Mathilde Zerbo, lors de sa prestation au Liban. (c) S.I. Ouédraogo
A seulement 22 ans, Mathilde Zerbo est passée maître de la prise de parole en public. C’est avec style, élégance et présence que la seule représentante de l’Afrique en finale a débattu et convaincu les membres du jury de son élocution. La motion de la finale était: "Ce gouvernement imposerait l’exclusivité du droit du sol". Devant incarner le rôle du leader d’opposition, Mathilde Zerbo en 6 minutes persuade l’assemblée du non fondé de la motion et de son caractère discriminatoire. L’étudiante en médecine de l'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) représentait les étalons débatteurs du Burkina Faso avec Fabius Aouanou.
La compétition cette année, a réuni plus d’une centaine d’étudiants de 14 pays, sélectionnés dans les universités. La jeune triomphatrice nous confie que ce sacre est le fruit de plusieurs années de dur labeur: "je me rappelle que toute petite, j’avais tendance à utiliser un jargon de rue à la maison et mon père n’hésitait pas à me faire des remontrances. C’est l’encadrement que j’ai reçu sur la langue française et la prise de parole en public qui m’ont permis d’être à la hauteur". En outre, elle affirme avoir fait la différence grâce au travail d’équipe effectué et au soutien technique et émotionnel qu’elle a reçu du staff et de sa famille. Son prix est constitué d’un trophée et d’une attestation.
Le Championnat international du débat francophone est organisé depuis quatre ans par l’Université St Joseph de Beyrouth, en partenariat avec la direction régionale Moyen-Orient de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Le Burkina Faso est à sa troisième participation et à son deuxième couronnement, après la victoire de Salimata Nah Traoré, lauréate en 2017. En 2018, les étalons s’étaient hissés en finale.
Mathilde Zerbo n’était pas au bout de ses surprises. De retour au pays, elle reçoit des mains de l’épouse du chef de l’État, Sika Kaboré, le prestigieux prix "Guimbi, jeune femme émergente". Une distinction qui lui a été faite à l’occasion de la "Nuit du leadership féminin". Une soirée entrant dans le cadre de la Campagne Nationale pour la Promotion du Leadership Féminin (CNPLF).
La compétition cette année, a réuni plus d’une centaine d’étudiants de 14 pays, sélectionnés dans les universités. La jeune triomphatrice nous confie que ce sacre est le fruit de plusieurs années de dur labeur: "je me rappelle que toute petite, j’avais tendance à utiliser un jargon de rue à la maison et mon père n’hésitait pas à me faire des remontrances. C’est l’encadrement que j’ai reçu sur la langue française et la prise de parole en public qui m’ont permis d’être à la hauteur". En outre, elle affirme avoir fait la différence grâce au travail d’équipe effectué et au soutien technique et émotionnel qu’elle a reçu du staff et de sa famille. Son prix est constitué d’un trophée et d’une attestation.
Le Championnat international du débat francophone est organisé depuis quatre ans par l’Université St Joseph de Beyrouth, en partenariat avec la direction régionale Moyen-Orient de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Le Burkina Faso est à sa troisième participation et à son deuxième couronnement, après la victoire de Salimata Nah Traoré, lauréate en 2017. En 2018, les étalons s’étaient hissés en finale.
Mathilde Zerbo n’était pas au bout de ses surprises. De retour au pays, elle reçoit des mains de l’épouse du chef de l’État, Sika Kaboré, le prestigieux prix "Guimbi, jeune femme émergente". Une distinction qui lui a été faite à l’occasion de la "Nuit du leadership féminin". Une soirée entrant dans le cadre de la Campagne Nationale pour la Promotion du Leadership Féminin (CNPLF).
"Les débats oratoires", une école au Burkina
Wendyam Thomas d'Aquin ( costume). (c) S.I.Ouédraogo
"Savoir s’exprimer de façon aisée face à un auditoire, n’est pas donné à tous. Avoir l’art oratoire comme acquis, est un plus pour ceux qui ont de grandes ambitions professionnelles", convictions de Wendyam Thomas d’Aquin Ouédraogo, initiateur du concept "les débats oratoires" au Burkina Faso.
Un programme du Mouvement Culture et Action. Des challenges sont fréquemment organisés afin d’aiguiser les talents d’orateurs et de débatteurs des adhérents. Un exercice qui entend bien évidemment permettre à ces derniers, de défendre publiquement une position à l’égard d’un sujet d’actualité et /ou de société, à convaincre son auditoire de leurs propos. Pour les membres de cette association, ces débats sont une forme de guerre dont les moyens de défenses sont des mots et non des armes. Ils constituent de ce fait, une base fondamentale pour la démocratie. La cinquième édition du Championnat international de débat francophone est prévue se tenir en mars 2020.
Un programme du Mouvement Culture et Action. Des challenges sont fréquemment organisés afin d’aiguiser les talents d’orateurs et de débatteurs des adhérents. Un exercice qui entend bien évidemment permettre à ces derniers, de défendre publiquement une position à l’égard d’un sujet d’actualité et /ou de société, à convaincre son auditoire de leurs propos. Pour les membres de cette association, ces débats sont une forme de guerre dont les moyens de défenses sont des mots et non des armes. Ils constituent de ce fait, une base fondamentale pour la démocratie. La cinquième édition du Championnat international de débat francophone est prévue se tenir en mars 2020.