne soit que "la pâle copie de la fête qu’elle devrait être".
Mais quelques irréductibles résistent encore, attachés justement au romantisme un peu surfait qu’on lui reproche.
Pour Hortense, 23 ans, ce jour reste ainsi "l’occasion de s’offrir un petit cadeau, de passer du temps ensemble, partir en voyage", même si cela ne se fait "pas forcément le jour-même". Elle ajoute également qu’"en tant que vendeuse en lingerie, c’est notre moment le plus fort de l’année, on y accorde beaucoup d’importance", et souligne qu’au-delà de l’aspect commercial, cette fête est surtout vue comme "la fête de la sensualité, de la sexualité et de la tendresse".
Plus qu’un simple moment commercial, cette fête est donc pour certains une occasion de se retrouver, de partager un moment. Ambroise, 21 ans, nous raconte ainsi qu’il serait du genre à offrir "un petit cadeau, peut-être un peu plus sur le ton de la blague, pas un truc énorme mais histoire de souligner ce jour".
Questionné sur la commercialité de cette fête, il ajoute: "En soi, tout est commercial, c’est comme Noël ou les anniversaires, et pourtant on les fête. Donc pour moi, c’est un peu une fausse excuse pour ceux qui n’osent pas. Les gens trouvent ça ridicule, un peu cliché, ils préfèrent prétendre que c’est commercial pour ne pas avoir à le faire, ou parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre".
Ainsi, si beaucoup de jeunes se détournent de la Saint-Valentin, quelques derniers survivants soulignent encore ce jour, tantôt avec humour, tantôt plus sérieusement – mais toujours avec amour!